Interventions sur "taxe"

258 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ouviens pas de ce qu'on a voté en 2008, mais de ce qu'on a voté l'an dernier, notamment sur proposition de notre collègue Potterie, à la suite de ses travaux sur la TASCOM. Le sujet des succursales est un bon angle pour essayer de corriger les différences qui existent dans la taxation des commerces, notamment des entrepôts. J'appelle seulement votre attention sur le fait que le rendement de cette taxe est de 1 milliard d'euros, la majeure partie de cette somme allant aux collectivités. J'ai bien compris que vous proposiez de supprimer la TASCOM sur une petite partie et non sur l'intégralité des réseaux succursalistes, mais, comme l'an dernier, je propose que chacun soit raisonnable quant à la TASCOM et que nous nous en tenions à ce que nous avions adopté alors. Sans vouloir trop extrapoler, j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...mplement des entrepôts. Il y a donc une inégalité fiscale. Notre devoir est de faire en sorte que la situation fiscale soit à peu près équilibrée entre les différents types de commerce. Or ce n'est pas le cas aujourd'hui. L'e-commerce, du fait de l'existence de la TASCOM chez ses concurrents, est favorisé. Puisqu'il n'y a pas de lieu commercial pour l'e-commerce mais des entrepôts, je propose de taxer les entrepôts de façon qu'il y ait un équilibre entre les différentes formes de commerce. Cet élément de bon sens est dans l'esprit de ce qu'a développé notre collègue Bazin tout à l'heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Attention : si on taxe les entrepôts, c'est le consommateur final qui en subira les conséquences puisque la taxe sera répercutée sur le prix des produits. Par ailleurs, cela risque de détruire les emplois dans la filière logistique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il faut accompagner la revitalisation des cœurs de ville, et M. Bazin a raison de dire qu'il faut probablement aller plus loin sur ces programmes qui marchent bien, tout en taxant les entreprises qui font des profits sur les livraisons, comme Amazon, directement là où elles font de l'activité – c'est ce que l'on fait à l'échelle multilatérale. En revanche, il ne faut pas taxer les entrepôts en tant que tels. Sinon, vous pénaliserez les emplois de la filière logistique, ce qui aura des répercussions pour le portefeuille du consommateur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve :

Je ne peux pas vous laisser dire ce que vous venez de dire, monsieur Le Fur. Vous savez pertinemment que c'est cette majorité qui, au contraire, s'est battue en France et au niveau européen pour imposer une taxe sur les grandes entreprises du numérique, les GAFAM. C'est aussi nous qui avons imposé que la TVA soit payée sur l'ensemble des sous-traitants présents sur le site.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

... mettre en œuvre. Il y a là un engagement de moyens, et en même temps une absence de prise en compte des spécificités démographiques, de saisonnalité, de temps de parcours, spécificités assimilables à ce que vivent les îles d'outre-mer, dont les spécificités sont prises en compte par la loi, notamment dans la contribution des éco-organismes. Cet amendement vise donc à demander le transfert de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) prélevée en Corse à la collectivité de Corse, en raison des compétences de celle-ci, afin d'éviter que la pression sur les contribuables corses continue d'augmenter, car elle est déjà considérable, et pour que nous puissions assigner à cette taxe des objectifs contribuant à l'économie circulaire et au recyclage ainsi qu'à une logique de mise en œuvre d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Dunoyer :

...es comme le carton, le papier, les métaux, ne permettent pas le recyclage de la matière plastique, car ils sont difficilement dissociables. Par exemple, les plastiques recyclables – PET, PP et PE – ne sont recyclables qu'à condition que la quantité de plastique soit suffisante et qu'ils ne soient pas mélangés à d'autres matériaux. Ces produits plastiques complexes doivent donc faire l'objet d'une taxe qui découragera leur utilisation. L'amendement propose d'instaurer une taxe fixée à 15 % du prix hors taxe de chaque produit. Cela permettra de s'orienter vers des produits exclusivement composés de produits recyclables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je souhaite que nous en restions à l'équilibre de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, car ce sont des sujets qui supposent une longue concertation avec les filières. Une taxe à 15 % est brutale. La transition doit être conduite avec la filière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Nous nous opposons à l'article 32 pour quatre raisons principales. Tout d'abord, il crée une taxe sur les exploitants de plateformes, à la suite de l'ordonnance du 21 avril 2021. Et je dois dire que nous ne comprenons pas ce choix du Gouvernement alors que l'article 30, qui vient d'être adopté, procède à la suppression de plusieurs taxes à faible rendement. Ensuite, nous n'estimons pas pertinent de recourir à une taxe pour favoriser un dialogue social spécifique entre les plateformes et les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Oh, ce n'est pas l'amendement du siècle, mais ce n'est pas l'article du siècle non plus. Dans une société libre, c'est aux partenaires sociaux de se mettre d'accord entre eux et je trouve bizarre que l'on crée une taxe pour financer une autorité organisant le dialogue social au sein du secteur, l'Autorité des relations sociales des plateformes d'emploi (ARPE). Pourquoi ne pas laisser aux partenaires sociaux la responsabilité de décider d'instaurer une cotisation comme l'ont fait certaines branches ? Ce n'est pas à nous, parlementaires, de nous substituer à eux. C'est au nom de l'idée que j'ai de la société et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Nous souhaitons également la suppression de cette micro-taxe sur les exploitants de plateformes de mise en relation par voie électronique, mais pas pour les mêmes raisons que M. de Courson. C'est en effet à la logique même de l'ARPE qu'elle est censée financer que nous nous opposons. Cette instance donne l'illusion d'une avancée pour les indépendants alors qu'elle entérine la création d'un précariat massif et dangereux. Le rapport de Jean-Luc Froin, « Rég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...ovid a été marquée par une forte croissance de la fréquentation touristique des sites naturels, de bon aloi du point de vue économique et touristique, mais éprouvante pour certains sites naturels de la Corse et sans doute d'autres régions. Compte tenu des compétences de la collectivité de Corse en matière de création et de gestion des réserves naturelles terrestres et du caractère limitatif de la taxe sur les passagers maritimes embarqués à destination d'espaces naturels protégés, dite taxe Barnier, nous proposons d'élargir l'assiette de cette taxe à tous les sites, parcs et réserves dès lors qu'ils sont payants, au-delà des seules entreprises de transport maritime public. Cette mesure donnerait aux régions et à la collectivité de Corse la possibilité de percevoir ladite taxe pour l'ensemble d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il me semble important que l'assiette de la taxe Barnier soit directement reliée à l'activité polluante. Cette taxe consiste à faire contribuer les passagers de bateaux embarquant à destination d'espaces naturels protégés au financement de la protection de ces espaces. Tel est le principe de son assiette actuelle. Votre amendement reviendrait à faire payer deux fois les visiteurs des espaces naturels protégés : d'une part, pour le transport en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

