Interventions sur "rentrée"

275 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

En juillet dernier, deux mois avant la rentrée universitaire, j'évoquais au nom de de mon groupe, à propos de Parcoursup, un gâchis humain, une usine à gaz anxiogène construite dans la précipitation en quelques mois sans étude d'impact sérieuse et dont les bacheliers de 2018 ont dû essuyer les plâtres. Les inquiétudes ne sont pas totalement dissipées. J'en veux pour preuve les premières mobilisations de lycéens, auxquelles Parcoursup n'est pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...sentez sous l'appellation humoristique « Bienvenue en France » traduit la fermeture de la France aux étudiants étrangers qui n'ont pas les moyens d'acquitter ces frais, donc aux plus pauvres d'entre eux. Vous prévoyez que les étudiants étrangers inscrits à l'université ou dans une école publique dépendant du ministère de la recherche, de l'enseignement supérieur et de l'innovation verront, dès la rentrée 2019, leurs frais d'inscription portés de 170 à 2 770 euros pour une licence et à 3 770 euros pour un master ou un doctorat au lieu de 243 et 380 euros actuellement. L'inquiétude de nos jeunes s'entend aussi dans les mots d'ordre qu'ils emploient devant les lycées qu'ils ont bloqués hier. Beaucoup soutiennent le mouvement d'ampleur des « gilets jaunes ». Ils savent que les choix du Président de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Madame la ministre, je me félicite de votre action. Elle a permis qu'à la rentrée 2018, sur les 730 000 jeunes – soit 95 % des bacheliers – qui ont reçu au moins une proposition d'inscription dans l'enseignement supérieur, 583 000 s'inscrivent effectivement, soit 27 000 de plus que l'année précédente, comme vous l'avez rappelé. La facilitation de l'accès à l'enseignement supérieur par ce nouvel outil est une réussite qu'il faut souligner. Il est de notre devoir de préparer les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...000 parce que vous les avez considérés inactifs et 180 000 dont vous avez estimé qu'ils avaient abandonné. Peut-on sérieusement prétendre qu'une réforme laissant plus d'un quart des bacheliers sur le tapis est un succès ? Jamais de tels chiffres n'avaient été atteints précédemment. De plus, des jeunes gens ont été affectés à des formations inexistantes, ce qui a évidemment créé des problèmes à la rentrée ; c'est un autre aspect pervers de la plateforme Parcoursup, dont vous n'avez dit mot. Vous aviez aussi promis la transparence, mais l'opacité a prévalu : les taux d'insertion restent très largement inconnus, les attendus des formations sont extrêmement vagues et les lycéens ne savent pas pourquoi ils sont retenus ou pourquoi ils ne le sont pas. La suppression de la hiérarchisation des voeux a s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

L'un des objectifs de la loi ORE est d'améliorer le taux de réussite en licence, diplôme que 27 % seulement des étudiants obtiennent en trois ans. La création des parcours d'accompagnement est un moyen pertinent. Combien d'élèves sont-ils concernés ? Pouvez-vous en dresser un premier bilan ? Peut-on envisager leur généralisation à tous les établissements pour la prochaine rentrée universitaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...tique de la remédiation, jugée très positive, induit de fortes contraintes en termes de ressources humaines, mobilisant de nombreux enseignants pendant de longues heures, ce qui risque de les détourner d'autres tâches d'enseignement et de coordination pédagogique de la recherche. De même, le suivi administratif des contrats pédagogiques des étudiants en remédiation sera beaucoup plus lourd dès la rentrée prochaine en raison de la généralisation du dispositif à l'ensemble des étudiants et de son maintien en faveur des étudiants de la rentrée 2018. Ces tâches à haute valeur ajoutée pour les publics en difficulté gagneraient donc à être encouragées et facilitées par l'arrivée d'agents administratifs spécialisés dans les tâches d'accompagnement pédagogique précédemment décrites. Cela sera-t-il le cas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

