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Je précise mon propos pour que l'on ne se méprenne pas. Le problème n'est pas que la MILDECA se saisisse de la question, elle le fait déjà. L'objectif est que le politique fasse de même et lui donne les moyens d'agir. La MILDECA a communiqué sur son site internet, c'est bien, mais le jeune qui prend du protoxyde d'azote avec un ballon de baudruche ne va pas sur ce site internet et l'objectif ne sera donc pas atteint. C'est une question de moyens. Nous nous sommes battus dans les Hauts‑de‑France et l'agence régionale de santé a débloqué quelques crédits, tardivement, en urgence, pour des campagnes de sensibilisation. Les mairies sont rendues, avec leurs petits moyens, à faire leurs propres campagnes de sensibilis...
...urs. Si je comprends l'intention de nos collègues, je m'interroge sur la rédaction de cet article et sur ses implications. Ainsi formulé, il sous‑entend que la vente à distance de tout produit ou service serait interdite, ce qui n'est certainement pas l'intention poursuivie. Par ailleurs, je ne suis pas convaincue de la pertinence de cette mesure dans la politique de lutte contre les méfaits du protoxyde d'azote. Je propose donc de supprimer cet article, dont la portée reste incertaine.
...ion de drogues sur la santé, notamment concernant les effets neuropsychiques et comportementaux du cannabis ». Cette information doit intervenir au moins une fois par an. Ainsi rédigé, cet article se concentre sur les drogues et il ne permet pas de délivrer une information plus générale relative aux pratiques addictives liées à des mésusages de produits de consommation courante, notamment du protoxyde d'azote. L'article adopté par le Sénat permet d'englober plus largement ces mésusages, sans pour autant qu'il s'agisse de substances psychoactives en tant que telles. Votre amendement est donc satisfait : ces formations permettront de parler des drogues proprement dites, mais également de substances comme l'hélium ou le protoxyde d'azote. Il n'a pas besoin de préciser qu'il s'agit de produits inhalés, i...
Merci, madame la rapporteure, pour votre travail avec cette proposition de loi qui, en prévoyant des infractions pénales, veille à placer des interdits au bon niveau en mentionnant la vente détournée de protoxyde d'azote. J'entends la logique de la répression pénale, mais nous pouvons utilement la renforcer par un effort de prévention et d'éducation à hauteur des gens, en particulier en nous appuyant sur le premier échelon géographique où la prévention peut se faire : celui du maire et de l'intercommunalité. Il nous faut mobiliser les instances de concertation usuelles en matière de prévention de la délinquance ...
Je ne sais pas si les chefs d'établissement entendront ce qui est dit dans cette commission, mais je profite de cet amendement pour souligner que ce n'est pas en faisant croire que le problème n'existe pas qu'on le règle. De nombreux chefs d'établissement disent à la presse que le protoxyde d'azote n'est pas un problème chez eux : dans la métropole lilloise c'est un problème partout ! Je tiens à féliciter les courageux chefs d'établissement qui ont pris les devants, notamment dans ma circonscription, et qui ont informé les parents et les jeunes de la dangerosité du produit.