231 interventions trouvées.
.... Par courrier en date du 21 juillet dernier, monsieur le Premier ministre a fait savoir à monsieur le président de l'Assemblée nationale qu'il souhaitait que notre commission, en application de l'article L. 1451-1 du code de la santé publique, procède à votre audition dans la perspective de votre renouvellement aux fonctions de président du conseil d'administration de l'Établissement français du sang (EFS). Cet établissement public administratif, créé par la loi du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l'homme, a pour mission de gérer le service public transfusionnel. Vous dresserez le bilan de votre action et tracerez des perspectives pour l'EFS. Les commissaires souhaiteront certainement savoir aussi...
Quelques observations, monsieur le président, pour donner suite à votre plaidoyer en faveur de l'établissement public que vous présidez depuis 2012. La mission essentielle de l'EFS est d'assurer l'autosuffisance nationale en produits sanguins labiles, avec le souci permanent de sécurisation de la chaîne transfusionnelle d'une part, du respect des principes qui font notre fierté d'autre part. L'EFS est l'un des pivots du système de santé français ; son modèle éthique, fondé sur le bénévolat, l'anonymat, le non‑profit et le volontariat, nous est propre. Compte tenu de son positionnement central dans la chaîne de soin, l'Établissemen...
Le groupe La République en Marche fait siennes les observations de notre collègue Stéphane Viry. Assurer la sécurité de la chaîne transfusionnelle, la qualité des produits sanguins et l'autosuffisance, telles sont les missions de service public premières de l'EFS qui, au-delà de ses activités de collecte et de distribution des produits sanguins, approvisionne également le LFB en plasma et qui est un acteur reconnu dans les domaines de la recherche sur la thérapie cellulaire et l'activité thérapeutique. Le 18 septembre dernier et ce matin encore, vous avez, monsieur le ...
Le groupe Les Républicains vous a entendu souligner que les réserves françaises de sang sont au plus bas depuis dix ans et que la collecte est ralentie par la crise sanitaire alors que les besoins dans les hôpitaux sont au plus haut. Cette situation est très inquiétante. Nous traversons une crise sanitaire sans précédent et la collecte doit se poursuivre. Le don de sang est une problématique de santé publique majeure. Dix mille dons sont nécessaires chaque jour pour soigner plus d'u...
Je vous remercie, au nom du groupe du Mouvement Démocrate et apparentés, pour cette intéressante présentation. Dans mon territoire, où la Maison du don a été fermée, la possibilité de faire un don de sang est réduite à deux à quatre demi-journées. Cette situation s'explique par la pénurie de médecins. Comment, alors, rendre l'EFS plus attractif pour les médecins ? Si l'on n'y arrive pas, ne faudrait-il pas faire évoluer la présence médicale en développant le nombre d'infirmières de pratique avancée ? Comment comptez-vous séduire de nouveaux donneurs ? Je me suis rendu compte, pour avoir une fille...
Le groupe UDI et Indépendants juge cette rencontre importante parce qu'elle nous donne aussi l'occasion de rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui, par un engagement personnel et citoyen, apportent la vie. 4 % seulement de la population qui peut donner son sang le fait, alors que 10 000 dons sont nécessaires chaque jour pour répondre à la demande. Aux côtés de l'EFS, des milliers d'associations s'affairent pour garantir le nécessaire maintien des principes de solidarité et de gratuité des dons du sang et assurer l'autosuffisance en produits sanguins de notre pays ; la Fédération française pour le don du sang bénévole compte plus de 750 000 adhérents et ...
Je souhaite en préambule rappeler au nom du groupe Agir ensemble l'importance du don du sang, acte de solidarité et de générosité à encourager. Il faut faire connaître la nécessité de donner son sang : il en va de la bonne prise en charge des malades, quelque 500 000 personnes en moyenne recevant chaque année une transfusion sanguine. Donner son sang pour un inconnu, c'est aussi rappeler ce qui nous lie et cela contribue, modestement, à se sentir membres d'une même communauté. Le don de ...
...ur vous interroger sur la situation à La Réunion, où la crise sanitaire a eu un fort impact sur la collecte. Le nombre de dons, qui n'avait pas beaucoup diminué en avril et en mai, connaît une baisse à retardement inquiétante ; avez-vous étudié la question ? Si cette décrue devait durer, par un effet de la crise sanitaire qui se prolonge, quelles solutions prendriez-vous pour éviter la pénurie de sang sur l'île ? Le problème est aggravé par le fait que l'EFS de La Réunion fournit des stocks de sang à Mayotte, où les collectes sont compliquées par le paludisme endémique. Des solutions ont-elles été prévues pour Mayotte au cas où les dons de sang continueraient de se raréfier à La Réunion ?
...sation du corps humain. Quels objectifs sont atteints et quel chemin reste à parcourir ? Je salue l'action menée par tous vos collaborateurs qui se rendent sur le terrain et que nous rencontrons dans nos communes, grandes ou petites. Alors que la pandémie de covid‑19 nous fait nous interroger sur la souveraineté sanitaire de la France et sur les moyens de garantir notre autosuffisance en produits sanguins labiles, le don du sang, engagement citoyen, n'est pas anodin. Certaines collectivités locales font beaucoup pour faciliter et favoriser la collecte. Certaines entreprises permettent à leurs salariés de donner leur sang sur leur temps de travail ; faut-il modifier le code du travail pour généraliser cette possibilité ? Quelles mesures prendre pour attirer plus de jeunes gens vers le don du s...
