Interventions sur "rurale"

94 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... seconde fraction sur la première. C'est une bonne chose, car cela donnera davantage de clarté et de simplicité à la procédure d'attribution et permettra d'avoir au niveau des départements le même effet de levier que celui que génèrent les dotations du bloc communal. Avec l'article 46, une quatrième fraction de la dotation pour la protection de la biodiversité sera créée au bénéfice des communes rurales situées dans un parc naturel régional et le périmètre de la fraction Natura 2000 sera étendu, contribuant ainsi au verdissement des concours de l'État aux collectivités. La répartition de la DGF, ou dotation globale de fonctionnement, qui fait l'objet de l'article 47, se caractérise cette année par une progression de la péréquation encore plus forte qu'en 2021, avec 230 millions d'euros supplém...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

... de collectivités locales ne fut pas que négative et l'honnêteté m'oblige à saluer l'effort réalisé sur les dotations de soutien à l'investissement qui ont sensiblement progressé durant ce quinquennat et que je souhaite durables. Vous avez par ailleurs maintenu la progression des dotations de péréquation que sont la dotation de solidarité urbaine et de cohésion (DSU) et la dotation de solidarité rurale (DSR), sans changer toutefois le financement. Ce sont les collectivités elles-mêmes qui paient l'augmentation de la péréquation. Je salue aussi, malgré nos divergences, la qualité du travail et des échanges que nous avons pu avoir avec nos rapporteurs et le Gouvernement sur ces questions, et je sais que vous partagez, à défaut de toutes les solutions, un certain nombre de constats. J'en viens à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

...t de 2,5 milliards d'euros, dont 950 millions d'euros de DSIL exceptionnelle pour le financement de la transition écologique – à laquelle les communes prendront toute leur part –, de 950 millions d'euros pour la rénovation thermique des bâtiments communaux et départementaux et de 600 millions d'euros de dotation de soutien aux investissements des régions. Enfin, les communes et intercommunalités rurales ont bénéficié, sur la durée du quinquennat, de plus de 5,2 milliards d'euros de DETR contre seulement 3,5 milliards d'euros sous la précédente législature. L'État, mes chers collègues, joue bien son rôle de premier partenaire des collectivités locales pour accompagner et faire levier sur l'investissement public, générateur de croissance et d'emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

...e paraît aussi nécessaire d'évoquer la DETR. Madame la ministre, nous avons déjà eu l'occasion de vous alerter sur l'impérieuse nécessité d'engager une réforme des critères d'éligibilité à cette dotation. Dans mon département de Seine-et-Marne, de trop nombreuses communes situées en secteur « ville nouvelle » continuent d'être éligibles à cette subvention, ce qui se fait au détriment des communes rurales. Nous devons travailler sur ce sujet. J'en viens à mon dernier mot : soutien. Nous avons beaucoup parlé du soutien de l'État aux collectivités territoriales, à juste titre. Il a répondu présent et nous nous en félicitons. Je veux surtout insister sur le soutien quotidien apporté par les collectivités à nos concitoyens, chacune à son niveau a joué un rôle central et je tiens à leur rendre un hom...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

... de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et du plan de relance. Les frais liés aux études au titre de la maîtrise d'œuvre représentent près de 30 % du coût global d'une opération. À cet égard, une réforme du FCTVA pourrait porter sur certaines dépenses de fonctionnement, très proches de la section de l'investissement. Je voudrais enfin revenir sur les zones de revitalisation rurale. Je maintiens qu'il n'est pas possible de supprimer ce dispositif, comme l'a préconisé un rapport parlementaire malheureux, puisqu'il est à ce jour le seul en mesure d'améliorer l'attractivité de nos zones rurales. Joël Giraud a suggéré en commission que cela pourrait faire l'objet d'une proposition de loi. Je m'engage à la déposer en espérant toutefois pouvoir disposer de chiffres objectifs de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...les 24 656 communes surcompensées, qui doivent se joindre à l'État pour alimenter le fonds national bénéficiant aux communes sous-compensées, présentent un profil similaire, c'est-à-dire que le produit de la taxe d'habitation y était structurellement faible en raison de valeurs locatives peu élevées, de taux très bas ou d'une faible densité démographique. Il s'agit quasi exclusivement de communes rurales ou périurbaines. Par ailleurs, l'incidence du mécanisme s'amplifie avec le temps, puisque la dynamique des bases des communes surcompensées se trouve ainsi partagée avec les communes sous-compensées. Nous sommes donc en train d'organiser à l'échelle nationale un transfert de richesse fiscale de la ruralité vers les zones urbaines. Permettez-moi de vous lire un extrait du rapport : « Dans le con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

