Interventions sur "secours"

328 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je ne suis pas certain que la précision demandée apporte beaucoup à l'article. Elle pourrait même créer la confusion : si une personne est réanimée avant l'arrivée des secours, l'intervenant arrêtera naturellement son geste sans attendre l'ordre des services de secours. Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Il s'agit d'un amendement de précision. Il est important de rappeler que le citoyen sauveteur doit être formé aux gestes qui sauvent. Il ne faudrait pas que des personnes de bonne volonté, mais non formées aux premiers secours, risquent d'aggraver la situation d'une victime par méconnaissance des bons gestes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Chaque année, quelque 50 000 personnes meurent prématurément d'un arrêt cardiaque. Sans prise en charge immédiate, plus de 90 % des arrêts cardiaques sont fatals. Sept fois sur dix, l'arrêt cardiaque survient devant témoins mais moins d'un de ces derniers sur cinq prodigue les premiers secours. Or 80 % des victimes qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes qui sauvent. Tels sont les chiffres de la Société française de cardiologie. Ils nous disent la nécessité impérieuse de former nos concitoyens aux gestes de premier secours pour faire face efficacement aux arrêts cardiaques soudains. D'où l'intérêt d'enseigner leur maîtrise tout au long de la scolarité de nos enf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Sur ce point, cher collègue, nous sommes d'accord. Je suis partisan de sensibiliser aux premiers secours dès le plus jeune âge. Or c'est déjà le cas puisque, je le rappelle, le module « Apprendre à porter secours » est prévu pour l'école élémentaire. La présente proposition de loi ajoute le module « Gestes qui sauvent », d'une durée de deux heures et prévu pour l'entrée au collège. Les professionnels des premiers secours nous indiquent que 10 ou 11 ans est le bon âge, celui où les enfants sont assez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

Le présent amendement a pour objectif que chaque élève quitte le système scolaire en étant titulaire du certificat PSC1. En effet, pour l'instant, l'apprentissage de ces compétences n'est pas encore obligatoire et n'aboutit pas toujours à la délivrance dudit certificat. Or il est important que l'apprentissage des gestes élémentaires de premier secours soit validé par l'obtention d'un diplôme qu'on obtiendrait dans l'idéal en classe de troisième. En transformant chacun de nos concitoyens en premier maillon de la chaîne des secours en leur enseignant les bons réflexes à adopter, cela augmentera sensiblement les chances de sauver des vies. L'école est l'endroit le plus adapté pour dispenser cet élément essentiel de la formation de chaque citoyen,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

J'insiste sur le continuum de sensibilisation-formation aux gestes qui sauvent, en vigueur tout au long du parcours scolaire : après « Apprendre à porter secours » – c'est le module APS – , au niveau de l'école élémentaire, on introduit la sensibilisation aux gestes qui sauvent – un module non diplômant de deux heures – à l'entrée au collège, en sixième et cinquième, après quoi la formation PSC1 – de sept heures – est dispensée en classe de troisième. Des circulaires ont été prises afin de généraliser l'obtention du PSC1 par les élèves de troisième. Le se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Le code de l'éducation précise bien que tout élève bénéficie, dans le cadre de sa scolarité obligatoire, d'une sensibilisation à la prévention des risques et aux missions des services de secours, ainsi que d'un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours. En voulant ajouter le continuum entre le premier et le second degrés, nous précisons les choses. Par ailleurs, il ne revient pas à la loi de préciser le contenu des programmes scolaires. Donc je demande le retrait de l'amendement ou, à défaut, j'émettrai un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...fait pas partie des éléments enseignés au cours des formations aux gestes qui sauvent. Vous parlez en outre du « personnel exerçant dans le secteur de la petite enfance » : cela inclut-il le personnel de ménage dans les crèches, le personnel de restauration ? Si vous ne visez que le personnel qui est au contact des enfants, eh bien, votre amendement est satisfait puisque la formation aux premiers secours est déjà incluse dans les CAP petite enfance. Demande de retrait ou avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...nt a déjà été partiellement adopté au cours de l'examen du projet de loi pour une école de la confiance mais la réécriture de l'article L. 312-13-1 du code de l'éducation par la présente proposition de loi m'a conduite à en proposer une nouvelle version citant aussi les personnels de l'éducation nationale. L'amendement précise également que le matériel nécessaire à la sensibilisation aux premiers secours – défibrillateurs d'exercice, mannequin… – peut être mutualisé entre plusieurs établissements d'un même ou de plusieurs secteurs scolaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Quand j'ai fait mes études, j'ai commencé par suivre une filière technique, où l'on m'a appris les gestes de premier secours. Par la suite, j'ai repris mes études et j'ai mal tourné : je suis devenu fonctionnaire de l'éducation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Eh bien, durant les vingt-deux ans où j'ai enseigné, je n'ai jamais reçu de formation aux premiers secours. Jamais ! Pourtant, cela ne fait pas si longtemps que ça. Permettez donc que je m'inquiète. D'ailleurs, je m'inquiétais déjà à l'époque de ce qui pourrait se passer si un élève faisait un malaise. Certes, il y avait une infirmière scolaire dans la cité scolaire, mais le temps de la faire venir… Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas grâce à moi qu'il aurait pu être sauvé, vu que je n'avais à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...nc d'attendre les conclusions de ses travaux et d'avoir ce débat dans le cadre d'une éventuelle réforme du permis. En outre, cela viendrait ajouter une complexité supplémentaire à un examen, le permis de conduire, qui est déjà très codifié et réglementé. Enfin, le permis de conduire est souvent passé entre 18 et 25 ans. Or nous souhaitons instaurer un continuum éducatif : apprentissage à porter secours à l'école élémentaire ; sensibilisation aux gestes qui sauvent au début du collège ; formation PSC1 pour la totalité des élèves de troisième d'ici à quelques années ; et un filet de sécurité au moment du service national universel, avec, peut-être, des touches de rappel en matière de premiers secours. Si l'on adopte cet amendement, on risque d'ajouter juste après les études, au moment du permis d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

