Interventions sur "repas"

179 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...sités de disposer d'un outil d'anticipation, d'évaluation et de discussion sur des projets clés. Pour ce qui concerne le programme 231, le soutien à la vie étudiante est, lui aussi, conforté par plus de 3 milliards d'euros pour 2022. En premier lieu, 180 millions d'euros supplémentaires permettront de préserver et de développer les dispositifs de soutien financier destinés aux étudiants, tout en repassant à une logique d'aides ciblées, cohérente avec la sortie de crise. Le ticket restaurant à 1 euro est ainsi maintenu pour les étudiants boursiers et pour certains étudiants non boursiers en situation de précarité, les autres étudiants continuant de bénéficier d'un repas au tarif social unique de 3,30 euros. L'indexation des loyers en résidence universitaire reste gelée, le montant des bourses s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...évisionnelle du nombre d'étudiants boursiers de 2,85 % en 2021 et de 0,21 % en 2022 et, d'autre part, la revalorisation des bourses à hauteur de 1 %, soit un niveau supérieur à l'inflation annuelle. S'agissant des aides indirectes, le soutien se focalise sur les deux premiers postes de dépense des étudiants : le logement et la restauration. Depuis la rentrée 2020, les étudiants peuvent prendre un repas dans un « Resto U » géré par un CROUS pour 1 euro. À compter du 1er septembre 2021 et pour un an, cette mesure sociale est recentrée au bénéfice des étudiants boursiers et des étudiants non boursiers identifiés en situation de grande précarité par des assistantes sociales. Pour les autres étudiants, le tarif d'un repas est maintenu à 3,30 euros malgré l'inflation. La perte de ressources propres e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

...u précédent quinquennat. Le groupe Agir ensemble salue cet effort qui traduit notre engagement constant en faveur de la jeunesse alors que la précarité étudiante s'est fortement accrue pendant la crise. En 2022, plus de 150 millions d'euros supplémentaires seront ainsi investis dans la revalorisation des bourses sur critères sociaux et pas moins de 50 millions seront consacrés au financement des repas à 1 euro. La mesure a été recentrée autour des étudiants boursiers et précaires depuis le 1er septembre dernier et nous nous demandons s'il ne faudrait pas l'élargir, compte tenu des besoins de nombreux étudiants. Le dispositif de tutorat mis en place dans les universités pendant la crise sanitaire est par ailleurs reconduit. Je m'en réjouis, car cet accompagnement permet de lutter contre les si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Métadier, rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...été consacrées à ce secteur essentiel pour l'avenir, soit une perte de près de 380 millions d'euros. J'espère que ces crédits seront pleinement rétablis lorsqu'il sera mis fin à la mission "Plan de relance" . Concernant le volet relatif à la vie étudiante, je tiens à saluer l'augmentation des bourses, l'installation des distributeurs de protections hygiéniques gratuites ou encore le maintien des repas à 1 euro dans les restaurants universitaires. Nous nous interrogeons toutefois sur le fait que ces derniers soient désormais réservés aux boursiers. Toutes les associations s'accordent pour dire que la précarité n'a jamais été aussi grande chez les étudiants. Le coût de la vie a augmenté et, entre la difficulté à trouver un logement abordable et l'envol des prix de l'énergie, c'est sur leur alim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

..., 40,2 % des étudiants en master et 40,3 % des doctorants. Par ailleurs, la précarité dont souffraient déjà les étudiants avant la crise sanitaire s'est considérablement aggravée : renoncement aux soins, difficultés à se nourrir, à se loger, à assumer les dépenses du quotidien et évidemment à étudier sereinement. En réponse à leur détresse, ce PLF marque la fin des aides exceptionnelles comme le repas à 1 euro pour tous les étudiants. Les bourses ne sont revalorisées qu'à hauteur de 1 % alors que l'inflation est de 1,8 %. Le Gouvernement n'investit toujours pas massivement dans les CROUS et l'allocation autonomie jeunesse n'est pas à l'ordre du jour. C'est dommage, car elle permettrait de sortir de la charité. En somme, les crédits de la mission "Recherche et enseignement supérieur " actent l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSouad Zitouni :