Je salue également le travail très important de M. le secrétaire d'État s'agissant de la dotation en faveur de la biodiversité. Je rappelle que la question des aménités rurales a été posée par l'Agenda rural : un très gros travail a été accompli pour en définir les contours et les valoriser. Je note donc favorablement le doublement de la dotation qui correspond, en définitive, à une juste reconnaissance du rôle que jouent les territoires ruraux dans l'amélioration de la qualité de l'eau, de l'air et de la vie de façon générale. Il s'agit, à mon sens, d'une perspective ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Il est proposé de restreindre l'éligibilité à la DETR aux communes rurales au sens de la grille de densité de l'INSEE. Beaucoup de progrès ont été faits, depuis deux ans, sur la définition de la ruralité. Une définition fait consensus. Elle va permettre de dresser des comparaisons au niveau européen, ce qui est une bonne chose. Mais pour l'instant, cette nouvelle définition est très peu utilisée. Le secrétaire d'État a rappelé qu'elle entrait en jeu pour un élément, à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

L'an dernier, nous avions déposé un amendement tendant à ce que les communes qui appartiennent à une métropole en France soient inéligibles à la DETR. Après débat, nous l'avions retiré. Nous proposons aujourd'hui le même mécanisme, en y adjoignant un élément important. Exclure toutes les communes appartenant à une métropole peut avoir pour effet d'exclure des communes rurales. Nous proposons donc que toutes les communes appartenant à une métropole soient inéligibles à la DETR, sauf si elles répondent au critère de densité au sens de l'INSEE. Prenons l'exemple de la métropole clermontoise, la seule du Puy-de-Dôme, qui regroupe vingt et une communes : cet amendement exclurait dix-neuf communes et en garderait deux, qui sont effectivement rurales. Il serait donc logique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Je maintiens mon amendement qui suscite, me semble-t-il, une certaine incompréhension. Vous dites, monsieur le secrétaire d'État, qu'il rendrait impossible la réalisation de certains projets dans des communes rurales. Or cet amendement prévoit justement que ces communes continuent de bénéficier de la DETR.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYolaine de Courson :

L'amendement de Mme Pires Beaune et M. Jolivet est très intéressant. En tant que membre de la commission DETR de mon département, j'ai constaté que 15 % du montant total de cette dotation était versé à des communes périurbaines dont les projets ont un coût moyen de 51 000 euros. Dans ma circonscription, qui compte 343 communes – c'est dire si elle est rurale –, le coût moyen du projet d'une commune est, lui, seulement de 31 000 euros. Les communes périurbaines, qui disposent déjà de nombreux équipements, construisent par exemple des gymnases alors que les communes rurales choisissent des projets réellement essentiels pour la vie de leurs habitants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

...st parce que l'enveloppe ne le permet pas. Alors que l'on sort de la crise sanitaire, nous devons sans doute prendre conscience qu'une petite révolution s'opère dans notre pays : auparavant on cherchait d'abord un travail puis, dans un deuxième temps, un logement à proximité de ce travail, aujourd'hui on cherche peut-être le logement en premier, et le travail ensuite. Autrement dit, les communes rurales ont un meilleur pouvoir d'attraction. D'après une étude du MEDEF, le Mouvement des entreprises de France, et de la CPME, la Confédération des petites et moyennes entreprises, 37 % des salariés du secteur marchand pourraient être amenés à se déplacer, ce qui signifie que les communes rurales devront se doter d'équipements pour accueillir ces populations. Il est important de penser à elles et sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Jerretie, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... lors que l'on s'efforce d'opérer des péréquations au niveau des ensembles intercommunaux, et même si je comprends votre raisonnement, il ne me semble pas souhaitable d'établir des distinctions entre communes au sein d'un même ensemble, et donc d'exclure certaines communes au profit d'autres. En outre, cela reviendrait à opposer d'un côté la ville-centre et de l'autre l'extérieur et les communes rurales. Or toutes nos communes sont membres d'EPCI, de communautés de communes, de communautés d'agglomération, de métropoles. Nous savons donc à quel point il est difficile de garantir qu'on ne traite pas différemment les uns et les autres au sein de ces différents ensembles. C'est pour ces deux raisons que, même si je partage votre point de vue concernant la densité, je suis défavorable à cet amende...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStella Dupont :

