Interventions sur "repas"

179 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure :

Au travers de ces amendements d'appel, vous interpellez le ministre sur la révision de l'arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire, qui prévoit la taille adaptée des portions. Je le laisse répondre sur l'état d'avancement des travaux. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch, présidente :

... de la vie étudiante. Elle est accompagnée de M. Clément Cadoret, directeur de projets du CNOUS. Le CNOUS a, en effet, pour mission de faciliter les conditions de vie des étudiants en termes de logement, de bourses, de restauration et d'aides sociales. Je rappelle que 26 centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) gèrent environ 175 000 logements et distribuent 69 millions de repas par an et 50 millions d'euros d'aides ponctuelles aux étudiants en difficulté. Le CNOUS se trouve donc en première ligne pour apporter une aide aux étudiants lors d'une crise comme celle-ci et il a pris plusieurs mesures lors du confinement avec, notamment, le maintien du versement des bourses, la suspension des loyers des logements étudiants dès le mois d'avril 2020 et l'abondement des aides d'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch, présidente :

...re l'obésité et que vous prôniez une alimentation équilibrée. La crise sanitaire ne constitue-t-elle pas l'opportunité de renforcer ces actions ? Par ailleurs, dans une précédente audition, nous avons évoqué la mise en place d'une cellule de crise permanente qui permettrait aux étudiants en souffrance d'échanger avec un adulte référent, un psychologue, un infirmier ou un médecin. Sachant que les repas à un euro attirent un grand nombre d'étudiants, ne serait-il pas pertinent d'aménager un lieu dans le restaurant pour que ces professionnels de santé échangent avec les étudiants sur leur santé mentale ? Je me demande, en effet, comment vous pouvez identifier le jeune qui ne va pas bien ou celui qui s'isole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain, rapporteure :

... renforcée (REP+) – de mémoire, seulement 17 % des enfants des milieux plus favorisés ne fréquentent pas la cantine. Au sein des établissements classés en REP, les trois quarts des enfants pauvres ne vont pas à la cantine parce qu'elle est trop chère. Relevons également que le fait pour un enfant de ne pas manger à la cantine oblige généralement sa mère à rester à la maison pour lui préparer son repas, ce qui empêche de nombreuses femmes de se socialiser et de chercher un emploi. En permettant aux personnes concernées de sortir de cette situation, notre proposition revêt donc un aspect vertueux supplémentaire, relatif à l'égalité hommes-femmes. Derrière les chiffres, il y a des conséquences graves en termes de santé publique. L'obésité infantile progresse d'année en année sous les coups de bo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaël Le Bohec :

...nitaire de premier plan. Cependant, j'estime que vous avez oublié un point fondamental au sujet des cantines scolaires, à savoir qu'il s'agit d'un service profitant avant tout aux enfants eux-mêmes et à leurs apprentissages : si la cantine est si importante, c'est parce qu'il est impossible d'apprendre quand on a le ventre vide. Pour les trois millions d'enfants pauvres que compte notre pays, le repas pris à la cantine est parfois malheureusement le seul vrai repas qu'ils prendront au cours d'une journée. Pour moi, c'est donc essentiellement pour garantir à tous les enfants des conditions d'apprentissage correctes qu'il est nécessaire de faire évoluer la tarification des cantines scolaires. En avril 2019, sous l'impulsion des députés du groupe La République en Marche, ayant donné lieu à un dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

...ue recouvre cette appellation de « cantines vertueuses » ? Nous partageons tous l'objectif de proposer aux enfants des écoles une alimentation saine et durable ; cependant, force est de constater que cette proposition est marquée par quelques dérives idéologiques et politiques, sur lesquelles nous reviendrons. Dans l'exposé des motifs, nos collègues citent des chiffres marquants – un milliard de repas servis chaque année à 8 millions d'élèves –, mais évoquent également une pauvreté accrue, un triangle vertueux entre producteurs, consommateurs et collectivités territoriales, le tout en tenant compte de l'urgence écologique. Si nous ne pouvons que partager ce diagnostic, il n'en est pas de même du remède à prescrire. La première mesure proposée est celle de la gratuité de la restauration collec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

