Interventions sur "repas"

179 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

La liberté de choix existe. Les cantines proposent systématiquement des repas carnés aux élèves. En tant que législateurs, il nous appartient de rattraper le retard pris par rapport aux attentes sociétales. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Je reviens à mon vécu familial : au repas du dimanche où sont servis un poulet label rouge ou une viande de production locale, on sert bien souvent à la personne végétarienne une galette ou une boulette achetée au supermarché, et cela ne gêne personne. Cela me semble transposable au collectif, en soumettant toutefois le menu végétarien à certaines conditions. Je les ai inscrites, dans l'amendement, en négatif – sans additif, sans coloran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

J'ai à cœur de ne pas stigmatiser systématiquement l'assiette végétarienne par rapport à l'ensemble des repas servis dans nos cantines. La question se pose davantage au regard des additifs, des colorants, des stabilisants et des émulsifiants d'une part, et de la transformation d'autre part, les deux enjeux étant souvent liés. La France a démontré son leadership sur la question des additifs : ainsi a-t-elle été précurseur en interdisant le dioxyde de titane, ce que cette assemblée a voté dans le cadre de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Je voterai cet amendement, même si je suis d'accord avec la rapporteure sur le fait que cette préoccupation ne devrait pas concerner les seuls repas végétariens. On voit bien qu'au travers de cet article, on aborde le manger mieux, qui implique des repas non transformés et le retour, dans toute la restauration collective, à des cuisines internes, les repas livrés étant rarement de qualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

L'ANSES doit rendre en septembre 2021 une évaluation portant sur l'équilibre nutritionnel des repas végétariens pour les différents publics. Si votre idée est judicieuse, et pourrait faire partie de l'expérimentation figurant à l'article 59, je vous demande de retirer votre amendement car il ne semble pas judicieux de l'ajouter ainsi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

Mon amendement me semble plus large que le CS4868 : la méthodologie pour mesurer l'impact sur le climat de tels repas doit s'appuyer sur des bases existantes. Vous mentionnez des critères, que je vous suggère d'ailleurs de transmettre au ministère afin qu'ils soient pris en compte, dont certains me semblent très difficiles à évaluer, comme « l'évolution du coût de dépollution des eaux lié aux activités agricoles permettant l'approvisionnement des établissements concernés ». Il y en a d'autres qui permettront d'é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

L'idée est très intéressante. J'aimerais que nous puissions collectivement disposer d'éléments d'évaluation de la répartition territoriale de ces repas, à la fois en termes de taille et de type de collectivité, ainsi que de nature de territoire. Je vous demande, cependant, de retirer votre amendement en vue de le redéposer en séance afin qu'il puisse toucher l'ensemble des dispositifs que nous voterons alors, et pas uniquement cette expérimentation volontaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

Pour les mêmes raisons, je crois nécessaire de ne pas stigmatiser le repas végétarien. Je vous propose donc de retirer l'amendement afin d'avoir un débat plus large à l'article 60, en vue de la séance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

Vous abordez le repas végétarien d'une manière qui pourrait laisser croire qu'une assiette végétarienne n'est pas équilibrée. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail dit pourtant le contraire. De surcroît, l'équilibre alimentaire de nos enfants se construit certes à la cantine, où ils prennent quatre à cinq repas sur les quatorze de la semaine, mais aussi à la maiso...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Il ne me semble pas que les amendements soient dénués de sens. Je note, pour répondre à l'argument de l'attente des résultats de l'évaluation prévue par la loi ÉGALIM, que si nous avions attendu tous les résultats, l'article n'aurait jamais vu le jour. L'argument ne tient donc pas. Madame Batho, au même titre qu'un repas végétarien, un repas carné peut aussi être équilibré. Ne tombons pas dans la caricature inverse !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

Il s'agit d'un sujet essentiel. Pour faire du repas végétarien un succès dans nos cantines, il faut qu'il soit bon au goût mais également pour la santé, ce qui demande un changement des pratiques de nos cuisiniers. Depuis l'expérimentation d'ÉGALIM, le Conseil national de la restauration collective s'est organisé afin de proposer un guide pour la conception d'un tel repas, qui comprend des recettes. En outre, le Centre national de la fonction pub...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Mahjoubi :

