Interventions sur "service"

300 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Il existe une inquiétude quant au décrochage entre le niveau national et une programmation locale de proximité. En tant que député de Corse, je me fais le porte-parole de Radio Corse Frequenza Mora (RCFM) qui a établi sa notoriété en Corse en tant que véritable service public de qualité, enraciné dans le territoire et la culture régionale. Qu'en est-il de ces décrochages, évoqués ici ou là, au détriment des politiques locales ? Par ailleurs, quelle est votre vision d'une perspective méditerranéenne pour une radio comme RCFM ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

... demander à l'État, donc au contribuable, d'augmenter sa participation financière ? Malgré ces chiffres rassurants, les défis auxquels Radio France est confrontée sont nombreux, notamment au regard de la révolution numérique. Les médias traditionnels, dont les radios, doivent chaque jour s'adapter davantage aux nouveaux usages et modes de consommation. Quels sont les moyens et les projets que le service public entend mettre en oeuvre pour poursuivre sa mutation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

...ur du développement de la diversité. J'aimerais savoir comment ils se traduisent, notamment dans les recrutements de journalistes et de techniciens. Les radios sont soumises à des quotas de chansons en français. Les musiques régionales, en particulier d'outre-mer, sont-elles réellement prises en compte ? La question se pose car certains artistes ultra-marins ne passent jamais sur les antennes du service public alors même qu'ils sont connus dans le monde entier. Cela me parait dommage pour tout le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Ma question porte sur l'offre culturelle. Quelle est votre position sur les quotas de chansons en français ? Considérez qu'ils relèvent d'une mission de service public ? Que pensez-vous du fait que les plateformes de streaming ne sont, elles, pas soumises à ces obligations ? Par ailleurs, pourriez-vous revenir sur la tentative d'établir une offre musicale unifiée sur internet avec RF8 ? Enfin, à titre personnel, je tiens à vous faire part de mes regrets devant la disparition de l'émission L'Esprit public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...elle maison. Nous avons deux motifs de satisfaction : tout d'abord, les audiences de Radio France sont en hausse ; ensuite, la plateforme Franceinfo a été un succès pour l'audiovisuel public. Lancée en 2016 par Radio France et France Télévisions, elle a été ensuite rejointe par l'Institut national de l'audiovisuel et France Médias Monde. Elle constitue la première offre globale d'informations du service public, présente sur tous les supports, qu'il s'agisse du numérique, des réseaux sociaux ou de la télévision. Nous exprimerons toutefois un regret, après d'autres : la disparition de l'émission L'Esprit public de Philippe Meyer. Que proposez-vous pour remplacer cette heure de discussion de fond sur l'actualité internationale, européenne et française ? Au vu des bonnes audiences enregistrées, co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...que. Durant l'année scolaire 2016-2017, 92 % des concerts, 81 % des répétitions, 46 % des ateliers radio, 99 % des ateliers musicaux, 64 % des visites guidées et 100 % des séances de cinéma sonore ont eu lieu en Île-de-France qui ne rassemble que 18 % à 19 % de la population métropolitaine. Or ces initiatives de Radio France sont financées pour près de 90 % par la redevance : elles constituent un service public et devraient à ce titre être accessibles à tous et toutes sur l'ensemble du territoire. Je suis député d'un département rural, l'Ariège, et je puis vous assurer que si des actions de ce type étaient organisées au sein de nos établissements scolaires, elles rencontreraient un vif succès. Le financement de la redevance est assuré par chacun et chacune d'entre nous. Nous méritons donc toutes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Radio France enregistre en effet de très bons résultats en termes d'audience, notamment la chaîne phare du groupe, France Inter. Cette hausse globale est la conséquence de choix ambitieux et exigeants au service d'une programmation de qualité. Cette année, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, vous avez pris deux engagements forts. D'une part, vous visez une progression de 5 % par an de la présence d'expertes dans les émissions, soit un tiers de femmes expertes à l'horizon 2020 contre 28 % en 2016. D'autre part, vous visez une progression de 5 % par an de la présence des femme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

