Interventions sur "rémunération"

69 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Que voulez-vous que je vous dise ? L'amendement est partial, en effet, mais c'est le cas de tout ce que nous faisons dans cet hémicycle, puisque nous faisons des choix, nous tranchons. Quant à la perte de rémunération, elle est bien au détriment des agents ; je ne crois pas qu'elle soit à leur avantage ! Ou alors, nous n'avons pas tout à fait la même conception de la perte de rémunération. Je ne crois pas que les gens se réjouissent de perdre un jour de salaire en raison du jour de carence ! Par ailleurs, nous avons écrit : « Le rapport évalue de même les effets positifs… » Est-ce partial ? Je n'en sais rien....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...eusement, avec dévotion et amour de la France, puissent gagner jusqu'à 150 000 euros nets par an, soit approximativement ce que gagne le Président de la République, pourquoi pas ? Mais apprendre que 600 fonctionnaires gagnent plus – beaucoup plus – que ce plafond pourtant imposé est, à mon avis, indécent vis-à-vis des Français. C'est encore plus indécent lorsque la Cour des comptes révèle que ces rémunérations trop élevées ne sont même pas justifiées par une masse de travail particulière – je pense à des salaires dévoilés dans l'annexe au projet de loi de finances pour 2019 : sans les citer tous, je rappellerai que le gouverneur de la Banque de France gagne ainsi 350 000 euros bruts annuels, le président de l'Autorité des marchés financiers, 238 000 euros bruts annuels, le président de la Haute autori...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...llers et retours avec le secteur privé. Comment les attirer si nous ne les rémunérons pas en fonction de leurs compétences et des exigences de leur poste ? Pensez-vous sérieusement que l'on puisse rémunérer un ambassadeur en Irak ou en Afghanistan, le directeur d'une administration employant plusieurs milliers de personnes, un préfet ou un procureur de la République en se contentant de caler leur rémunération sur l'indemnité du Président de la République ? Je ne le crois pas, et je trouve d'ailleurs la proposition assez démago – c'est le mot qui me vient à l'esprit. L'avis est évidemment défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Il ne faut pas perdre de vue l'attrait du service public. C'est une notion qui existe – je le dis en souriant, madame la rapporteure, car je sais que vous avez été fonctionnaire territoriale et que cette notion vous parle. Servir l'État est un engagement noble, un peu comme la politique. On le fait par passion du service et en sachant que l'on renonce à des rémunérations que l'on a parfois pu percevoir, individuellement, à un niveau nettement supérieur en travaillant dans le privé ou dans d'autres occupations. C'est cependant un choix. Personne, à ma connaissance, n'est obligé d'être fonctionnaire, qu'on le soit devenu en passant un concours ou en signant un contrat. Au moment où vous vous apprêtez à ouvrir l'accès par contrat à certains postes de la haute fonc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...de l'amendement de M. Benoit, dont j'étais pourtant signataire, car il l'a si bien défendu que je n'ai pas eu besoin d'y ajouter ma pierre. Je suis choqué que les arguments avancés évacuent deux questions. La première est celle de la vocation de servir en exerçant une mission publique. C'est tout de même quelque chose de noble et de grand, dont la grandeur ne peut se mesurer au seul étalon de la rémunération – à moins, précisément, de rabaisser cette grandeur. La deuxième question est celle de l'éthique : que fait-on avec l'argent public ? Dans quelle mesure est-on à la fois transparent et responsable dans les rémunérations ? De surcroît, ces questions adressent des signes à la société. J'ai déjà rappelé à l'occasion d'autres débats dans cette enceinte que, lors des accords de Grenelle, en 1968, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Quel signal le secteur public donne-t-il, quelle exemplarité manifeste-t-il à propos des rémunérations, quand on refuse de statuer sur le cumul entre la retraite et l'indemnité, de plafonner les hauts salaires et de parler d'éthique et de vocation, tandis qu'on laisse les écarts de salaires se creuser dans la fonction publique dans des proportions qui vont rattraper celles qu'on observe dans le privé ? Ce n'est pas acceptable. Le secteur public a, au minimum, un devoir d'exemplarité et il devrait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Les amendements en discussion soulèvent la même question que celui de Thierry Benoit que nous avons examiné tout à l'heure. Plutôt que de chercher absolument à limiter la rémunération de hauts fonctionnaires et de serviteurs de l'État, nous devrions travailler à rendre la fonction publique – d'État comme territoriale – plus attractive. À cet égard, j'entends bien l'argument de Mme la rapporteure et je ne doute pas que ceux du secrétaire d'État, s'il s'exprime, iront dans le même sens. Il existe dans la fonction publique un problème de rémunération, qui ne concerne pas les seul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Monsieur le secrétaire d'État, on ne peut tout de même pas nier que, depuis dix ou quinze ans, les rémunérations de nos plus hauts fonctionnaires ont connu des revalorisations très significatives, notamment par la refonte totale de régimes indemnitaires. Je me souviens de l'époque où la rémunération nette mensuelle d'un préfet était de 5 000 à 6 000 euros ; aujourd'hui, elle atteint 10 000 euros environ, ce qui me semble plus que convenable. On ne peut pas nier non plus que la haute administration s'est l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Deux remarques en réponse à M. le secrétaire d'État. Premièrement, quand on évoque les écarts de rémunérations dans le cadre du dialogue social, on ne se réfère pas à ceux que l'on observe à l'intérieur d'une même grille indiciaire, mais on compare le salaire le plus bas et le salaire le plus haut. C'est de cela que l'on parle quand on invoque un écart de 1 à 20, de 1 à 50 ou de 1 à 200 dans une entreprise. Deuxièmement, comment peut-on, même si on est libéral, ne pas comprendre, après les mois que nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Dans ce contexte, la fonction publique a-t-elle, oui ou non, un devoir d'exemplarité vis-à-vis de la société ? Met-on le secteur public, ses principes, ses rémunérations à la remorque du secteur privé dont on sait les dérives de plus en plus insupportables et qui nous conduisent à des fractures susceptibles de se révéler très dangereuses pour nos démocraties, ou bien inversons-nous le cours des choses pour revaloriser la noble cause du service de l'État, du service public – condition pour exiger l'exemplarité en matière de comportements et de rémunérations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Baudu :