...cycle que rencontrent certains licenciés. Lieux d'apprentissage, de découverte, de formation et de recherche, nos universités sont également une enceinte de convivialité, d'échange, de partage. Au-delà de l'enseignement qu'elles dispensent, elles rythment la vie quotidienne des étudiants par le sport, la culture, l'accès au logement et à la restauration. D'où une autre de nos mesures phares : le repas à 1 euro, dispositif qui s'est appliqué à 16 millions de repas et dont le présent texte prévoit le maintien pour les boursiers, ainsi que pour les étudiants en situation de précarité. En effet, l'amélioration des conditions de vie des étudiants est non seulement le gage de leur réussite, mais aussi celui de leur insertion sociale et économique par la suite. Ce n'est pas tout : la crise ayant fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La crise sanitaire a fortement affecté un certain nombre d'étudiants – pas tous –, et le Gouvernement a déployé des réponses massives pour accompagner les boursiers et les non-boursiers : les bourses sur critères sociaux ont été revalorisées et étendues à davantage de bénéficiaires ; des repas à 1 euro ont été proposés à l'ensemble des étudiants dans un premier temps, et ciblent désormais les boursiers – nous y reviendrons ; le nombre de places dans les logements étudiants a été accru ; des protections périodiques ont été distribuées gratuitement ; les budgets des aides spécifiques – ponctuelles ou pérennes, ouvertes pour certaines aux étudiants non éligibles aux bourses sur critères s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

... l'initiative de notre groupe, il s'inscrit dans le prolongement de mon intervention liminaire et concerne la situation de milliers d'étudiants aux conditions de vie extrêmement difficiles, pour lesquels l'alimentation est un sujet critique – cette question, vous le savez, préoccupe un grand nombre d'entre nous. Par cet amendement, nous demandons que tous les étudiants continuent de bénéficier du repas à 1 euro. Le groupe Socialistes et apparentés avait déjà proposé cette mesure lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2021. Elle avait alors été rejetée par l'exécutif, puis reprise en janvier 2021 par le Président de la République et annoncée par le Gouvernement dans le plan de relance. Tous les étudiants ont alors eu accès à deux repas par jour, au restaurant universitaire, au prix ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Comme les deux amendements suivants, l'amendement n° 1454 – qui n'a rien à voir avec le précédent – vise à étendre le bénéfice des repas à 1 euro servis par le CROUS à l'ensemble des étudiants. L'avis défavorable que je formule à son sujet vaudra donc pour les amendements n° 1486 et 1473. Soyons conscients que tous les boursiers ont accès au repas à 1 euro et que les étudiants non boursiers ont la possibilité de solliciter de nombreuses aides auprès des CROUS. Je rappelle que les commissions d'attribution ont lieu toutes les sema...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

…ils peuvent demander à bénéficier des repas du CROUS au tarif de 1 euro, cette aide étant largement accordée. J'ajoute que nous sommes le seul pays au monde à proposer un tarif social unique – les CROUS ne manquent pas de le rappeler. Il n'existe pas un autre pays qui propose aux étudiants des repas au tarif subventionné, déjà très avantageux, de 3,30 euros ! Les CROUS mènent une politique sociale volontariste et proposent des repas dont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Je veux bien vous croire, monsieur le rapporteur spécial, quand vous affirmez que la France est le seul pays au monde à subventionner à une telle hauteur les repas des étudiants – je vérifierai cependant. Je suis personnellement très fière qu'il en soit ainsi, mais je sais que ce n'est pas le cas de cette majorité, qui tente méthodiquement de saper la sécurité sociale et l'assurance chômage !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...in le plus vital de l'être humain, ne relève pas également du même principe d'universalité. Alors que le nombre de personnes qui ont besoin de l'aide alimentaire a atteint un niveau exceptionnel dans notre pays, particulièrement chez les étudiants, il est incroyable que la question ne vous traverse pas davantage l'esprit ! Vous dites que les enfants des députés n'ont pas besoin de bénéficier des repas à 1 euro, mais nous parlons de jeunes majeurs qui n'ont pas toujours les mêmes parcours de vie que leurs parents et qui vivent de manière autonome. Ils devraient donc pouvoir bénéficier d'un dispositif de portée universelle au même titre que les autres étudiants. Voilà ce que nous revendiquons. Nous pensons que les bourses doivent être réévaluées et leurs critères redéfinis pour bénéficier à un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Écoutez, nous continuons à essayer ! Nous sommes nombreux ici à ne pas comprendre pourquoi les repas à 1 euro ne sont pas reconduits. C'était une bonne mesure ! Il n'y en a pas beaucoup qui nous semblent bonnes ; celle-là l'était, donc nous le disons. Nous regrettons que vous y mettiez fin. Vous dites que les étudiants non boursiers mais qui se trouveraient dans une situation exceptionnelle de précarité pourraient demander à en bénéficier ; mais qui est au courant ? Combien de dossiers ont été d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Il faut répondre à ces besoins, car manger est un besoin vital. Réintroduisez cette mesure, puisqu'elle était bonne ! Reconduisez les repas à 1 euro pour tous les étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

