Interventions sur "scientifique"

649 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...e transmission de l'information, qui va de la façon d'informer les citoyens, à la manière d'informer les journalistes, les réseaux, et plus généralement de « donner du grain à moudre » à des prescripteurs intermédiaires, si je puis dire. Ces thèmes sont majeurs et il y a un enjeu politique considérable sur la bonne façon de mettre les sujets dans le débat public pour l'ensemble de la société. Le scientifique a un rôle dans cela, au-delà de son expertise sur la bonne politique vaccinale à adopter. Concrètement, si l'État se contente d'une communication qui se veut rassurante, cela ne portera pas ses fruits. Pour répondre à ces questions, on a besoin d'un ensemble de messages et de sources de transmission des informations. Une question des internautes et la remarque du président Longuet sur l'interven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon, président :

...odèle et est-ce qu'il évolue par rapport à des retours d'expérience ? Deuxième question concernant l'avis que vous publiez. Quelle est la nature juridique de cet avis ? Est-ce que c'est un avis en collégialité et si c'est le cas, est-ce qu'il y a une décision, par exemple, à l'unanimité ? Est-ce qu'il y a des formes de contestation possible ? Par exemple, est-ce que vous avez eu des réactions de scientifiques ou d'autres organismes qui ont contesté votre avis, et si c'est le cas, êtes-vous habilités à y répondre ou même, puisque vous avez rappelé la publication sur vos sites de l'ensemble des avis qui sont les vôtres, y a-t-il la possibilité pour des citoyens de réagir directement sur vos médias, votre site de communication ? Et apportez-vous systématiquement des réponses, disposez-vous par exemple, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office, rapporteure :

...st maintenue, l'expérimentation devrait commencer en début d'année prochaine. Cette expérimentation est assez semblable à l'usage médical du cannabis qui est fait en Allemagne. Elle prévoit cependant un encadrement plus avancé, notamment en ce qui concerne les indications médicales retenues et la formation des médecins. Les indications médicales retenues sont en adéquation avec les connaissances scientifiques, l'expérimentation concernera donc les symptômes précités. Différents types de cannabis seront utilisés. Ils seront indiqués dans le traitement de tel ou tel symptôme, selon leur composition. Les variétés présenteront des taux variables de THC – tétrahydrocannabinnol – et de cannabidiol – le CBD, qui sont les molécules d'intérêt médical de la plante. Le CBD est notamment utile pour les cas d'ép...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Baichère, député, vice-président de l'Office :

 - Vous avez sans doute remarqué que la note scientifique sur la reconnaissance faciale, présentée le 18 juillet 2019, a suscité énormément d'intérêt. Il ne se passe pas une journée sans un article dans la presse sur le sujet, et je mets l'Office systématiquement au coeur des réflexions afin de valoriser son travail. J'ai souhaité faire aujourd'hui un point sur la situation actuelle et les étapes franchies. Tout d'abord, suite à la publication de la no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Baichère, député :

...s usages, nous avons pu constater que ceux-ci existent déjà, puisqu'on peut déjà déverrouiller son téléphone ou payer avec sa carte bancaire en utilisant la reconnaissance faciale. Il est facile d'expliquer que l'État ne doit pas tout permettre en ce domaine, alors que, individuellement, nous avons pourtant pu accepter d'utiliser la reconnaissance faciale pour nous-mêmes. Il faut engager un débat scientifique et sensé sur la transparence et l'éthique qui doivent demeurer au coeur de la décision sur l'évolution de cette technologie. J'estime important de faire entendre cette voix française pour des algorithmes éthiques et transparents. Notre démarche de prise en compte des libertés individuelles, très enviée à l'étranger, doit être préservée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, rapporteur :

...l étaient présentes dans la salle Lamartine et ont pu participer aux débats. À l'initiative de son président Gérard Longuet, l'Office avait souhaité organiser cette audition publique en amont du conseil ministériel de l'ESA (« Space19+ »), qui se tiendra les 27 et 28 novembre prochains en Espagne à Séville, et qui est appelé à prendre des décisions cruciales pour la décennie à venir. Trois notes scientifiques récentes de l'Office ont précédé cette audition publique : une note présentée par Catherine Procaccia sur « L'exploration de Mars » 1 en décembre 2018 et deux par Jean-Luc Fugit sur « Les lanceurs réutilisables »2 en janvier 2019 puis sur « Les satellites et leurs applications »