...ns l'optique du continuum que vous évoquez, monsieur le rapporteur – et avec lequel nous sommes d'accord – , il importerait de retenir aussi la période de la vie active et de faire en sorte que l'on forme aussi les salariés dans les entreprises. C'est pourquoi le présent amendement tend à instaurer l'obligation pour les employeurs de prévoir pour leurs salariés une formation aux gestes de premier secours. Cette formation doit être réalisée avant le départ à la retraite – sachant que c'est l'âge auquel le risque d'accident est le plus élevé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

À travers ce texte, notre objectif est de changer de paradigme, en ne faisant pas tout reposer sur les secours, mais en mobilisant les citoyens pour secourir autrui. Or les personnes en situation de handicap sont des citoyens comme les autres, et ils doivent être considérés comme tels. Depuis 2017, la sensibilisation aux gestes qui sauvent a été adaptée aux personnes en situation de handicap. On peut s'en féliciter. On leur apprend, non à réaliser elles-mêmes les gestes, mais à permettre à une personne ti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il est en effet important d'inclure les personnes en situation de handicap dans les formations aux premiers secours, mais c'est déjà le cas, pour ce qui est des sensibilisations comme des formations. Il ne nous semble pas nécessaire de le répéter dans la loi. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Cet amendement d'appel vise à intégrer les formations aux gestes de premier secours dans les plans de développement des compétences proposés aux salariés par l'employeur. De plus, celui-ci devrait chaque année établir un état des lieux du nombre de salariés formés aux gestes de premiers secours et organiser une ou plusieurs sessions de formation pour au moins 10 % des autres salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Il est en retrait par rapport au précédent : la seule obligation pour l'employeur serait de faire, tous les deux ans, un état des lieux du nombre de salariés formés, et de proposer au reste du personnel, dans le cadre du plan de formation, des actions de formation aux premiers secours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

Pour rattraper notre retard en matière de formation aux premiers secours, je suggère un autre levier : le compte personnel de formation – CPF – , qui a remplacé le droit individuel à la formation, et auquel tout salarié, fonctionnaire, indépendant ou demandeur d'emploi peut recourir pour suivre une formation qualifiante. Il est donc proposé de compléter l'article L. 6323-6 du code du travail afin d'ajouter les formations au secourisme et aux gestes qui sauvent aux act...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonica Michel-Brassart :

Si le secourisme sauve des vies, il est aussi un outil citoyen participatif véhiculant des valeurs comme le vivre ensemble, l'insertion, la lutte contre l'exclusion, le don de soi, la volonté de servir, l'acquisition de nouvelles capacités. Depuis 2017, les personnes à mobilité réduite sont habilitées à l'obtention du diplôme de prévention et secours civique niveau 1 et il n'existe plus d'obstacle légal à ce qu'elles puissent passer leur diplôme de formateur en secourisme. Cependant, pour aller plus loin dans la démarche d'inclusion des personnes en situation de handicap à l'apprentissage et à la transmission de gestes qui sauvent, des actions doivent être entreprises pour fédérer les associations de sécurité civile et les associations pour l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je comprends l'intention tout à fait louable de notre collègue, mais le handi-secourisme est déjà pris en compte dans les journées consacrées au secourisme et dans les formations aux premiers secours. Je demande donc le retrait de l'amendement. L'avis serait à défaut défavorable.