... bus ? Son développement à l'international, au travers de la filiale RATP Dev sera-t-il un axe fort – à vous entendre, il semblerait que oui – et des mutualisations entre l'Établissement public à caractère industriel et commercial et les filiales sont-elles prévues ? Nous souhaitions également avoir des précisions sur la politique d'innovation du groupe, notamment sa transformation numérique au service d'une mobilité connectée, le déploiement du pilotage automatique et du service continu, s'il est envisagé, mais aussi les modalités du dialogue social qui sera engagé auprès des 60 000 collaborateurs de l'entreprise. En matière de performance environnementale, pouvez-vous nous apporter des précisions quant à la transition énergétique du parc de bus, ou encore les mesures qui seront prises en fav...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...t à votre capacité à relever les défis qui sont devant vous. Mes questions porteront principalement sur l'évolution des modèles. Il est clair que le cadre juridique de la RATP va devoir évoluer. Vous avez des ambitions très fortes en termes de développement ; vous allez devoir faire face à l'ouverture de la concurrence ; vous êtes gestionnaire d'infrastructures et, en même temps, vous assurez le service ; vous êtes en concurrence avec des groupes privés aussi bien en France – Kéolis, Transdev – qu'à l'international. Au regard de tout cela, votre statut, par sa nature même, risque de vous paralyser. Or, vous n'avez pas parlé de ce statut. C'est une question qui se pose à la SNCF : nous avons plaidé, avec un certain nombre de collègues, pour son évolution vers une société privée à capitaux public...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... de socialisation des coûts s'applique encore une fois, comme c'est bien souvent le cas. Troisième point : tout le monde se souvient de l'été précédent, lorsque des pics de pollution ont poussé les pouvoirs publics à rendre les transports publics franciliens gratuits. La pollution étant en région parisienne davantage une norme qu'un pic, ne considérez-vous pas qu'une extension de la gratuité des services publics de transport devrait s'appliquer en permanence, tant que l'urgence un jour résolue ne l'est pas le lendemain, tant que la pollution, notamment aux particules fines, continue à tuer nombre de nos concitoyens et concitoyennes ? Nous espérons que vous serez sur cette question, comme sur les autres, une conseillère avisée. Enfin, en 2016, quand la RATP a lancé un appel à idées aux citoyens ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Vatin :

... qu'elle utilise, sachant qu'aujourd'hui les usagers rencontrent des difficultés dues au fait que, si les réseaux sont bons au départ de Paris, ils le sont de moins en moins au fur et à mesure que l'on s'en éloigne. Ainsi, le CDG-Express circulera sur une ligne également empruntée par la ligne K du Transilien, le RER et les Intercités. Comment contribuerez-vous au maintien ou à l'amélioration des services au-delà des lignes qui relèvent de la compétence de la RATP ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...icité : ces derniers mois, les saisines du CSA connaissent une véritable inflation et le Conseil est également en pointe sur l'éducation aux médias. Comment votre institution aborde-t-elle ce dernier sujet ? Par ailleurs, pouvez-vous nous décrire le fonctionnement de la régulation audiovisuelle dans les autres pays de l'Union européenne ? Où en est le projet de réforme de la directive européenne Services de médias audiovisuels (SMA) en cours d'examen à Bruxelles ? Mes chers collègues, avant de donner la parole à M. Olivier Schrameck, je vous informe que, le 20 juillet dernier, afin de rendre nos échanges encore plus dynamiques et de permettre au plus grand nombre d'entre vous de prendre la parole, le Bureau de notre commission a décidé, pour les auditions, de supprimer les propos liminaires des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...dias ne doivent pas être financiarisés, alors qu'il s'agit bien d'un problème auquel nous sommes confrontés, et contre lequel nous devons lutter pour garantir la liberté de la presse. Troisièmement, j'aimerais vous parler d'ACRIMED – pour « Action-CRItique-MEDias ». Il s'agit d'une association qui a pour but de « mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d'une critique indépendante, radicale et intransigeante ». Ses membres ont souvent interrogé l'indépendance de votre institution par rapport au pouvoir. Il est vrai, monsieur, que vous avez été nommé sur décision unilatérale du Président de la République, et que les autres membres sont nommés par les présidents des chambres parlementaires. Les Françaises et les Français ne voient donc pas dans l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

