Interventions sur "secours"

328 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

Le rôle de notre commission est d'entrer dans les détails. À 4 heures 30, sur la conférence radio de la salle de commandement, l'état-major demande aux policiers primo-intervenants, qui sont arrivés sur les lieux à 4 heures 24, si ce sont des appels au secours et une tentative de séquestration de tenter de casser la porte en cas de nécessité. Ces échanges figurent dans les procès-verbaux d'audition. Dans un autre échange, un policier indique sur les ondes : « On nous confirme qu'il n'y a pas d'arme. » En avez-vous le souvenir ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

Vous dites qu'il criait : «  Allah akbar.  » Pourtant, lorsque le brigadier-chef des policiers primo-intervenants, qui disposait des clefs, a été auditionné, il a affirmé ne pas avoir entendu « Allah akbar ». Vous évoquez la nécessité d'appels au secours. C'est le plus important. Une femme a été tabassée à mort, à poings nus, elle a hurlé. Les voisins ont été réveillés par ses cris. Un des témoins, que nous avons auditionnés, nous a indiqué que l'agression avait duré une éternité. D'après nos recoupements, l'agression de Mme Sarah Halimi aurait duré entre douze et quatorze minutes. C'est une éternité. Dans ces conditions, ne peut-on considérer qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

Cela paraît totalement invraisemblable. Un témoin appelle police secours à 4 heures 37, puis à 4 heures 40, puis à 4 heures 49 pour signaler qu'elle est témoin de l'agression d'une femme. Il lui a été répondu que, s'il s'agissait du différend familial rue de Vaucouleurs, la police était déjà au courant. Pourtant, les événements ont lieu, à la même heure, dans le même quartier et à quelques mètres de distance. Un autre appel est émis à 4 heures 45 par un autre témoin q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

...indiqué avoir peur de Traoré et a ajouté que Mme Sarah Halimi lui avait confié, quarante-huit heures avant sa mort, avoir peur de lui. La famille Diarra est du même village que la famille Traoré. Ils ne sont pas véritablement séquestrés. L'unique événement grave concerne Mme Sarah Halimi qui, pendant douze à quatorze minutes, appelle à l'aide et hurle. Quand une femme hurle, il s'agit d'appels au secours. Ne pensez-vous pas que votre ignorance de ces événements, à l'état-major de la police, constitue un grave dysfonctionnement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

...était morte. Les quatorze minutes qui précèdent sont marquées d'un silence terrible et abyssal. Personne ne sait, n'entend, n'écoute. Nous nous rendrons sur place afin de nous placer dans les conditions, ce qu'aurait dû, à mon sens, être fait par les magistrats. Une policière nous a déclaré qu'elle souhaitait aller vers la victime qui se trouvait sur le sol de la cour pour lui porter les premiers secours, mais elle craignait de ne pas être protégée. Très tôt, des témoins ont appelé le 17. Certains proposent aux policiers d'utiliser leur appartement d'en face pour se rendre, par un terre-plein, sur le balcon de Mme Sarah Halimi. Malheureusement, aucun policier présent à la salle de commandement ou à l'état-major n'établira un rapprochement entre la supposée séquestration des Diarra, qui n'a jamai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Morlighem, rapporteure :

Avant votre arrivée, les policiers avaient-ils procédé aux gestes de premiers secours sur la victime ? Habituellement, la police procède-t-elle à des soins dans l'attente de l'arrivée des sapeurs-pompiers ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...ormés de l'agression de Mme Sarah Halimi ? Votre service recueille les informations préoccupantes. Or vous n'êtes pas prévenus de l'agression en cours. Pourtant, la substitute se déplace sur les lieux, car la police l'a informée qu'une femme était en train d'être frappée et tuée. Comment expliquez-vous que votre service n'ait pas été informé ? Quel service aurait pu être averti la nuit par police secours ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Le soir du 4 avril 2017, deux types d'appels ont été passés à police secours. D'une part, ceux de la famille Diarra qui signalent une séquestration. D'autre part, des appels provenant de la rue du Moulin-Joly, parallèle à la rue de Vaucouleurs, sont émis par des témoins qui constatent l'agression de Mme Sarah Halimi. Police secours a donc connaissance des deux types d'appel, tandis que des policiers sont sur place. Nous confirmez-vous que votre service n'a pas été prévenu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

Les policiers nous ont répété à maintes reprises qu'ils n'ont pas entendu Mme Sarah Halimi hurler. Cette dernière a été agressée pendant une vingtaine de minutes. Elle a pu s'enfuir et être rattrapée. Pendant cette agression, de nombreux appels à police secours ont été émis. Il serait intéressant de savoir si certains témoins ont également appelé les sapeurs-pompiers. Les témoins indiquent les nombreux cris de la victime et également ceux de son agresseur qui l'insulte : « sale pute », « tu es le sheitan du quartier », «  Allah akbar  ». J'ai à ma disposition une cassette audio d'un enregistrement où l'agresseur crie : « Appelez la police....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCamille Galliard-Minier :

