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Je suis très heureuse d'accueillir M. Bruno Maquart, président d'Universcience, pour la première audition de la deuxième feuille de route de notre groupe de travail. Universcience est l'établissement public qui gère à la fois le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l'industrie. Notre première feuille de route était centrée sur la nécessité pour l'Assemblée nationale de se doter d'un lieu d'accueil, d'information, d'expositions, de rencontres et d'éducation...
Je vous remercie. Je suis ravie, moi aussi, de pouvoir accueillir à l'Assemblée nationale le président d'Universcience. Comme vous m'avez fait l'honneur de me faire visiter la Cité des sciences et de l'industrie, je vous poserai des questions dont j'ai parfois les réponses pour qu'à défaut de visite in situ, les autres membres de ce groupe de travail puissent se faire une idée. Y a-t-il, au sein de la Cité des sciences et de l'industrie, un auditorium ou un espace d'échanges avec le public et de transmiss...
Comment expliquez-vous le succès d'Universcience ? Avez-vous des indicateurs des divers publics qui fréquentent votre établissement ? Arrivez-vous à dépasser les pratiques culturelles des Français ou bien votre succès ne concerne-t-il que celles et ceux qui fréquentent déjà des lieux culturels ? Je ne doute pas que la barrière symbolique soit plus importante à l'Assemblée nationale que chez vous, tant à cause du lieu que de la barrière politiqu...
Il y a trois ans, j'ai eu la chance de participer à une journée de réflexion sur les sciences cognitives et le droit à la Cité des sciences et de l'industrie, dans un espace intitulé « la classe du numérique ». J'ai été particulièrement impressionné par cet ensemble de dispositifs mis à disposition du public, des chercheurs et des universitaires. Vous avez mentionné tout à l'heure les moyens que vous avez mis en œuvre pour assurer votre succès. Quels sont les prochains défis que vous av...
Je vous remercie beaucoup de ce premier échange qui nous permet de mieux appréhender nos finalités et notre ambition. J'espère que nous pourrons aller ensemble au Palais de la découverte et à la Cité des sciences et de l'industrie.
...ême que nous ne fréquentons jamais cette entrée, la plus symbolique au titre du patrimoine. Nous attendons, monsieur Guy, que vous nous apportiez des éléments d'information supplémentaires sur les possibilités offertes, et déterminiez avec nous les principales hypothèses portant sur l'aspect le plus minimal – on parle aujourd'hui de la « boîte » – jusqu'au plus ambitieux. Nous avons toutefois conscience qu'il nous revient de définir en priorité notre projet : ce que nous voulons montrer, faire voir, connaître et dire, ce qui implique l'utilisation des espaces déjà existants. Une définition plus précise des besoins d'espace et d'aménagement nous renseignera sur les coûts éventuels ; car les aspects financiers ne manqueront pas de peser sur tout projet. À ce stade, nous ne vous demandons pas de d...
Mes chers collègues, nous avons le plaisir de retrouver aujourd'hui M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, accompagné de M. Pierre Mathiot, professeur des universités et ancien directeur de Sciences-Po Lille, pour échanger sur la réforme du baccalauréat général et technologique, présenté mercredi dernier au conseil des ministres. Je vous indique que je suspendrai cette audition le temps de vous permettre de prendre part au vote qui aura lieu dans une vingtaine de minutes dans l'hémicycle. Monsieur le ministre, je vous passe la parole pour présenter cette réforme, qui est l'aboutissement d...
...e réforme nécessaire est de rendre le baccalauréat plus juste, plus égalitaire et plus cohérent. Monsieur Mathiot, vous faites, dans votre rapport, état des choix d'orientation des lycéens et précisez que, parmi les filières les plus demandées, figurent le droit et la psychologie, alors même que ces deux matières ne sont pas enseignées au lycée, ou alors à titre très optionnel. Non seulement les sciences sociales sont plébiscitées par les bacheliers, mais elles leur apprennent à s'adapter au monde du travail qui les attend, elles permettent d'acquérir des compétences fondamentales comme la capacité d'adaptation et de coopération, la faculté d'analyse et l'esprit critique, la rigueur méthodologique, la prise d'initiative, autant d'aptitudes qui permettront à ces jeunes de changer plusieurs fois d...
Dans la réforme du lycée que vous proposez, la culture générale, entendue comme englobant les sciences dures, les humanités et les sciences sociales, est donc réduite à peau de chagrin dans le fameux tronc commun. C'en est fini des disciplines scientifiques pour tous, et des sciences sociales et économiques qui permettent de comprendre le monde ; ces disciplines ne sont plus que des spécialités que les jeunes devront choisir dès quinze ans, pour être sélectionnés trois ans plus tard à l'universit...
...te réforme nécessaire et ambitieuse, que vous avez entreprise de façon cohérente et méthodique. Un chiffre du rapport a retenu mon attention : d'un côté, 50 % des candidats au bac obtiennent une mention, de l'autre, on constate 60 % d'échec en première année de licence, ce qui montre qu'en l'état actuel, il existe une inadéquation entre le bac et le cursus d'études qu'il précède. Au sujet du bac Sciences et technologies de l'agronomie et du vivant (STAV), dit « bac agri » – autrefois appelé bac série D' –, je souhaite vous poser une question que je fais remonter du terrain – en l'occurrence, à la fois du comité thématique d'Ille-et-Vilaine, des lycées ISSAT de Redon et Saint-Yves de Bain-de-Bretagne, ainsi que du lycée Saint-Maximin dans le Var, où j'ai eu la chance de faire une « passerelle cir...