Nous avons adopté, à l'article 16 ter, une obligation accrue de transparence concernant les dix plus hautes rémunérations au sein de la fonction publique et nous devons nous en féliciter. Dans le même esprit, le présent amendement vise à renforcer la transparence touchant les rémunérations au sein des AAI et des API. Il prévoit d'abord la publication d'un rapport annuel de chaque AAI sur la rémunération totale du président, du directeur ou secrétaire général et de leurs adjoints. Comme vous l'avez précisé en commis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Sur la forme, le rapport que vous mentionnez et que le Gouvernement publie chaque année en annexe du projet de loi de finances comporte une partie très complète sur la gestion des AAI, qui reprend de nombreuses informations sur les rémunérations de ses membres et de son personnel. Sur le fond, ensuite, publier, à l'échelle des AAI et des API, les dix plus hauts salaires, reviendrait quasiment, compte tenu de leurs effectifs – très différents d'une autorité à une autre – , à divulguer les revenus des personnels nominativement, puisque certaines AAI comptent seulement quelques dizaines d'effectifs, voire moins. En outre, les dispositions ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Votre argument, madame la rapporteure, est assez étonnant. Vous avancez que la divulgation de ces chiffres reviendrait, pour les AAI pourvues de faibles effectifs, à rendre publique la rémunération individuelle de quelqu'un payé par l'État. Pardon, mais il ne devrait pas y avoir de secret concernant une rémunération publique ! Tout le monde connaît la rémunération d'un député – même si les chiffres qu'on peut trouver sur internet sont souvent faux – ou celle d'un membre du Gouvernement. Evitons donc, pour ce qui est des autorités administratives indépendantes, de laisser spéculer la presse ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... vous y trompez pas, nous sommes profondément attachés à la notion de mérite, en tant que principe républicain. Néanmoins, nous nous élevons contre des dispositions qui, au prétexte du mérite, entendent faciliter la rationalisation budgétaire et l'introduction dans le secteur public de techniques managériales importées du secteur privé. C'est tout l'objet de cet article, qui prévoit d'élargir la rémunération individualisée aux contractuels des « trois versants ». Leur rémunération sera fixée par l'autorité compétente, en tenant compte des fonctions exercées, de la qualification requise pour leur exercice et de leur expérience. À travers la rémunération au mérite, votre Gouvernement défend la vision d'une fonction publique d'emploi, où l'agent public exerce une activité qualifiée, et dont le rôle est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je suis évidemment défavorable à cet amendement de suppression de l'article 13. Cet article établit, d'une part, un cadre de rémunération des agents contractuels au sein des trois versants et, d'autre part, précise le champ d'application et les modalités de la prime d'intéressement collectif susceptible d'être versée aux agents relevant de la fonction publique hospitalière. Premièrement, il pose les principes qui encadreront la rémunération des agents contractuels recrutés dans la fonction publique, laquelle ne faisait jusqu'alors...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

