Interventions sur "science"

241 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Depuis des siècles, de l'Antiquité jusqu'à nos jours, la science a alimenté les connaissances de l'humanité, lui apportant les outils nécessaires pour explorer et comprendre son environnement, élever sa conscience et lui permettre d'évoluer. En ce sens, la recherche, comme la culture, demande une sensibilité créatrice, parfois des essais-erreurs et, surtout, une liberté intellectuelle. Alors que nous sommes confrontés à la plus grande catastrophe sanitaire de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Je tiens tout d'abord à saluer la volonté du Gouvernement de présenter un projet de loi de programmation de la recherche et d'investir dans le progrès. Lorsque nous évoquons la recherche, nous parlons d'avenir et d'espoir. Les députés du groupe UDI et indépendants seront toujours du côté de la science, du progrès scientifique. Si vos efforts sont louables, attendus et nécessaires, notre groupe s'interroge pourtant au sujet des ambitions de ce projet de loi. Tout d'abord au regard de votre programmation budgétaire : bien que la recherche s'inscrive dans le temps long, nous nous posons des questions concernant le choix d'une programmation étendue sur dix ans ; nous regrettons surtout que la plu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Raphan, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Sur cette série d'amendements, l'avis sera à nouveau défavorable. Pour coller au temps de la science – on nous reproche souvent de ne pas tenir compte de son décalage par rapport au temps de la politique – , la loi de programmation nécessite un engagement financier de long terme. Lorsque nous avons demandé aux chercheurs s'ils préféraient se voir assurer un financement sur sept ou sur dix ans, ils ont opté pour cette deuxième option. Cela me paraît d'ailleurs assez logique ! Ils demandent aussi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani :

Si chacun ici est convaincu de la nécessité d'accroître les interactions entre science et société à travers la médiation scientifique, il existe un autre volet qu'il conviendrait de développer : il s'agit de la recherche participative et de la recherche hors les murs, c'est-à-dire quand la société elle-même est à l'origine de la recherche ou qui participe à son avancée. Ce fut d'ailleurs l'objet, en octobre dernier, d'un petit-déjeuner thématique regroupant l'Office parlementaire d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...olutions scientifiques. L'État avait confié cette responsabilité aux conseils régionaux, qui sont les chefs de file de la culture scientifique dans notre pays, mais vu l'état des finances des régions, il serait nécessaire de relancer ce chantier au moyen d'un budget spécifique. C'est assurément le moment de le faire. Nous aurons beau, chers collègues, consacrer les moyens les plus importants à la science, cela ne servira à rien si l'opinion publique est tétanisée face aux évolutions scientifiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier :

Ces deux amendements visent le même objectif, à savoir renforcer les liens entre la science et la société. L'amendement AC267 vise à créer des chaires dédiées à la médiation scientifique au sein de l'Institut universitaire de France. La France a en effet besoin de chercheurs engagés dans la diffusion des savoirs scientifiques auprès du grand public. L'Institut universitaire de France ayant pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani :

Il s'agit là encore de renforcer les interactions entre science et école à travers la médiation scientifique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Cet amendement fait écho aux travaux menés en 2018 par la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes. Nous avions regretté à l'époque le faible nombre de jeunes femmes engagées dans les filières des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques, dites STEM. Je propose donc que soit lancée une campagne nationale d'information sur ces filières et métiers à destination, en priorité, des filles, ainsi que de leur famille et, plus largement, du grand public, campagne qui réfuterait les idées fausses couramment admises et valoriserait les parcours atypiques. On n'exploite pas assez aujourd'hui les c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Raphan, rapporteur :

Je suggère, madame Calvez, que vous retiriez vos différents amendements en vue d'en rédiger un global sur la diffusion des sciences, en relation notamment avec l'audiovisuel public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Madame la ministre, vous avez annoncé le 4 juillet 2018 un plan national pour la science ouverte. Ce plan impose notamment l'accès ouvert pour les publications et les données issues de recherches financées sur projet et instaure un comité pour la science ouverte. Vous déclariez alors : « La science est un bien commun que nous devons partager le plus largement possible. Le rôle des pouvoirs publics et de rétablir la fonction initiale de la science comme facteur d'enrichissement col...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...le du Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES), cette instance est contestée par de nombreux chercheurs qui dénoncent son rôle éminemment politique. Ainsi, lors de la campagne pour sa présidence, certains chercheurs ont déposé une candidature collective visant à « renouer avec les principes d'autonomie et de responsabilité des savants qui fondent la science ». Selon eux, « il ne saurait y avoir d'administration distincte dotée d'un président pour superviser ces pratiques : c'est l'ensemble du corps savant qui doit présider à l'évaluation qualitative de sa production. » Ils la concluaient en ces termes : « Sans recherche autonome, nous n'avons pas d'avenir ». Nous demandons la suppression de cet organisme, les modalités d'évaluation des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Nadot :