...mais je suis inquiète concernant le contrôle continu. En effet, il va représenter 40 % de la note finale du baccalauréat : de quelle façon cela va-t-il se passer ? Qu'allez-vous mettre en place pour lutter contre la fraude – car elle existe ? Comment allez-vous éviter la compétition entre lycées ? On le sait, les lycées regardent leur classement en fin d'année, les parents également. Avez-vous conscience de ces difficultés ?
J'ai été, comme le ministre – même si probablement moins intensément – sollicité par la communauté des sciences de la vie et de la terre (SVT). Je ne peux pas ne pas me faire l'écho de ses inquiétudes, car j'appartiens à cette communauté. Elle craint la disparition progressive des SVT comme matière fondamentale, alors qu'elle aurait souhaité son jumelage avec la physique-chimie par exemple. Cette réflexion s'appuie sur des éléments que vous connaissez probablement aussi bien que moi : l'importance de la c...
... façon de comprendre comment institutionnaliser les questions d'intégrité scientifique, les connexions avec les questions éthiques, les discussions de quelques affaires qui ont émaillé, malheureusement, l'actualité scientifique ces dernières années, des questions de plagiat, d'expériences truquées, des questions liées à la perte de la confiance dans certains secteurs de la société par rapport aux sciences, avec une question de fond sur la stratégie à adopter. Parfois, quand on cherche à minimiser les problèmes d'intégrité scientifique, par crainte d'un risque de déficit d'image et d'efficacité pour la science, c'est le contraire qui se produit. Et quand le scandale éclate, le fait que les mesures appropriées n'aient pas été prises à temps a un impact encore plus néfaste, négatif sur la réputatio...
Merci pour ces commentaires. J'ai bien noté la proposition de Michel Cosnard de présenter le rapport de l'OST sur la position de la France dans les publications scientifiques, un thème important, d'autant plus que l'OPECST a prévu de travailler sur le thème général de la publication scientifique dans ses liens entre science et économie. La transition numérique a permis de grands progrès, mais elle a aussi posé un grand nombre de problèmes économiques, qui ne sont toujours pas résolus et sur lesquels des opinions très diverses s'expriment au niveau international. J'ai noté le commentaire sur la spécialisation française en mathématiques. Ce sujet m'interpelle naturellement, d'autant que je suis actuellement chargé d'...
...sés pour lesquels on leur demande simplement de « copier-coller » des documents pour en faire de jolis posters. C'est donc très tôt que cette question se pose. Je déplore d'ailleurs la disparition de l'épreuve de résumé scientifique en langue française dans les filières scientifiques. Cet excellent exercice apprenait à résumer et non pas à se contenter de copier un texte pouvant s'appliquer à la science. Cette idée pourrait être partagée avec le ministère de l'Éducation nationale. Cette épreuve était très pédagogique à la lumière de tout ce que l'on voit apparaître aujourd'hui. Concernant vos interventions, j'ai compris que le Hcéres était un organisme évaluateur et que l'OFIS répondait à l'acronyme ROA : réflexion, observation, animation. Mais je n'ai pas bien compris, dans la chaîne procédura...
Il faut saluer la volonté de mettre en place un dispositif de formation et de prévention des étudiants à l'intégrité scientifique. Les programmes d'enseignement des sciences de la vie et de la terre au collège et au lycée devraient faire apparaître cette notion. L'OFIS dispose-t-il de statistiques sur l'évolution dans le temps des manquements à l'intégrité, et sinon, comment allez-vous la mesurer ? Quelle est votre perception personnelle de ce sujet ? Ce problème est-il grandissant ou non ?
...r une parole publique suffisamment forte et crainte pour que les organismes aient à coeur de suivre vos recommandations. Cette crainte, comme la décrivait Michel Cosnard, fait partie de la pratique naturelle de l'évaluation par les pairs. S'il n'y a pas cette crainte légitime, on peut redouter le scénario catastrophe dans lequel l'OFIS deviendrait juste une façon pour l'État de se donner bonne conscience sur le sujet.
...ent-directeur général depuis octobre 2014. Vous êtes également membre du Haut conseil scientifique de l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA) et du conseil scientifique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Plus récemment, vous avez pris la présidence du conseil d'administration de l'Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST). Cette audition va vous permettre de vous présenter et de nous exposer votre projet pour le CNRS s'agissant de la gestion de l'institution elle-même et de son positionnement national et international. Nous serons attentifs aux priorités que vous retiendrez ainsi qu'aux réformes que vous envisagez. Pour ma part, je souhaiterais connaître les enseignements que vous retir...
Selon un sondage réalisé par la SOFRES pour Sciences Po, 90 % des Français font confiance au CNRS. En outre, selon le classement Webometrics, le CNRS se situe au quatrième rang mondial et au deuxième rang européen en matière de visibilité sur le Web. La notoriété et le sérieux de cette institution permettent à la France de rayonner sur la scène mondiale des organismes de recherche, d'autant plus que, depuis une dizaine d'années, le CNRS est classé...
Monsieur Petit, je suis heureux de vous accueillir dans cette commission car le CNRS est une maison que je connais un peu pour y avoir été chercheur il y a fort longtemps et chef d'équipe un peu plus récemment. L'Institut des sciences biologiques (INSB) du CNRS rassemble plus de 18 000 personnes au sein d'unités mixtes de recherche le liant à l'université et près de 250 structures de recherche et de services réparties entre biologie, santé et agronomie. C'est un département considérable dans le paysage complexe des sciences de la vie et de la santé en France. Celui-ci est composé d'autres établissements publics comme l'Insti...