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Demande de retrait. Nous avons voté en commission l'article 6 quater, qui impose pour certains types de bâtiments neufs une installation de production d'énergie renouvelable ou une toiture végétalisée représentant 30 % de la surface d'emprise de la construction et des ombrières dédiées au stationnement, si elles sont prévues par le projet.
Il illustre le point que j'ai soulevé hier sur la nécessité d'une approche intégrale, unissant les enjeux climatiques et de préservation du vivant. Nous devons désormais mener une politique très claire, pour que le développement des énergies renouvelables ne s'effectue pas au détriment de la biodiversité. Si je suis pour les panneaux solaires partout, sur toutes les surfaces de toitures – j'ai d'ailleurs proposé d'augmenter les seuils tout à l'heure – , je suis contre les panneaux solaires, au sol, dans les espaces agricoles, les espaces naturels ou les forêts. Or certaines situations sur le terrain posent problème – je l'ai encore vérifié, apr...
...– , je voudrais appeler l'attention de la représentation nationale sur le fait que si l'on ne traite pas collectivement les problèmes d'impact sur la préservation du vivant et de la nature, et si l'on ne considère pas les questions que les habitants soulèvent dans certains territoires, qui voient leurs paysages ou leur patrimoine naturel, remis en cause, on risque de nourrir un rejet des énergies renouvelables, dont je soutiens le développement, en bonne cohérence. Monsieur le ministre d'État, j'appelle également votre attention sur le fait qu'il y a manifestement un problème dans le système de notation des appels d'offres de la Commission de régulation de l'énergie – CRE. Je le répète, fixer une règle claire ferait gagner énormément de temps, notamment aux agents de votre ministère et des DREAL, car...
Cet amendement vise à faciliter le financement participatif des projets de production de biogaz. De manière générale, les projets dans le domaine des énergies renouvelables peinent souvent à être acceptés par le voisinage. La participation des habitants et des collectivités au financement est une manière de les associer et ainsi d'améliorer la compréhension et l'acceptation des projets.
Un sous-amendement du Gouvernement, adopté par la commission des affaires économiques, substitue la notion de gaz renouvelable à celle de biogaz dans l'article L. 111-97 du code de l'énergie relatif aux conditions d'accès aux réseaux de gaz naturel. Il permet ainsi d'adapter les dispositions du code de l'énergie à l'ensemble des filières de gaz renouvelables, y compris le méthane de synthèse produit à partir d'électricité renouvelable. Il est proposé, dans le même esprit, d'étendre à tous les gaz renouvelables les dispo...
Je ne suis pas favorable à l'extension des dispositions relatives au biogaz à tous les gaz renouvelables. Ceux-ci n'ont pas encore atteint le degré de maturité suffisant pour se voir appliquer les mêmes règles. En commission, nous avons adopté un amendement qui permet d'établir un cadre juridique pour le développement de l'hydrogène renouvelable. Avis défavorable.
...ompléter l'alinéa 4 par les mots : « et d'origine bas carbone ». S'il est vrai que la catégorie d'hydrogène bas carbone n'existe pas actuellement, l'un des objets de l'ordonnance prévue par cet article est pourtant de préciser la terminologie des différents types d'hydrogène. Les travaux sur cette terminologie, qui sont menés au niveau européen, établissent bien une distinction entre l'hydrogène renouvelable et l'hydrogène bas carbone. Les modalités de soutien à l'un et l'autre doivent figurer dans l'ordonnance, qui ne doit dès lors pas restreindre le champ des possibles. Les enjeux sont la décarbonation de la production d'hydrogène ainsi que la compétitivité de la production par électrolyse. Les coûts de production ne diminueront à un rythme acceptable qu'à condition de s'appuyer sur toutes les res...
Cet amendement a déjà été examiné par la commission. L'hydrogène bas carbone pourrait inclure l'hydrogène issu du vaporeformage d'énergies fossiles. Il me paraît donc plus opportun de nous en tenir à la définition d'un cadre permettant de soutenir l'hydrogène renouvelable. Avis défavorable
L'amendement vise à permettre la saisine pour avis de la CRE sur les décrets organisant l'obligation d'achat, le complément de rémunération et les procédures concurrentielles pour les énergies renouvelables en électricité et en gaz, afin d'étendre les compétences en matière de mise en concurrence sur le marché de l'énergie que cette commission possède déjà.
Cela permettra de faire la différence entre les vrais fournisseurs et les faux, et réduira le nombre de fournisseurs demandant l'ARENH, plutôt que d'augmenter son volume. Cela obligera, en outre, à faire le lien entre les fournisseurs alternatifs d'électricité et les énergies renouvelables, les premiers pouvant investir dans les parcs d'énergie verte. Il y aura ainsi une véritable concurrence entre les producteurs présents sur le marché. Voilà ce que je propose. Mon amendement n'est pas contre la concurrence, il vise au contraire à faire émerger une vraie concurrence, monsieur le ministre d'État.
...un certain délai qui lui permettrait de stabiliser son activité commerciale, on pourrait envisager d'obliger une société disposant de volumes souscrits au titre de l'ARENH à produire une partie de l'électricité qu'elle fournit. Elle serait ainsi poussée à investir dans les technologies destinées à prendre le relais des moyens actuels de production, qu'il s'agisse du parc nucléaire ou des énergies renouvelables. On pourrait donc modifier l'amendement de M. Aubert afin de prévoir qu'au terme de cinq ou de dix années, les sociétés en question auraient obligation de produire par elles-mêmes 10 % ou 20 % de l'énergie qu'elles fournissent. Ainsi, ils ne dépendraient plus uniquement de l'ARENH, c'est-à-dire que les vendeurs de tomates ne dépendraient plus de l'activité du producteur historique.