...ustice sociale sont des sujets chers au MODEM. En traitant des cantines scolaires, vous abordez la question essentielle de l'accès de nos enfants à une alimentation de qualité dans le cadre scolaire. Depuis le début du quinquennat, nombre d'initiatives ont été prises, signe que ce parlement a bien conscience de cet enjeu. L'école joue, à cet égard, un rôle primordial, tant au regard du volume de repas distribués que de la sensibilisation à une bonne alimentation qu'elle peut accomplir. De nombreuses initiatives locales existent déjà – comme la Semaine du goût, la préparation de produits issus de l'agriculture biologique, ou encore la multiplication, à l'initiative de certaines collectivités territoriales, du recours aux circuits courts – et la puissance publique les encourage. Il est impérati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...port sanitaire d'une politique permettant à toutes les familles d'accéder aux cantines scolaires n'est plus à démontrer. On sait à quel point influent sur la vie scolaire, sur les apprentissages et sur la capacité à être réceptif et concentré la lutte contre l'obésité, la malbouffe et l'absentéisme médical, et l'accès aux apports nutritionnels. Certaines études montrent que le fait de partager un repas augmenterait la quantité d'aliments absorbés, ce qui limite le grignotage, source de problèmes sanitaires qui collent aux inégalités sociales. Le temps de la cantine est aussi celui d'une expérience de socialisation importante, au cours de laquelle les différences peuvent s'estomper au profit d'un sentiment d'appartenance à un groupe. L'organisation de repas pris en commun et reposant sur des rè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...ro. Sans doute faudrait-il aller plus loin en étendant le zonage concerné, mais il ne paraît pas opportun que la solidarité nationale finance la cantine de foyers aux revenus confortables. Chaque nouvelle dépense publique nous impose d'appliquer le principe de bonne gestion. L'article 4 vise à élever les seuils de produits de qualité et issus de l'agriculture biologique que doivent respecter les repas servis en restauration collective. Ne devrions-nous pas laisser les dispositions concernées, qui ne s'appliquent que depuis peu, porter leurs fruits avant de les réformer ? Pour financer vos autres mesures, vous créez une taxe supplémentaire assise sur le chiffre d'affaires des entreprises phytopharmaceutiques. Si j'entends bien votre objectif de faire d'une pierre deux coups, une telle création...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Plus d'un milliard de repas sont distribués en France tous les ans dans les établissements scolaires. La cantine, parce qu'elle touche à l'alimentation de centaines de milliers de jeunes, peut constituer à la fois un puissant levier d'action pour protéger et améliorer la santé publique, un outil au service de l'environnement ainsi qu'un puissant vecteur de relance d'une économie de proximité basée sur les circuits courts et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Je ne suis pas favorable à la gratuité des repas dans le cadre scolaire. Certes, les communes appliquent des tarifs dégressifs, au point que la cantine pour les enfants est presque gratuite. Dans l'établissement où j'exerçais avant d'être élue, le huitième et plus bas tarif correspondait à un prix par repas de 0,13 euro ; je facturais donc 2,50 euros par mois, qui n'étaient, bien entendu, ni réclamés ni payés. Faire de la restauration scolaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Cet amendement vise à passer d'un choix hypothétique à une priorité réelle donnée aux projets locaux et aux circuits courts dans le choix des produits à destination des repas servis dans les restaurants collectifs. Cela correspond parfaitement aux objectifs du Gouvernement en matière de santé publique, de protection de l'environnement et de redynamisation de l'économie locale par la priorité donnée aux acteurs de proximité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...internationalisation et la diversification de Sodexo ne lui ont pas fait abandonner son métier d'origine : la restauration collective dont nous allons parler ce matin. Ses différentes activités liées à la restauration, désormais élargies au-delà de la restauration collective stricto sensu, représentent toujours plus de la moitié du chiffre d'affaires. En France, Sodexo est responsable de 300 000 repas environ chaque jour. Notre commission d'enquête se devait d'aborder la question de la restauration collective pour laquelle les aliments industriels ou transformés représentent une source d'approvisionnement, certes non exclusive, mais quantitativement très importante. Mesdames, vous nous direz quelles ont été et quelles sont les grandes évolutions en cours de la restauration collective. Dans u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...és et ultra-transformés issus de l'alimentation industrielle sur l'émergence de pathologies chroniques comme l'obésité et le diabète. Quelle est la position d'une entreprise comme Sodexo face à ces problématiques émergentes ? Aujourd'hui, on ne peut plus se contenter de parler de sel, de sucre et de gras. Cela vous conduit-il à changer vos pratiques, vos modes de production, la composition de vos repas, et à choisir des produits moins transformés ? C'est compliqué dans la mesure où la transformation des aliments bruts n'est sans doute pas très répandue dans la restauration collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Quel est le prix de revient moyen d'un repas ? Comme le marché de la restauration collective est très concurrentiel, il est important de savoir quelle est la pression du prix sur la qualité de ce qui peut être proposé dans les assiettes. Vous dites faire très attention aux produits bruts, à la qualité nutritionnelle, aux aliments ultra-transformés : c'est un peu le monde idéal… Mais on sait aussi que dans ce marché concurrentiel, les marge...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Vous avez au moins une fourchette de prix et vous pouvez nous dire si le coût d'un repas à l'école primaire ou dans un restaurant d'entreprise est de deux ou de quinze euros. Pour ma part, j'ai une petite idée, mais je préférerais qu'elle ne soit pas fausse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

On se doute bien que, comme vous produisez énormément de repas chaque jour, il vous est compliqué d'allier nutrition, qualité des produits et santé publique. Le rôle de l'alimentation industrielle dans l'émergence de l'obésité est avéré. Jusqu'où comptez-vous aller dans la lutte contre cette pathologie ? Il faut savoir qu'énormément de repas sont pris en dehors de la maison. Au-delà de la livraison des repas, vous devez jouer aussi un rôle éducatif : contrib...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...monsieur le ministre, « qu'aucun des élèves inscrits dans l'enseignement agricole privé sous contrat » ne « être pénalisé » par l'article 11. L'heure est venue de passer de la parole aux actes. La question du financement doit être éclaircie, car elle peut être source de grandes inégalités. Selon l'étude d'impact du projet de loi, mes chers collègues, le surcoût sera au minimum de 40 centimes par repas, ce qui est loin d'être négligeable pour le budget des parents, qui sont parfois eux-mêmes des agriculteurs en difficulté. Imaginez que, pour une famille de deux enfants, à raison de 181 jours d'école, cela représente une augmentation de 145 euros. On ne saurait comprendre que ce surcoût soit pris en charge par l'État ou par les collectivités pour certains élèves et que, pour d'autres, il reste ...