La procédure précise que des matelas ont été installés de part et d'autre de la cour. Vous avez indiqué que ces matelas se trouvaient dans différentes casernes. Il s'est écoulé une heure et quatorze minutes entre le premier appel à police secours à 4 heures 22 et l'interpellation de M. Kobili Traoré à 5 heures 35. Où sont stockés ces matelas ? Comment justifier de ce long délai ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCamille Galliard-Minier :

...er, la conclusion de votre échange avec M. François Pupponi est intéressante. Nous essayons d'examiner les échanges qui ont eu lieu entre le CIC, le district, la PFAU et le parquet. Il existe une complexité qui interroge. Pourriez-vous me dire ce que signifie le CIC ? Quel est son libellé ? Quelle est son articulation avec le district ? Quelles sont les différences avec la plateforme du 17 police secours, l'appel au 18 et le parquet de permanence ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

...visé mon chef de bord dans le hall pour qu'il me fasse venir du monde dans le jardin. » Puis : « j'ai demandé à cet homme s'il pouvait me dire quoi faire ». Vous parlez d'un corps qui semblait disloqué avec un linge plein de sang qui recouvrait son visage . « J'ai fait le rapprochement avec un bruit sourd que j'avais entendu. Je me suis dit qu'il fallait faire les premiers gestes de secours, le problème, c'était que le corps était à découvert. Elle était dans un angle de l'immeuble et pas sous le parapet d'un balcon. Je ne me suis pas sentie capable de tirer et de la mettre à l'abri. Il a fallu donc s'équiper de matériel lourd, à savoir de casques lourds, gilets lourds, lorsque je suis sortie dans la rue. » Ces propos interpellent. Je comprends que la situation était compliquée,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

Mme la policière, vous dites dans votre audition : « je me suis dit qu'il fallait faire les premiers gestes de secours. Le problème c'était que le corps était toujours à découvert. Il était dans un angle de l'immeuble et pas sous le parapet du balcon. » Si vous pensiez qu'il fallait faire ces gestes, vous pensiez donc qu'elle n'était peut-être pas morte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Bureau-Bonnard, présidente :

J'approuve vos propositions, en particulier concernant la formation aux premiers secours, sur laquelle nous sommes très en retard. Nous pourrions travailler sur ce sujet dans le cadre de la journée de la citoyenneté, mais également auprès des entreprises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Brenier :

...éparation aux crises ? Sur le modèle de la journée défense et citoyenneté ? Quel en serait le public destinataire ? Cette journée doit-elle être envisagée dès le plus jeune âge, en l'assortissant éventuellement d'une formation continue destinée à un public adulte ? Après les attentats du 14 juillet 2016 à Nice, nous avons relevé que beaucoup de Français ne maîtrisaient pas les gestes de premiers secours. J'avais alors déposé une proposition de loi sur le sujet. Par ailleurs, on parle d'une recrudescence des crises cardiaques fatales. Le manque de connaissance des gestes de premiers secours pourrait être en cause. Une formation continue pourrait-elle être dispensée aux citoyens afin de les rendre acteurs de la santé de tous ? Ma proposition de loi visait à instituer une formation dans les institu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...ncore la notion de volontariat. Nous devons réaffirmer que les sapeurs-pompiers volontaires ne sont pas des travailleurs. Notre modèle de sécurité civile est en jeu. Selon Montesquieu, « on mesure l'importance d'un homme à la mesure de ceux qui s'en réclament ». Alors, soyons à la hauteur de nos sapeurs-pompiers volontaires qui incarnent l'identité de nos territoires. Sans eux, notre maillage de secours ne serait pas ce qu'il est – je le constate chaque jour dans mon département de la Mayenne. Il est primordial que nous continuions à favoriser l'engagement volontaire et à encourager la fidélisation des sapeurs-pompiers volontaires. Pour cela, nous devons plus que jamais être aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui sont nos héros du quotidien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...e nous avons bâti depuis des années et qui fait la force de notre modèle de sécurité civile. Je peux en témoigner. Au moment de la tempête Alex, dans les vallées des Alpes-Maritimes, notamment celle de la Vésubie, alors que les routes étaient totalement coupées depuis le littoral, nos sapeurs-pompiers volontaires, grâce au maillage territorial établi par le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) des Alpes-Maritimes, ont sauvé des vies. Ils l'ont fait d'ailleurs au péril de la leur, puisque le sapeur-pompier volontaire Loïc Millo a malheureusement disparu, en même temps que le commandant Bruno Kohlhuber, dans cette tragédie. Nous devons soutenir ce modèle. Il faut voter ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Corceiro :

...e reconnaissance. C'est la raison pour laquelle je suis heureux que ce texte permette d'avancer vers une meilleure reconnaissance en instaurant la promotion au cadre d'emploi, au grade ou à l'échelon des professionnels et volontaires fonctionnaires blessés ou décédés en service, et en attribuant la qualité de pupille de la nation aux descendants des sapeurs-pompiers tués pendant les opérations de secours lors de crises majeures. Le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés a déposé un amendement visant à étendre la dernière mesure aux enfants des personnels administratifs et techniques. Nous nous réjouissons de son adoption – c'est une avancée importante. Il s'agit d'un véritable engagement de la nation envers les familles de ces personnels. Je salue aussi les articles 22 et 2...