Je vous remercie pour les mots que vous avez prononcés au sujet des donneurs, de leurs associations et des bénévoles. Mais, pour participer dans la mesure du possible aux assemblées et aux comités du département des Ardennes, très généreux en dons de sang, je dois vous dire que sur le terrain tout n'a pas été rose ces dernières années. Là comme ailleurs, les députés ont parfois pris des volées de bois vert au sujet de l'organisation nouvelle de la communication et des collations. Dans les comités locaux, le mécontentement affleure parfois. De plus, la crainte est évoquée que l'on en vienne à la rémunération du don. Alors que les media se focalisen...
Donneuse de sang, j'ai apprécié l'organisation adoptée par l'EFS depuis l'apparition de la pandémie : inscription numérique, créneaux horaires de don précis communiqués par SMS, appels téléphoniques personnalisés... Ces bonnes pratiques seront-elles maintenues au-delà de la crise ? D'autre part, le contrat d'objectifs et de performance 2020–2024 de l'Établissement prévoit une réorganisation de la collecte qui pa...
...t nos territoires et leur permettent en partie de s'autofinancer. Aussi, j'aimerais vraiment connaître les raisons qui ont conduit à réduire ce financement. Cet arbitrage a suscité énormément d'incompréhension, parce que le dispositif a toujours très bien fonctionné. D'autre part, peut-être est-ce une évidence pour vous, mais j'aimerais vous entendre dire clairement que la rémunération du don de sang ne saurait être une option en France. On voit comment, dans certains centres commerciaux en Suisse, aux États-Unis ou ailleurs, la marchandisation d'éléments du corps humain, conduit malheureusement certains à mentir sur les déclarations préalables à un don qui devient un business assez malsain.
L'article 6 encadre le prélèvement de cellules souches hématopoïétiques sur un mineur ou un majeur protégé au bénéfice d'un de ses parents. Les cellules souches hématopoïétiques sont des cellules pluripotentes utilisées pour traiter des lymphomes, des leucémies, ou encore des cancers du sein. Elles sont prélevées dans la moelle osseuse, dans le sang, ou dans le sang placentaire. Actuellement, par dérogation au principe d'interdiction de tout prélèvement de ces cellules sur un mineur ou un majeur protégé, celui-ci est possible au bénéfice d'un frère, d'une soeur, ou, à titre exceptionnel, d'un cousin germain, d'une cousine germaine, d'un oncle, d'une tante, d'un neveu ou d'une nièce. L'article 6 envisage d'étendre la possibilité, pour un min...
Je soutiens cet amendement de suppression, car autoriser le prélèvement sur une personne majeure protégée revient à méconnaître la nécessité d'entourer ces personnes d'un surcroît de protection. Je regrette l'accroissement des prélèvements de cellules souches hématopoïétiques dans la moelle osseuse au détriment des prélèvements du sang de cordon – nous devrions examiner cette question. J'indique à cet égard que se trouve à Besançon, la capitale du département dont je suis originaire, la première banque de sang de cordon de l'histoire – le lieu fait référence – et aussi la première en volume. J'aimerais, monsieur le ministre de la santé, vous entendre sur ce point.
Le sang de cordon pourrait être utilisé de façon subsidiaire. Mais encore faudrait-il l'inscrire dans le texte.
J'en appelle à la vigilance de l'Assemblée. Que l'on soit favorable ou non au projet de loi, on peut reconnaître que l'article 7 bis est essentiel, car il aborde notamment la question du don du sang. En commission spéciale, nous avons voté la suppression de toute discrimination envers les personnes qui ont des relations sexuelles avec des partenaires de même sexe et qui souhaitent donner leur sang. Il a même été décidé de supprimer le délai d'abstinence avant qu'elles puissent le faire. Les critères de sélection des donneurs ne peuvent être fondés sur le sexe du partenaire avec lequel ils au...
… comme l'indique Santé publique France. Autrement dit, cela concernerait un don tous les un an et demi. La même étude estime que cet alignement permettait à 3 102 personnes supplémentaires de donner leur sang. L'arbitrage entre bénéfices et risques doit faire l'objet d'un choix politique, après avoir pesé le pour et le contre – c'est d'ailleurs ce que vous avez essayé de faire dans votre intervention, monsieur le ministre. Le sujet est évidemment complexe et très sensible pour de nombreuses associations. Il doit être envisagé à travers le prisme de notre histoire et de la peur de revivre un scandale ...
Tout à fait, vous l'avez redit aujourd'hui, et c'est également notre conviction. Nous aurions pu comprendre que vous proposiez simplement de supprimer la disposition adoptée en commission spéciale, en vous appuyant sur des arguments scientifiques. En effet, le don du sang n'est pas un droit, et la sécurité des receveurs est, bien évidemment, une priorité. Il importe donc de ne pas faire preuve de manichéisme. Nous aurions aussi pu comprendre que vous fondiez une telle demande de suppression sur le fait qu'une disposition de cette nature relève du domaine réglementaire, comme vous l'aviez fait valoir lors des débats sur l'abolition de la discrimination en question...
Je rappelle, à la suite du ministre, que donner son sang n'est pas un droit. En revanche, les receveurs ont le droit de bénéficier des médicaments et des produits sanguins labiles de la qualité nécessaire, droit défendu par beaucoup d'associations dont j'ai rappelé le nom, comme l'AFH et AIDES. De plus, comme vous l'avez dit, monsieur le ministre, une telle disposition relève non pas du domaine législatif, mais du domaine réglementaire.