...ment calquée sur le modèle anglo-saxon des tenure track et plaquée sans souci de cohérence sur le système français actuel, qui repose essentiellement sur les maîtres de conférences. L'étude d'impact ne dit strictement rien à ce sujet. Je suis un peu surpris que l'on n'ait pas cherché, dans le cadre d'une loi de programmation de la recherche, à modéliser, par exemple avec des chercheurs en sciences sociales, l'impact d'une telle disposition. Se pose en particulier la question importante de la discrimination dont les femmes sont victimes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Aujourd'hui, l'appréciation du travail scientifique repose principalement sur les publications. Il importe pourtant de prendre en compte l'ensemble des contributions à la science pour l'avancement des carrières et de porter un regard attentif aussi bien sur la recherche que sur sa transmission. C'est pourquoi l'enseignement, au même titre que le conseil, le tutorat, le mentorat, la construction du projet professionnel, la conduite d'activités de recherches, l'évaluation des acquis d'apprentissage, l'orientation professionnelle doivent être valorisés au même niveau que les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Gomez-Bassac, rapporteure :

Sur le fond, vous avez raison. L'appréciation de la valeur scientifique repose souvent sur les seules publications, ce qui est forcément très restrictif. Je vous prie néanmoins de retirer votre amendement car il est difficile de mesurer « l'ensemble des contributions à la science », formulation beaucoup trop floue pour un article de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

. – L'Office est un bel outil, qui a été bien pensé et qui a vocation à accroître son rayonnement auprès du Parlement et à travailler en lien avec la société. Ainsi, nous avons organisé de nombreuses auditions auxquelles le public pouvait participer en posant des questions qui étaient relayées par les parlementaires. L'Office doit être ce point de rencontre entre science, politique et société. Les membres du conseil scientifique représentent une diversité d'institutions, de disciplines, d'horizons. J'ai eu le privilège de côtoyer un certain nombre d'entre vous dans diverses instances. Ainsi, j'ai été membre du conseil scientifique d'Universcience quand Claudie Haigneré en était présidente. Dans l'écosystème du plateau de Saclay, j'ai notamment rencontré Valérie ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

. – Nous avons pu observer ce décalage entre science et société, notamment lors de l'audition sur le compteur Linky : le fossé était immense entre l'opérateur et les associations de citoyens, qui parlaient des langages différents.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

. – Il existe en effet une zone grise entre réparation et augmentation. J'ai assisté, à l'Académie des sciences, à des exposés sur l'utilisation des stimulations électriques pour traiter certaines affections du système nerveux. Je me souviens également de ce projet porté par José‑Alain Sahel, ancien membre de l'Institut de la vision et membre de ce conseil scientifique, qui consiste à rendre la vue à des non‑voyants par un mélange de numérique, de biologie et de chimie. L'Office peut porter ces sujets qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée :

. – Je souhaite remercier les membres du conseil scientifique et m'excuser de ne pas avoir pu être physiquement présente à la réunion, mais nous sommes retenus par les journées parlementaires du groupe LaREM. J'ai écouté attentivement toutes les interventions. Nous serons à vos côtés pour faire avancer les sujets scientifiques. La science est un enjeu fondamental pour nos sociétés, comme la crise sanitaire vient de nous le rappeler. En tant que parlementaires, nous avons des difficultés à porter la parole scientifique. Il est donc très important de pouvoir nous appuyer sur vous. Pour ma part, j'avais demandé à l'Office de travailler sur les drones. Merci à vous tous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

– C'est un grand plaisir pour moi de donner maintenant la parole à Claudie Haigneré, que je connais et admire depuis longtemps. Elle est une des grandes figures de l'interface science-politique en France et en Europe. Je lui fais confiance pour nous amener droit au but, comme une fusée qui décolle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hérin, rapporteure générale :

...rois ans est nécessaire afin d'évaluer les dispositifs créés, mais aussi de prendre en compte l'évolution de la conjoncture économique. Nous serons particulièrement attentifs à ce que la loi permette de diffuser la parole scientifique dans la société à travers des actions de médiation. L'enjeu est d'encourager les établissements, les chercheurs et les doctorants à développer le dialogue entre la science et la société et de les accompagner : ces activités devraient être reconnues et valorisées, pour les chercheurs comme pour les établissements. En outre, je souhaite que cette loi soit l'occasion de reconnaître et de valoriser les spécificités du secteur des sciences humaines et sociales, en particulier dans leur activité internationale. Enfin, nous serons attentifs à ce que des mesures soient p...