Interventions sur "soin"

591 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...n optimisme béat, les réformes ne sont pas à la hauteur d'une conjoncture mondiale qui voit la croissance s'accélérer, ce qui augmentera les recettes des comptes sociaux et vous donnerait la possibilité de mener des réformes structurelles d'une véritable ampleur. Ainsi, nous souhaitons retourner en commission pour bâtir le PLFSS équitable et équilibré dont la France des territoires a urgemment besoin. Nous voterons donc cette motion de renvoi en commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Madame la ministre, notre question relative à la tarification des EHPAD, non sur la partie soins mais sur la partie dépendance, reste toujours sans réponse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

...ntation de la CSG – nous aurons l'occasion d'en parler au cours des débats. Je pense aussi à l'augmentation du forfait hospitalier, alors que 5 % des Français n'ont pas de mutuelle – ils sont même 15 à 20 % dans certaines régions. Or les hôpitaux sont parmi les créanciers les plus durs qui soient : quand 20 % de la population d'une région ne peut pas payer le forfait hospitalier, ils refusent les soins. Voilà quelque chose d'extrêmement ennuyeux, qui nécessite un renvoi du texte en commission. De même, en matière de numerus clausus, nous nous attendions à ce que vous alliez plus loin. M. le rapporteur général a dit un jour que le numerus clausus servait à empêcher les Français d'être médecin en France et à leur permettre de faire leurs études et de travailler à l'étranger. Ce propos est tout ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

Comme toutes les politiques sociales, la politique familiale est indispensable dans notre pays. Nous avons besoin d'une politique forte en faveur de la natalité ; d'ailleurs, l'État consacre chaque année près de 70 milliards aux familles dans toute leur diversité, qu'elles soient dans la richesse ou dans la pauvreté, car notre système de soutien aux familles est universel et le restera. La création d'une mission d'information parlementaire a été annoncée il y a quelques jours afin de revisiter l'ensemble de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...pose qu'une prime à la naissance est allouée pour chaque enfant à naître avant la naissance de l'enfant. Or, en décembre 2014, la ministre de l'époque, Mme Touraine, a décidé que cette prime serait versée dans les deux mois qui suivent la naissance. Je l'avais alors interrogée sur les motifs de cette décision : il ne s'agissait que d'une décision de trésorerie. Nous savons pourtant tous que les besoins des parents se manifestent avant la naissance de l'enfant : c'est pendant la grossesse que les futurs parents doivent faire les achats nécessaires afin d'aménager une chambre ou de se procurer les vêtements et autres fournitures dont l'enfant aura besoin à sa naissance. Le versement de l'allocation deux mois après la naissance est donc tardif par rapport aux besoins des familles. C'est pourquoi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Cette mesure est tout à fait importante pour les familles qui en ont besoin, et nous voterons pour.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

...'avait permis, vous auriez souhaité augmenter directement l'ASPA au niveau du seuil de pauvreté par la voie législative. Je rappelle que l'article 28 donne la possibilité de revaloriser l'ASPA par décret pendant les trois prochaines années. Le Gouvernement a annoncé une augmentation de 30 euros en 2018, de 35 euros pour 2019, et du même montant en 2020. En tout état de cause, nous n'avons pas besoin d'un rapport pour évaluer l'impact financier d'une augmentation de l'ASPA, et nous pouvons nous féliciter du fait que le Gouvernement tienne son engagement dès le début de mandat, en revalorisant de 100 euros une allocation qui n'avait pas été réévaluée dans ces proportions depuis très longtemps. Il s'agit d'une mesure de justice. Peut-être faudra-t-il aller plus loin et dépasser le seuil de pauv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Quel serait aujourd'hui l'état de santé de la population s'il n'y avait pas eu de vaccination contre la poliomyélite, la variole et la tuberculose ? Je pose la question s'agissant de ces trois vaccins emblématiques pour éclairer ceux qui en ont encore besoin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Levy :

On nous reproche souvent de ne pas avoir une vision pragmatique des choses, de faire de l'entre-soi et de ne pas avoir ce regard sur les vrais problèmes qui se posent. La question qui nous intéresse aujourd'hui me paraît très significative : nous devons répondre à ce besoin. Si, dans une commission où l'on doit tout se dire, on ne peut pas évoquer certains sujets, on enlève une partie de ce pourquoi nous avons été élus. On ne peut absolument pas m'accuser de racisme puisque j'ai fondé la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) à Toulon, et que j'ai beaucoup oeuvré contre des idées que je réprouve et que je combats. Il reste que, dans certa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