Voir dans le contexte

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

– Je m'interroge sur les choix de financements entre lanceurs, d'une part, et satellites et applications, d'autre part, dans un contexte d'économies budgétaires. Dans ce jeu d'influences, il convient d'apporter une réponse politique optimale. Les enjeux sont la souveraineté et le risque de décrochage scientifique et technologique. Je rappelle les déclarations de M. Julien Cantegreil, fondateur et P-DG de SpaceAble, lors de la réunion de travail de l'Office avec l'Académie des sciences et l'Académie nationale de médecine qui s'est tenue le 23 octobre dernier sur la recherche participative, par lesquelles il indiquait qu'au cours du congrès astronautique mondial des 21 à 25 octobre derniers à Washington, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo, député, rapporteur :

– Nous avons constaté que l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ne s'était jamais saisi du sujet de la pollution plastique. Le rapport de notre collègue Roland Courteau sur la pollution de la Méditerranée n'évoquait que très rapidement ce type de pollution. De même, le rapport de notre ancien collègue Gilbert Barbier sur les perturbateurs endocriniens mentionnait le fait que certains perturbateurs endocriniens se trouvaient dans de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo, député, rapporteur :

– C'est un sujet très important car il porte sur la capacité de la communauté scientifique à quantifier la pollution plastique. Par exemple, deux études ont cherché à évaluer la quantité annuelle de déchets plastiques transportée vers les océans par le fleuve Yang-Tsé. La première arrive à un résultat de 1,5 million de tonnes par an, la seconde évalue ce chiffre à 300 000 tonnes, soit un facteur 5 entre les deux. Hier, nous étions sur la goélette Tara pour assister à des mesures de con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...dérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, le 23 septembre dernier. M. Philippe Berta, vous étiez co-rapporteur, avec M. Philippe Mauguin, président de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), et M. Manuel Tunon de Lara, président de l'université de Bordeaux, du deuxième groupe de travail sur l'attractivité des emplois et des carrières scientifiques. Vous êtes également le rapporteur pour avis de notre commission sur les crédits de l'enseignement supérieur au sein de la mission interministérielle pour la recherche et l'enseignement supérieur (MIRES). M. Francis Chouat, vous étiez co-rapporteur, avec Mme Isabel Marey-Semper, ancienne directrice générale de l'Oréal, et M. Dominique Vernay, vice-président de l'Académie des technologies, du gr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur :

...ctuel de l'université de Bordeaux, avec la participation d'acteurs représentatifs de différents secteurs du monde de la recherche. Dans un premier temps, notre travail a consisté à dresser un constat de la situation de la recherche et de ses métiers. Je dois avouer que ce constat est plutôt affligeant, mais nous le savions. Nous avons noté un décrochage des rémunérations, une érosion de l'emploi scientifique, de mauvaises conditions d'entrée dans les carrières scientifiques, ainsi que la qualité inégale de la gestion des ressources humaines (GRH), selon les établissements. Par exemple, il faut savoir que dans les métiers de la recherche et de l'enseignement supérieur, la moyenne d'âge oscille aujourd'hui entre 34 et 35 ans, soit des niveaux « bac+17 » – les doctorats et des post-doctorats constituan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Chouat, rapporteur :

...es trois ateliers de travail, pour une application de la loi de programmation à partir de 2021. La particularité de notre groupe était d'être à la charnière entre les enjeux de recherche publique et universitaire, d'une part, et les enjeux économiques, industriels, sociaux et sociétaux, d'autre part. Nous sommes partis d'un constat particulièrement alarmant : alors que la France était pionnière scientifiquement et technologiquement dans différents domaines, ce sont d'autre pays qui ont créé de nouveaux marchés, des emplois et les richesses associées – parfois en rachetant des technologies françaises, notamment dans le domaine des biotechnologies. Cette perte de puissance et de souveraineté avérée dans certains domaines, le risque sur des secteurs existants et l'absence de la France sur des marchés ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

... la redéfinition des disciplines, l'attractivité des métiers de la recherche, la souveraineté de la France dans le domaine de l'innovation sont autant de sujets pour nous tous. Je souhaiterais vous interroger sur l'attractivité de la réforme du doctorat. Quelles sont les conditions pour que notre recherche perdure ? À ce titre, la question de la rémunération devra être abordée, pour que l'emploi scientifique redevienne attractif pour nos étudiants. Il ne s'agit pas uniquement de mobiliser une génération de chercheurs, mais aussi de créer des passerelles professionnelles plus fluides avec le secteur privé. Dès lors, comment envisagez-vous la revalorisation du doctorat ? N'y a-t-il pas des dispositifs à créer, voire à amplifier, pour assouplir le cursus de la thèse et le moderniser ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Je voudrais souligner la nécessité de bâtir un projet global, cohérent, stratégique et d'avoir une vision pluriannuelle qui permette de stabiliser les financements. Comment répondez-vous à cette question et comment consolider les budgets au service de cet objectif ? S'agissant de l'attractivité des emplois et des carrières scientifiques, l'insuffisance des salaires, le fait que les chercheurs passent plus de temps à chercher des financements et à répondre aux appels à projets qu'à se consacrer à l'objet de leur recherche, le fait que le glissement vieillesse-technicité (GVT) ait pesé sur les établissements publics scientifiques si fortement que 3 500 emplois ont été supprimés contribuent à dégrader la force de frappe de la rech...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, rapporteur :