...ganisation territoriale de la République (NOTRE), il en reste 177 aujourd'hui et le mouvement se poursuit, ce qui montre que les initiatives des voisins donnent des idées. Cette réorganisation territoriale est une véritable révolution en Maine-et-Loire. Je pense que c'est très intéressant pour le pays que des élus s'investissent et innovent d'une telle manière, y compris et surtout dans les zones rurales. Mais force est de constater que ces grandes communes nouvelles, qui comptent jusqu'à 25 000 habitants, ne sont en fait constituées que de villages ou de bourgades de 2 000 à 3 000 habitants. On est donc vraiment dans la ruralité classique, la densité étant celle que vous avez évoquée, madame la ministre. Je remercie M. le secrétaire d'État ici présent de s'être rendu dans mon département, nota...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Ces amendements n'ayant pas été examinés en commission, vos rapporteurs spéciaux expriment un avis de sagesse à titre personnel. Tout d'abord, alors que nous déplorons régulièrement la complexité de la DGF et l'accumulation de règles de toutes sortes, on propose ici une nouvelle exception pour les communes de 10 000 habitants ou plus qui, dans certains cas, resteraient encore des communes rurales. Deuxièmement, je tiens à saluer ce qui est fait dans le Maine-et-Loire et je suis très favorable à ce que les communes se regroupent. Je note d'ailleurs qu'après ces amendements, d'autres vont proposer également de renforcer le soutien aux communes nouvelles, et je rappelle qu'un programme spécifique prévoit l'augmentation de la DGF pendant trois ans et le maintien des dotations pour ces commu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Je suis très préoccupée parce que je pense qu'un tel amendement du Gouvernement mérite pour le moins des simulations. Je rappelle qu'aujourd'hui, 94,5 % des communes de France touchent la dotation de solidarité rurale… On atteint vraiment la limite du système. Si on définit une commune rurale en reprenant la définition INSEE, c'est-à-dire en fonction de la densité, une commune de 10 000 habitants peut être rurale. Je rejoins l'avis de sagesse du rapporteur spécial parce qu'il me faut plus d'éléments pour me prononcer sur cet amendement. J'aimerais savoir, par exemple, quelles seraient demain, à droit constant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStella Dupont :

...as, monsieur le rapporteur spécial, de donner aux communes nouvelles à la fois fromage et dessert. Une commune comme Brissac-Loire-Aubance qui compte 11 000 habitants, si les choses restent en l'état, est privée à la fois de fromage et de dessert ! Si on considère que ce modèle d'organisation a du sens et mérite d'être étendu, il faut alors adapter le droit actuel pour que les communes nouvelles rurales, c'est-à-dire celles dont la densité est conforme à la définition de la ruralité, puissent continuer à bénéficier de la dotation de solidarité rurale. Sinon, il y a plus aucun intérêt à adopter ce dispositif et on arrête de faire des communes nouvelles en zone rurale. Voilà le problème qui se pose aujourd'hui et j'insiste sur le fait que c'est vraiment un amendement important pour notre départem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Hemedinger :

...oles et forestiers. Pénaliser les bons élèves risquerait de transformer la décroissance foncière en décroissance économique. Par ailleurs, il a été répété à plusieurs reprises qu'il fallait verdir les villes – j'en conviens –, remplir les dents creuses – j'en conviens également – et lutter contre l'étalement urbain. Mais comment faire dans les villes moyennes, les petites communes et les communes rurales, pour atteindre tous ces objectifs en même temps ? C'est un peu la quadrature du cercle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Les territoires ruraux feront les frais de cette politique. C'est pourquoi mon amendement demande que l'on tienne compte, dans le schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires et dans les principes de consommation d'espaces, des communes rurales situées en zone de revitalisation rurale (ZRR) ou qui ont perdu des habitants depuis plusieurs années. Sinon, on coupe court à toute possibilité de reprise de vitalité dans ces territoires ruraux. Il faut donc poser quelques principes qui permettront, au moins, de faire valoir le devenir des territoires ruraux en faisant en sorte de ne pas interdire complètement toute construction. Car, c'est bi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Causse, rapporteur de la commission spéciale pour les chapitres III à V du titre IV :

Je ne suis pas non plus d'accord avec vous sur le fait que la déclinaison SRADDET, SCOT, PLU ou PLUI aboutirait à ce que les plus petites communes aient zéro droit à artificialisation. Nous ne donnons aucune consigne en ce sens : nous ne passons pas à zéro puisque nous visons une division par deux. Pour avoir été membre d'un SCOT, je peux vous assurer que les maires des petites communes rurales s'en sortent beaucoup mieux que ceux des grandes communes parce qu'ils sont plus nombreux et beaucoup plus forts. Avis défavorable à votre amendement.