...exposez m'attriste. Vous considérez que les acteurs du monde de la santé pourraient s'engouffrer dans une brèche au détriment des patients ; au contraire, cet article leur permettra de s'engouffrer dans une brèche au service des patients. L'article 35 permettra ainsi de faire vivre la promesse présidentielle de réduire la part de la T2A à l'hôpital, de faire vivre la coordination des parcours de soins et les coopérations interprofessionnelles, de financer la prévention primaire, secondaire et tertiaire ainsi que l'éducation thérapeutique, de casser les silos et de faire enfin travailler ensemble la ville et l'hôpital, le médical et le médico-social. Ainsi, les parcours des patients, y compris des personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie, seront plus fluides. Cet article est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Cet article 35 est sans doute la mesure la plus remarquable de ce PLFSS. Il crée notamment un fonds pour l'innovation, et permettra d'améliorer la prise en charge des patients et l'accès aux soins. Il est en parfaite cohérence avec le plan pour l'égal accès aux soins dans les territoires annoncé la semaine dernière par la ministre des solidarités et de la santé. Il faut saluer cette mesure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

L'article 35 est en effet un progrès majeur. La prévention, dont nous avons parlé tout à l'heure, et l'innovation, que nous traitons ici, vont de pair. Cet amendement propose une expérimentation qui réponde pleinement aux besoins de patients, en créant des prises en charge innovantes mais aussi en élaborant une définition venant directement des acteurs de terrain, voire des patients eux-mêmes. Ces futurs dispositifs expérimentaux devront être formalisés et englober l'ensemble des soins dispensés pour un état de santé donné, pendant un laps de temps donné, en coordination avec l'ensemble des acteurs – médecine de ville, s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

Vous proposez une définition du parcours de santé. Sur le fond, je partage vos objectifs : améliorer la prise en charge, améliorer l'efficience du système de santé, renforcer l'accès des patients à une pluralité d'acteurs dans le cadre d'un parcours de soins. Mais la version actuelle de l'article satisfait pleinement ces demandes. Il ne s'agit pas ici de redéfinir la notion de parcours de soins, sur laquelle se penche une littérature abondante. Je vous propose de retirer l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

L'intégration des spécialistes de second recours est en effet essentielle ; il faut faciliter le fonctionnement collectif, la possibilité du contact direct avec les spécialistes, la discussion de visu, mais aussi simplifier la consultation décentralisée. Vous parliez, monsieur le rapporteur général, de qualité et de pertinence de soins : une telle disposition y contribuerait grandement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Monsieur le rapporteur général, vous connaissez les « parcours territoriaux de santé », centrés sur les soins primaires : c'était une grande demande des médecins généralistes. Il faudrait aujourd'hui, en optimisant et en coordonnant les parcours de soins, y inclure les médecins de second recours, c'est-à-dire quelques spécialistes, surtout là où ils sont trop peu nombreux. Les professionnels de santé sont prêts à s'engager dans cette voie. J'ajoute que vous avez déposé un amendement qui utilise la not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

Les expérimentations envisagées doivent avoir pour but de développer les modes d'exercice regroupés en participant à la structuration, non pas exclusivement des soins primaires, mais de manière générale à tout type de structuration imaginée par les professionnels de santé exerçant en ville, et ce afin de pouvoir également y inclure les spécialistes du second recours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Tous ces amendements identiques visent à dépasser le cadre des soins primaires, dans le cadre notamment de la lutte contre les déserts médicaux, mais aussi pour éviter les hospitalisations inutiles et coûteuses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

Il faut toujours insister énormément sur la notion de soins primaires, de soins de premier recours. Nonobstant, j'approuve entièrement l'intégration d'autres spécialités dans la gestion des parcours de soins. Par exemple, les cardiologues sont indispensables à la gestion d'un parcours de soins en insuffisance cardiaque. Monsieur Door, vous avez raison, j'ai déposé un amendement utilisant la notion de « soins ambulatoires », plus large que celle de « soi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Les soins ambulatoires comprennent-ils obligatoirement les soins de second recours ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

Absolument. Le terme d'ambulatoire va encore plus loin, comprenant par exemple certains soins à l'hôpital.