...t d'une très bonne recherche privée, mais avec trop peu de passerelles entre les deux. Cela fait partie des problématiques à résoudre. Le plan annoncé en septembre 2018 est encore à ses débuts, et il est trop tôt pour obtenir des évaluations et des réponses. Je vais illustrer les inquiétudes par rapport à l'Europe par les propos prononcés par le secrétaire général de l'Institut des hautes études scientifiques, l'un des organismes de recherche fondamentale les plus réputés en France : « L'Europe, il faut s'en méfier comme de la peste ». C'était le cri du coeur de quelqu'un qui sait que candidater à un programme européen expose à des contrôles stricts, tatillons, et le cas échéant à des mises en demeure de rembourser des fonds, etc. C'est arrivé à l'Institut des hautes études scientifiques, et cela a f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Kerlogot :

J'aimerais savoir si vous partagez un constat selon lequel aujourd'hui seule la recherche publique et la recherche industrielle, réalisée essentiellement par les grandes entreprises, bénéficient des politiques publiques de recherche et d'innovation. Nous pouvons comprendre la volonté d'optimisation au regard de la compétition scientifique internationale. Certains pensent qu'elle se traduit aujourd'hui par une concentration des moyens humains et des investissements au plan territorial. Pensez-vous qu'il est temps d'élargir d'une manière graduelle le système français de recherche et d'innovation avec et par la société ? Vous avez déjà donné quelques éléments de réponses, puisque le premier groupe de travail plaide pour une implicat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur :

...explique souvent à mes étudiants qu'ils ne peuvent exclure de travailler le week-end, puisque la culture de cellules s'effectue tous les jours, ce qui implique de passer au laboratoire le samedi et le dimanche, quoiqu'il arrive. Le métier d'enseignant-chercheur comporte une partie de pédagogie et d'enseignement, une partie de recherche, une partie de valorisation, sur laquelle un grand nombre de scientifiques sont désormais engagés, et une partie de management et d'administration. Ce n'est pas forcément le plus agréable de diriger un laboratoire, voire d'entrer dans un conseil d'université. Il faut aussi citer le transfert vers le grand public, afin de diffuser la culture scientifique auprès du plus grand nombre, à travers différentes structures ou différents débats ; cette partie du travail est souv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Chouat, rapporteur :

...nos propositions est de considérer ce défi de l'alimentation saine et durable comme un enjeu pour l'ensemble des acteurs de la recherche publique, des acteurs économiques et des acteurs territoriaux. Nous organisons les grands jalons permettant de construire – comme dans d'autres pays d'Europe – les positions de leadership et de les définir sur quelques grands secteurs pour lesquels la communauté scientifique, les entreprises et les acteurs publics locaux ou nationaux peuvent considérer que la France peut effectivement avancer. C'est plutôt par cette démarche transversale, de préférence à des logiques totalement verticales et en silo, que nous pouvons définir les secteurs à privilégier et ainsi répartir les efforts publics et privés en matière de recherche et d'innovation. C'est aussi ce qui nous a a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Nous formulons aujourd'hui le constat d'une moindre participation des sciences humaines et sociales dans les projets européens et dans la recherche partenariale. Or les approches scientifiques interdisciplinaires sont indispensables pour aborder les mutations de la société. Je prendrai pour exemple un sujet longuement débattu durant l'examen du projet de loi de bioéthique, à savoir les opérations précoces pratiquées sur les enfants présentant des variations du développement sexuel. Sur un sujet très médical, la sociologie, l'histoire et l'ethnologie peuvent avoir un apport décisif pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

... un lien de confiance aujourd'hui largement entamé et où la science peine à contrer les fake news. Quels programmes pourraient regrouper et porter ces recherches appliquées ? Comment améliorer la reconnaissance des chercheurs impliqués dans ce type de recherches, alors que les publications associées ne sont pas des publications de rang A et ne contribuent pas, ou difficilement, à leur visibilité scientifique ?