En cohérence avec nos amendements de suppression de l'intéressement collectif pour les deux autres versants de la fonction publique, nous ne soutenons évidemment pas l'extension de ce dispositif à la fonction publique hospitalière. S'agissant de la rémunération des contractuels en fonction des résultats professionnels, individuels ou collectifs, pourquoi pas, dans un souci d'égalité ? Aujourd'hui, au sein d'une même équipe, il existe des régimes différenciés – et ils demeureront demain – pour les titulaires et les contractuels. Il serait bon de les harmoniser à très court terme. Quant à l'intéressement collectif, j'y vois une mise en concurrence entre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Pour défendre une meilleure égalité salariale, nous proposons de limiter les écarts entre les rémunérations les plus élevées et les plus basses dans la fonction publique, en posant le principe que l'agent public le mieux payé, rémunération totale incluant primes et indemnités, ne puisse l'être dix fois plus que l'agent public le moins bien payé. Cette règle est en vigueur dans l'économie sociale et solidaire. Il s'agit surtout d'adresser un signal car rares sont les personnels qui seraient concernés ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nous avons une opposition d'ordre idéologique sur ce sujet, j'en conviens aisément. Je suis défavorable à cet amendement car je ne crois pas pertinente, par principe, la fixation d'un écart maximum de rémunération, que ce soit dans le secteur public ou privé. En revanche, il est évident que le combat contre la précarité dans la fonction publique est un véritable enjeu : c'est tout l'objet de l'introduction d'une prime de précarité à l'échéance des contrats à durée déterminée – CDD – d'une durée égale ou inférieure à un an et de la lutte contre le recours abusif aux vacataires grâce aux dispositions de l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

Cet amendement vise à limiter la rémunération des agents contractuels à celle prévue par la grille indiciaire et le régime indemnitaire correspondant à l'emploi concerné. En effet, un agent contractuel n'a pas vocation à être mieux rémunéré qu'un fonctionnaire s'il occupe le même poste. En commission, le Gouvernement a fait valoir que cette règle était difficile à appliquer, notamment parce qu'il est nécessaire de tenir compte d'autres fact...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

Cet amendement vise à affermir l'usage de la rémunération au mérite pour les agents contractuels – et les fonctionnaires dans les amendements suivants – en rendant impérative la prise en compte de la valeur professionnelle dans le montant de la rémunération fixé par les employeurs publics. Il ne peut pas y avoir des employeurs publics à plusieurs vitesses. Soit on instaure une nouvelle culture de management dans la fonction publique, et on harmonise le...