Mes chers collègues, permettez-moi de vous renouveler mes remerciements à la suite de ma réélection, hier, en tant que président, et de souhaiter la bienvenue à M. Bertrand Bouyx et M. Michel Zumkeller qui rejoignent notre commission. Je suis heureux d'accueillir en votre nom M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, pour échanger avec lui sur la deuxième rentrée scolaire de ce quinquennat. Pour ma part, monsieur le ministre, je vous poserai deux questions et vous ferai part du retour d'une expérience profondément marquante. Ma première question concerne la carte scolaire. Un certain nombre de communes souhaitent être rassurées sur la pérennité du dédoublement des classes de CP et CE1 en réseaux d'éducation prioritaire renforcés (REP+) et en réseaux d'é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

Compte tenu du grand nombre de questions que vous souhaitez poser, chers collègues, nous nous concentrerons aujourd'hui sur la rentrée scolaire. Nous aurons l'occasion de poser des questions débordant de ce champ lors de la discussion budgétaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...ns le public et le privé sous contrat me semble devoir être encouragée. Cependant, le système de financement de ces microstructures adaptées à la phobie scolaire est très fragile. Ainsi, la classe créée par l'institution Saint-Stanislas reposait sur un financement par le service d'assistance pédagogique à domicile ; la précarité de ce financement ne lui a pas permis de rouvrir ses portes à cette rentrée, laissant ces élèves et leurs parents désemparés. Si les familles les plus aisées seront à même de trouver une réponse pour leur enfant à Paris ou dans le privé hors contrat – avec les risques qu'implique ce type de structures –, les enfants des autres familles vont être déscolarisés. Monsieur le ministre, en cette rentrée scolaire, quel bilan dressez-vous de l'accueil des élèves souffrant de p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Monsieur le ministre, à l'occasion de votre première vraie rentrée, vous avez montré une réelle ambition en annonçant des réformes qui vont sans doute secouer la grande maison Éducation nationale. Vous avez évoqué une modernisation des ressources humaines, une nouvelle politique de management et même des obligations de résultat. Vous rêvez d'un système tout en souplesse s'accompagnant d'évaluations tous azimuts – évaluation des élèves, des enseignants et des éta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Lors de cette rentrée, je me suis rendue à plusieurs reprises dans des classes dédoublées et ce, à double titre : en tant que députée, dans les établissements de ma circonscription, et en tant que mère accompagnant ma fille dans une classe de treize élèves. Je suis ravie, à ce double titre, de pouvoir constater tout le potentiel de cette école de confiance. Si les objectifs de l'école primaire sont clairement identifi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Nos déplacements et rencontres dans nos territoires confirment que la rentrée s'est globalement bien passée et aura apporté de nombreuses satisfactions aux enseignants, aux élèves et à leurs familles. Toutefois, des interrogations subsistent, en particulier dans les collectivités territoriales, très nombreuses à donner une place prépondérante à leur politique éducative et en faveur de la jeunesse ; mais elles se heurtent à plusieurs difficultés d'ordre matériel et financie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...éjà et, d'autre part, de bien identifier où se trouvent ces besoins. Vous avez annoncé tout à l'heure, monsieur le ministre, que vous ne referiez pas la carte de l'éducation prioritaire avant 2020. Or, depuis la dernière refonte, un collège de ma circonscription est sorti – de manière totalement injuste et arbitraire – des réseaux REP et REP +, ce dont on a pu voir très rapidement les effets. La rentrée dans cet établissement m'interpelle beaucoup. Elle interpelle aussi le corps enseignant, l'équipe pédagogique et les parents : c'est l'avenir des enfants de ce collège qui est en jeu pour cette rentrée. J'allais vous interroger quant à la possibilité de faire rentrer les établissements de ce type dans une nouvelle carte de l'éducation prioritaire mais comme vous comptez geler cette dernière, que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaël Le Bohec :