..., et étant moi-même titulaire d'un CAP cuisine, je confirme qu'il y a un grave défaut de formation sur ces sujets, même si ce qui a été annoncé par la rapporteure et par le ministre va dans la bonne direction. J'espère que l'évaluation qui nous sera présentée d'ici à l'examen du projet de loi dans l'hémicycle comprendra des éléments sur les critères de succès des cantines qui ont mis en place le repas végétarien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

...dispositions de la loi ÉGALIM, notamment celle imposant 50 % de produits de qualité et durables dans la restauration collective, ainsi qu'à travers la formation des cuisiniers, notamment dans le cadre du plan France relance, et l'ensemble des dispositifs d'amélioration de la restauration collective. De plus, l'arrêté du 30 septembre 2011, en cours de révision, préconise de servir moins de quatre repas avec une préparation à base de viande, poisson ou œuf contenant moins de 70 % de ces produits. Il existe d'autres moyens que celui que vous proposez pour lutter contre la transformation. Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Comme je crains que vous ne soyez pas très sensibles à l'excellente idée de mon collègue M. Aubert, mon sous-amendement est de repli : il s'agirait de servir – pour commencer – un repas par mois. Il importe de transmettre ce patrimoine culinaire aux nouvelles générations. Dans ma région, en Lorraine, on a vraiment de très bons plats !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJennifer De Temmerman :

...e ne suis pas opposée à la généralisation de la tarification sociale. Néanmoins, comment l'État pourrait-il y apporter une contribution financière ? Pour les calculs, on a tendance à ne considérer que le prix de l'assiette, qui est en général inférieur à 3 euros ; on imagine donc que la tarification à 1 euro, c'est faisable. Or, si l'on ajoute les frais de personnels, le coût du matériel etc., un repas coûte en réalité 8,60 euros – je le sais, parce que j'ai dû déterminer le prix d'un repas pour une personne extérieure dans l'établissement dont j'étais la gestionnaire. Dans le département du Nord, on a réussi à mettre en place une tarification exemplaire – certains élèves ne payent rien pour la restauration scolaire –, mais il faudrait quand même examiner comment l'État pourrait accompagner les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Je partage les interrogations de Mme De Temmerman. J'ai exercé des responsabilités dans une commune rurale, et essayé d'atteindre l'objectif de « faim zéro ». Mais on nous demande en parallèle d'améliorer la qualité des repas, ce qui signifie qu'il faut acheter des produits locaux, plus chers. Si l'on veut tout faire – ce qui est louable –, in fine, ce sont des difficultés financières supplémentaires pour la commune. C'est une équation difficile à résoudre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

Quatre milliards de repas sont préparés par la restauration collective française chaque année. Selon l'Agence de la transition écologique (ADEME), le gaspillage représente une dépense inutile de 2,7 milliards d'euros et un impact en termes d'émissions proche de quatre millions de tonnes de gaz à effet de serre. Les enquêtes montrent que l'inadéquation entre l'offre et la demande est l'une des premières causes de ce gaspil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Je poursuis sur la réservation des repas, dont je suis convaincu qu'elle est l'un des leviers de lutte contre le gaspillage alimentaire. Plus nous allons vers la liberté de choix des menus, plus il faut être responsable. C'est à chacun, et aux familles pour leurs enfants, de l'être. L'amendement propose donc que des collectivités territoriales expérimentent la réservation préalable des repas dans les restaurants scolaires. Il faut conci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

Avis favorable à l'amendement CS4755, défavorable aux autres. Nous avons besoin d'expérimenter pour mesurer l'impact de ces solutions de réservation de repas sur le gaspillage alimentaire et pour évaluer les modalités de réservation de repas en fonction de l'âge de l'enfant et de l'accès au numérique – dont je rappelle qu'il n'est pas assuré partout. Restons-en au stade d'une expérimentation assez large.