... mais nous voyons aussi chaque semaine les files d'attente qui s'allongent devant les épiceries solidaires et les distributions de nourriture. On y trouve des étudiants dont les parents ne peuvent pas forcément les aider ou ne sont plus avec eux pour les soutenir. C'est pourquoi nous proposons de prolonger la mesure exceptionnelle mise en place par le Gouvernement, en accordant aux étudiants deux repas à 1 euro par semaine dans les restaurants universitaires du CROUS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...e résoudre. En effet, si la restauration étudiante pose un problème spécifique, c'est d'abord parce que nos jeunes concitoyens ne peuvent pas se nourrir comme les autres, faute d'argent après avoir payé tout le reste, faute de cuisine dans leurs logements exigus, faute de temps après les cours et les transports. C'est ensuite parce que la restauration universitaire, seule à même de proposer des repas complets et équilibrés à un prix raisonnable, n'est pas accessible à tous les étudiants, mais seulement à certains en fonction de leurs lieux de vie et d'études. Le ticket restaurant étudiant n'est pas une solution. C'est un vieux marronnier de l'Union nationale interuniversitaire (UNI), un syndicat historiquement hostile à la démocratisation de l'enseignement supérieur. Avec un ticket restaura...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

...miner une proposition de loi visant à créer un ticket restaurant étudiant. Après une telle tempête sanitaire qui s'abat sur la maison en paille qu'est la condition étudiante, on commence par se dire : « pourquoi pas ! ». En effet, la crise a mis en lumière ces « zones blanches » sur le plan de la restauration universitaire qui ont empêché un certain nombre d'étudiants de bénéficier de l'accès au repas à 1 euro mis en place par le Gouvernement. Le ticket restaurant viendrait donc compenser cette inégalité en leur proposant de débourser 3,30 euros – ce qui correspond au prix d'un repas au resto U avant les mesures liées au covid-19 – tandis que l'État, par l'intermédiaire des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS), financerait également 3,30 euros. La valeur du ticket ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

...s. Le soutien de l'État a été global et concret. Au cours de notre mission flash sur le financement des CROUS avec Muriel Ressiguier, nous avons pu constater le travail exceptionnel réalisé par leurs agents – je tiens ici à les remercier. Pour lutter contre la précarité alimentaire des étudiants, le Gouvernement, au travers des CROUS, a permis aux étudiants, boursiers ou non, de bénéficier d'un repas complet à 1 euro. En cette rentrée universitaire, les repas à 1 euro sont maintenus pour les étudiants boursiers et pour ceux qui rencontrent des difficultés financières. Les autres bénéficient d'un repas au tarif social de 3,30 euros. Cette offre de restauration est disponible dans l'ensemble des 800 structures qui maillent le territoire, et 2,6 millions d'étudiants y ont accès dans leur enviro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Levy :

...récarité numérique et dans l'impossibilité de garder leur job d'appoint. Manger à leur faim est devenu un réel problème. La crise sanitaire nous a donc prouvé, si besoin était, que les lieux de vie étudiante que représentent les restaurants universitaires ont une utilité sociale essentielle. D'ailleurs, leur fréquentation est en constante hausse, entre 8 et 10 % par an. Garantir aux étudiants un repas diversifié, équilibré, sain pour 3,30 euros voire 1 euro sous certaines conditions, est une mission que l'État, par l'intermédiaire du CNOUS, doit au minimum remplir. Mais nous savons, et les auditions menées par la rapporteure en attestent, que le système est perfectible, car si le dispositif est universel, son accès ne l'est pas. Nous en venons au cœur du sujet de la proposition de loi. Les vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

La crise de la covid a incontestablement été un révélateur de la précarité étudiante. Celle-ci touche l'intime, en particulier les besoins essentiels selon la pyramide de Maslow, tels que se nourrir ou encore rester propre. De nombreuses initiatives ont vu le jour : repas à 1 euro, aides financières directes, produits d'hygiène comme les protections gratuites, épiceries solidaires. Je veux saluer en particulier la mobilisation de tous les CROUS de France, puisque beaucoup de choses ont été faites pour essayer d'accompagner au mieux nos étudiants. Au demeurant, il faut aller plus loin, instaurer des dispositifs plus stables et trouver des solutions plus pérennes. ...