Monsieur le ministre, afin d'adapter les rythmes scolaires, vous avez décidé, pour la première rentrée, de laisser le choix aux municipalités d'adopter ou non la semaine des quatre jours. 80 % d'entre elles s'y sont résolues. L'objectif est alors de proposer aux enfants des activités abordables pour la journée du mercredi. Depuis septembre, le plan mercredi propose de nouveaux mécanismes. Si, globalement, les communes l'ont accueilli très favorablement, elles n'en ont pas moins exprimé quelques i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Monsieur le ministre, je suis heureuse de vous retrouver en cette période de rentrée. Vous avez déjà répondu largement sur certains points, notamment sur la journée de la laïcité que vous aviez lancée l'année dernière au lycée de Chennevières-sur-Marne, dans ma circonscription. Mais il me reste deux questions à vous poser. Premièrement, il y a un an, presque jour pour jour, alors que vous étiez auditionné par notre commission, je vous avais demandé de porter à bout de bras le ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

Monsieur le ministre, ma question porte sur la ségrégation sociale et scolaire, plus particulièrement au collège ; ce sujet est longtemps resté confidentiel mais commence à émerger dans le débat public en cette rentrée. On le sait, certains établissements sont évités, voire « ghettoïsés », en particulier dans les grandes villes, comme l'ont montré un certain nombre d'études récentes. Pour sortir de cette situation, depuis plusieurs années, des efforts importants ont été engagés dans ces établissements en matière d'offre scolaire, de manière à y attirer des enfants de familles de classe moyenne. Vous-même avez ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Monsieur le ministre, je voudrais d'abord vous remercier de votre engagement fort, franc et vraiment bienvenu en faveur des langues anciennes, des langues qui s'enseignent de façon effectivement très moderne, dont je connais à titre personnel l'importance pour faire réussir des enfants parfois issus de milieux défavorisés. Je vais m'arrêter sur une situation qui perturbe certains parents à la rentrée scolaire. On sait que des problèmes de recrutement des professeurs, des problèmes de gestion des ressources humaines se posent ; certaines classes n'avaient pas d'enseignant à la rentrée. Ce phénomène se résorbe-t-il peu à peu ? Où en est-on ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Bois :

...ositives ; elles contribuent à l'amélioration des conditions scolaires et renforcent, à plus long terme, le goût, l'appétence pour la musique qui est la première pratique culturelle des Français et demeure un puissant levier d'émancipation. Pouvez-vous donc revenir sur les premières retombées de ces différents dispositifs et sur leur montée en puissance ? Je pense bien évidemment au dispositif « Rentrée en musique », et plus particulièrement au plan chorale. Enfin, le Premier ministre m'ayant confié la mission de configuration d'un futur Centre national de la musique, je tiens à vous indiquer que ce futur centre aurait toute sa place pour proposer des actions complémentaires en matière d'EAC visant à faciliter l'accès à la culture dans les zones rurales et urbaines prioritaires, dans le cadre d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...us approuvons le principe, au nom de la lutte contre les inégalités sociales, de la mise en place de ces classes à douze élèves. Mais nous sommes beaucoup plus circonspects sur les moyens mis en oeuvre pour appliquer cette mesure, tant elle nous paraît se faire au détriment des élèves de toutes les autres classes, et plus particulièrement de celles situées en zone rurale. Par exemple, pour cette rentrée scolaire, dans mon département, les écoles en milieu rural paient un lourd tribut aux dédoublements dans les quartiers prioritaires : sur trente-sept retraits de postes, vingt-sept surviennent en milieu rural, dont cinq en zone de regroupement pédagogique intercommunal (RPI). À cela s'ajoute une ponction sur les remplaçants, pourtant indispensables à la continuité du service public. Je précise qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

Monsieur le ministre, permettez-moi de vous féliciter de l'organisation de cette rentrée scolaire et de tous les chantiers que vous avez, ou que vous allez engager. Ce qui fait le plus défaut à nos jeunes issus des quartiers défavorisés sont les savoir-être, et d'une manière générale, les compétences transversales – domaines 6 et 7 du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Pour l'heure, la formation des enseignants se concentre davantage sur les aspects discipl...