À l'écouter, tout cela est bon pour le consommateur. Pourtant, avant que l'on mette en place ce système concurrentiel, il y avait en France un monopole public, qui s'appelait EDF, et les Français jouissaient d'une électricité nucléaire qui n'était pas chère. Avec votre système, qui conjugue une fausse concurrence – puisque vous êtes obligés de la subventionner – et le développement des énergies renouvelables, le consommateur doit régler une facture l'électricité qui a augmenté de 40 % en dix ans pour pouvoir financer sur fonds publics l'investissement dans les énergies renouvelables, tout cela parce que les opérateurs privés n'ont pas voulu le faire. Et, de surcroît, pour aider les vendeurs d'électricité non producteurs à exister sur le marché, il a fallu augmenter dernièrement encore la facture d'é...
J'entends soutenir le développement des offres vertes, de plus en plus souvent proposées aux consommateurs, auxquels elles permettent de s'engager dans les énergies renouvelables. Certaines d'entre elles, toutefois, sont alimentées, à tout le moins en partie, par de l'électricité fournie via l'ARENH, dont nous venons de débattre longuement. C'est donc à tort que ces offres sont qualifiées de « vertes », puisqu'elles contribuent davantage, elles aussi, au financement de la production nucléaire qu'au développement de capacités en matière d'énergie renouvelable. Ce faisant...
... l'énergie plus encore que pour tout autre. Il est assez intéressant, d'ailleurs, de noter que l'on a confié la gestion des externalités de ce marché non écologique à un marché du carbone, qui fut un échec total. On a ouvert un autre marché, tout aussi inefficace, des certificats d'économie d'énergie et, au vu de ses effets ridicules, on a développé un marché des certificats de garantie d'origine renouvelable. Bref, tout cela est ridicule : il faut en finir avec la libéralisation du marché de ce bien vital qu'est l'énergie.
Le présent amendement vise à faire en sorte que le ministre chargé de l'énergie contribue à la constitution à long terme du mix énergétique français en anticipant l'après-2035 et le déploiement des capacités en énergies renouvelables, cela afin de répondre aux objectifs français et européens. Le 12 février 2017, Eurostat a en effet rappelé le retard pris par la France dans la réalisation de ses objectifs en matière de développement des énergies renouvelables. Il est urgent de rattraper ce retard. La visibilité sur l'avenir des filières énergétiques françaises est nécessaire pour atteindre ces objectifs et construire et cons...
Je demande le retrait de l'amendement. Un rapport annuel ne me paraît pas nécessaire. L'ADEME, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, publie tous les ans les chiffres clés en matière de climat, d'énergie, et aussi d'énergie renouvelable. Par ailleurs, RTE met en place l'outil « Eco2mix », que je vous recommande de télécharger sur votre smartphone, qui permet d'avoir une vision en temps réel du mix électrique.
... imprudemment pris ce pari, alors que je reste fondamentalement convaincu que si on veut une vraie transition énergétique et mobiliser nos moyens à cette fin, on doit fixer une hiérarchie des priorités. Pour moi, la priorité, c'est la décarbonation, les économies d'énergie venant ensuite. Or la sortie du nucléaire n'aide pas à la décarbonation. Pour moi, l'État met de l'argent dans les énergies renouvelables alors qu'il devrait l'investir dans la rénovation énergétique. Nous avons eu des débats intéressants à ce sujet, mais qui montrent que si nous voulons vraiment atteindre des objectifs élevés, il va falloir se mobiliser. Pour toutes ces raisons, je vais voter contre au nom du groupe Les Républicains. Ce ne sera pas une critique négative de l'ensemble du texte, mais tout de même le constat de cer...
… alors que c'est de cela dont on aurait aimé discuter avec vous, monsieur le ministre d'État, c'est-à-dire du mix énergétique choisi, des subventions prévues dans les différentes filières d'énergies renouvelables ou, compte tenu des contraintes budgétaires, dans la rénovation énergétique des bâtiments. Nous n'avons malheureusement guère eu le temps de le faire du fait même du périmètre trop restreint de ce projet de loi.
...thèse de la PPE. Il importe que les Français comprennent et acceptent les principes définis dans ce cadre, et les adoptent. Il y a là des points positifs. Toutefois, je regrette que nous n'ayons pas intégré la PPE dans la loi. Je nourris un autre regret : j'aurais aimé, comme plusieurs d'entre nous, que nous débattions de dispositions relatives à l'acceptabilité ou au rejet de certaines énergies renouvelables. Je suis favorable à leur développement, mais il faut reconnaître que certains opérateurs, dans certains secteurs, se livrent à des excès, en jouant des limites de la loi. Tôt ou tard, il faudra aborder ces sujet. Quoi qu'il en soit, nous, membres du groupe MODEM et apparentés, sommes fiers de voter le projet de loi, qui nous semble essentiel, non sans déplorer le petit nombre de députés prése...
...ion, amorcée dans le cadre du projet de loi mobilités, est très importante. De surcroît, le projet de loi comporte d'importantes dispositions pour nos concitoyens, notamment l'accélération du développement de l'hydrogène. Il s'agit d'un enjeu de mobilité, d'un enjeu pour notre recherche et d'un enjeu de transformation de nos industries, lequel concerne nos salariés. Le développement des énergies renouvelables, notamment l'éolien, le solaire et l'hydroélectricité, sera également accéléré grâce à ce texte. Ses dispositions nous permettront d'atteindre nos objectifs. S'agissant de la PPE, dont certains déplorent qu'elle n'a pas été inscrite dans le projet, je rappelle que celui-ci prévoit que le Parlement jouera un rôle prépondérant dans l'élaboration de la prochaine PPE. Il y a là une disposition très...