La taxe affectée à l'ARPE porte sur le service de mise en relation de personnes en vue de la réalisation d'opérations économiques, par des travailleurs indépendants notamment. Le présent amendement propose de supprimer la référence à la relation juridique liant les travailleurs indépendants et la plateforme et de préciser la territorialité de la taxe en indiquant qu'elle s'applique aux opérations dont le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

J'ai bien pris note de ces réponses, mais la surfréquentation et parfois même l'hyperfréquentation des sites naturels sont avérées. Les amateurs de randonnée le savent : la fréquentation du sentier de grande randonnée 20 (GR20) a connu une augmentation de 80 % depuis 2019 et s'est traduite par des bivouacs sauvages et des dégradations telles que la taxe Barnier n'est plus suffisante pour assurer sa protection – cette taxe s'applique, je le rappelle, uniquement aux entreprises de transport maritime public. La surfréquentation et l'hyperfréquentation des sites naturels concernent spécifiquement la Corse, mais sans doute aussi d'autres régions. Il est donc urgent d'avancer sur la fiscalité environnementale afin de limiter la surfréquentation des e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...fonde sur une délibération de l'Assemblée de Corse et vise à ce que les propriétaires des 35 000 à 40 000 camping-cars qui sillonnent la Corse chaque année adoptent un comportement plus rationnel et écologique et se garent dans des zones prévues à cet effet – et non, comme au Far West, n'importe où dans la nature. Forts de la délibération de l'Assemblée de Corse, nous proposons d'instaurer une écotaxe à caractère comportemental sur les camping-cars qui privilégient un stationnement sauvage à un stationnement adapté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je réponds à tous les amendements, aussi bien sur leurs aspects techniques que sur leur dimension politique. Quand bien même l'Assemblée de Corse a adopté le principe de sa création, l'écotaxe sur les camping-cars que vous proposez soulève une véritable difficulté du point de vue de l'égalité devant l'impôt. Je vous l'ai déjà expliqué en commission, raison pour laquelle je vous ai répondu plus rapidement aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

... et les années à venir. Le présent amendement, qui propose la création d'une redevance de mouillage, reprend un amendement déposé en janvier 2015 par le gouvernement socialiste de l'époque sur le projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, dit projet de loi NOTRE, amendement qui avait été adopté par l'Assemblée nationale, mais rejeté par le Sénat. Non seulement la taxe Barnier est restreinte à la gestion des sites naturels maritimes, mais la pression exercée par les mouillages sauvages des plaisanciers met en péril les milieux maritimes protégés – notamment la réserve naturelle de Scandola, en Corse, qui s'est vu retirer son label européen d'espace protégé en raison de sa surfréquentation. L'amendement propose donc de donner aux collectivités gestionnaires la p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...n. Il a d'ailleurs été adopté par l'Assemblée lors de l'examen du projet de loi NOTRE, puis supprimé par le Sénat. Les députés de la précédente législature s'en souviennent. Pour ma part, je reste sceptique quant à la redevance de mouillage. Tout d'abord, la terminologie de « redevance » ne me paraît pas adaptée. Il n'y aurait pas de service rendu à l'usager ; il s'agirait donc bel et bien d'une taxe. Je peine à comprendre, surtout, l'utilité de périodes d'application différentes dans l'année entre les aires marines protégées de métropole, concernées uniquement l'été, et les aires marines protégées situées en outre-mer, pour lesquelles le dispositif s'appliquerait toute l'année. Il ne me semble pas qu'un tel dispositif soit recevable. Plus largement, nous disposons déjà d'un outil fiscal av...