.... Je veux ici les remercier, en particulier les professionnels de santé des secteurs public et privé. Pour 2017, les projections de réduction du déficit s'établissent à 5,6 milliards d'euros, un résultat inférieur aux prévisions de la dernière loi de financement de la sécurité sociale qui tablait sur 4,2 milliards. Pour l'avenir, que faire ? D'abord, il nous faut penser des outils renouvelés au service d'une stratégie qui fait primer la responsabilité sur la rigueur. Le Gouvernement a exprimé sa volonté de rapprocher l'examen des recettes de l'État et celui des recettes de la sécurité sociale. Je m'en réjouis. C'était une proposition récurrente de la Cour des comptes. Je m'associe à la question de Mme la présidente de la commission sur les modalités de cet examen conjoint. Pour une vision enco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Que vont faire les détenteurs de biens immobiliers ? Les vendre, pour les convertir en actions. Et ne me dites pas que l'immobilier n'est pas un bien productif ! Cela produit des services de logement, en permettant de loger nos concitoyens. Il convient donc de rester équilibré dans ces affaires-là. Le taux de prélèvement unique à 30 % sur les revenus du patrimoine, c'est très bien, de même que la suppression de la quatrième tranche de la taxe sur les salaires. Quant à la suppression de la taxe sur les activités financières intraday, nous n'avons cessé de dire que ceux qui avaien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...a page 4 de votre rapport, vous parlez de « consolider les solidarités ». C'est bien, mais je n'ai trouvé aucune proposition concrète allant dans ce sens. En France, aujourd'hui, 30 000 enfants sont sans domicile fixe ; près de 1 million de personnes n'ont pas de logement et 4 millions de personnes sont mal logées ; enfin, 9 millions de personnes vivent sous le seuil de la pauvreté. Le recul des services publics et la précarisation des conditions de vie ont fait exploser la misère. Comme le dit le secrétaire général de l'OCDE, « en ne s'attaquant pas au problème des inégalités, les gouvernements affaiblissent le tissu social dans leur pays et compromettent leur croissance économique à long terme ». Vous avez laissé croire à un renouveau, mais, en réalité, les chiffres et les orientations pour 2...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

... suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, ou encore la baisse de 13 milliards d'euros des dotations aux communes, vous obtiendrez une situation explosive sans rien pour relancer l'économie. Pourtant, vous le savez, sur le terrain, la situation est déjà insupportable. La hausse du chômage, la baisse du pouvoir d'achat, les économies imposées à nos communes, à notre système de santé, à nos services publics, tout cela dure depuis bien trop longtemps, et vous êtes d'ailleurs en marche pour poursuivre dans cette voie. Parallèlement à tous ces efforts exigés du plus grand nombre, une infime minorité de la population a accumulé des fortunes colossales, je dirais même des fortunes indécentes au regard de la pauvreté qui grandit dans notre pays. L'économie a continué son insupportable transforma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...rai salaire, un vrai pouvoir d'achat issu de leur travail ; nous en sommes loin. Ce que vous allez leur donner d'un côté, monsieur Darmanin, avec la suppression des cotisations salariales de maladie et d'assurance-chômage, du moins pour ceux qui vont en bénéficier – 21 euros par mois pour un ouvrier au SMIC, comme vous l'avez dit – , vous allez le reprendre de l'autre côté, avec la disparition de services publics, un système de santé qui fonctionnera moins bien, des économies dans le logement, la hausse de la fiscalité sur le diesel et le tabac, l'augmentation des tarifs des communes ou la suppression de certains de leurs services, faute de dotations à la hauteur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Calculez, monsieur Darmanin, ce que les ouvriers payés au SMIC vont perdre dans les prochaines années avec ce que vous leur proposez. Ensuite, nos concitoyens ont aussi besoin de retrouver des services de proximité, qui, au fil des ans, ont subi et vont encore subir des cures d'économies insupportables : je pense aux permanences des caisses d'allocations familiales, des caisses d'assurance retraite et de la santé au travail, des caisses primaires d'assurance maladie, de la trésorerie municipale, des impôts, de la poste – jusqu'à la délivrance des cartes nationales d'identité, qui n'est plus ef...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Voilà la traduction concrète de ces mesures d'austérité, qui deviennent insupportables. Monsieur le ministre, pourquoi ne pas décréter, le temps d'y réfléchir, un moratoire sur les reculs progressifs des services publics, surtout dans les secteurs ruraux ? Enfin, il faut soutenir notre France des villages, qui a besoin d'une agriculture solide, mieux soutenue