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...nd brassage des enfants à Noël qui risquait d'accroître la contamination de cette population, déjà la plus touchée. Cela n'aurait porté aucun préjudice à la scolarité car la dernière semaine de juin, rarement marquée par une charge de travail intensive, aurait permis de rattraper le retard. Les familles auraient pu s'organiser plutôt que de passer leur temps devant les pharmacies pour obtenir des tests que celles-ci n'avaient plus. Cela vous aurait aussi permis de donner des consignes aux enseignants, le paradoxe étant que la circulaire reprenant vos annonces d'hier n'est toujours pas publiée ; à treize heures, aucune instruction n'était disponible sur le site du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Notre groupe, qui est submergé par les remontées de terrain, n'a ...
... 5 à 11 ans –, le raccourcissement des délais du calendrier vaccinal nécessite d'engager toutes nos forces dans la course de vitesse contre les variants. Alors que les soignants sont amenés à se réorganiser dans les services hospitaliers, alors que les soignants de ville s'investissent dans une stratégie d'« aller vers », alors que les officines de pharmacie répondent à l'afflux de la demande de tests antigéniques, à l'heure où la fatigue s'ajoute à la fatigue, la réserve sanitaire – soignants, sapeurs-pompiers, bénévoles de la protection civile et de la Croix-Rouge, entre autres –, tout comme au début de la pandémie, répond présente. La donne a changé depuis la première vague du variant delta, supplantée par la déferlante omicron : nous avons désormais une arme essentielle, le vaccin, pour ...
... jours, le 30 décembre, le 2 janvier, le 6 janvier ; hier, le personnel et les parents d'élèves apprenaient en direct, à la télévision, son énième version. Votre politique sanitaire est celle d'une Pénélope en perdition qui défait chaque soir ce qui a été fait le matin, sempiternellement. Et cela, alors que les indicateurs s'affolent : un taux d'incidence qui s'envole, des pénuries partielles de tests, des arrêts maladie à foison chez les enseignants…
Alors, vous cassez le thermomètre pour faire baisser la fièvre : les cas positifs ne seront plus isolés immédiatement, les tests ne feront plus l'objet de certificats. Pourtant, ce n'est pas faute de vous avoir prévenu. En mai, puis en octobre et en novembre 2020, et encore en janvier 2021, nous réclamions déjà des purificateurs d'air et des capteurs de CO
Que dire de la méthode, quand le premier protocole sanitaire a été présenté sur un média payant, à dix-sept heures, la veille de la rentrée ? Que dire de ce protocole totalement ubuesque et intenable ? Les parents s'arrachent les cheveux. Combien ont dû quitter leur travail précipitamment pour récupérer leur enfant et le faire tester ? Combien ont dû se lancer dans le parcours du combattant, allant de pharmacie en pharmacie, lesquelles sont débordées, pour tenter de respecter vos préconisations ? Les écoliers sont traumatisés par ces tests répétés. Les conséquences scolaires et psychiques seront considérables. Et que dire des multiples revirements de votre Gouvernement ? Depuis la rentrée, un premier protocole a été rempla...
il n'y a pas une ville en France où nous n'ayons des files d'attente à la soviétique devant les pharmacies et les laboratoires de testing ,
Face à la pandémie, des protocoles ont été mis en place pour atteindre cet objectif d'ouverture et protéger au maximum les élèves et les professeurs. Le Premier ministre a annoncé hier soir l'évolution du protocole actuel avec le maintien dans la classe jusqu'au soir, la possibilité de recours exclusif aux autotests, l'ouverture de centres dédiés et la diffusion massive d'autotests dans les officines. C'était indispensable, car des parents témoignent de l'extrême difficulté d'avoir accès à des rendez-vous en pharmacie : dans mon département, par exemple, il faut six jours pour effectuer un test en officine. Nous devons, par nos décisions, simplifier la vie des personnels de l'éducation nationale, pour que ...
...Tous dénoncent votre mépris et votre gestion catastrophique de la crise depuis deux ans, variant de manière incessante avec cinquante protocoles– dont trois en huit jours –, en déconnexion avec les réalités du terrain et épuisant le personnel, les parents et les enfants. Vous êtes resté sourd aux demandes de renforcement du protocole, d'épurateurs et de purificateurs d'air, de masques FFP2 et de tests. Vous avez refusé d'embaucher du personnel supplémentaire, préférant dénoncer l'absentéisme des enseignants pour désigner les malades ou les cas contacts confirmés.
Avec ce dernier protocole réduit à des autotests en rupture de stock partout et à une simple déclaration sur l'honneur, c'est en réalité la fin du contrôle sanitaire à l'école en pleine flambée épidémique. Alors après le énième camouflet que vous a infligé hier soir le Premier ministre et face au jeudi noir qui s'annonce, quand allez-vous présenter votre démission, monsieur le ministre ?
Ainsi, des inégalités sociales s'aggravent. Il est pourtant possible de maintenir les écoles ouvertes et de garantir la sécurité des personnes dans les établissements, sans en faire des garderies. Écoutez les propositions des députés communistes. Que l'État assume pleinement ses responsabilités : les tests doivent être réalisés à l'école ; quand un élève est positif, il reste chez lui et les autres restent en classe. C'est simple comme bonjour ! C'est à l'État d'équiper toutes les classes en détecteurs de CO
...grammation des opérations. C'est vous qui créez le chaos sanitaire, quand, à Mayotte, le taux d'occupation des lits de réanimation est de 133 %, alors que le renfort des hôpitaux réunionnais est impossible. C'est vous qui créez le chaos sanitaire, quand, aux Antilles, l'hôpital public est en crise. C'est vous qui créez le chaos sanitaire, quand vous avez refusé d'exiger des touristes vaccinés un test négatif lors de leur départ vers l'outre-mer ;
dans des établissements de santé déjà à bout de souffle ; quand des soignants vaccinés, testés positifs, doivent travailler, mais pas les soignants non vaccinés testés négatifs ;
Ma question, qui s'adresse au ministre des solidarités et de la santé, concerne la politique de tests et de dépistage. Nous constatons pour les tests les mêmes changements incessants de position et de communication du Gouvernement qu'hier pour les masques. Ordre, contrordre, désordre ! Nous avons surtout une belle pagaille dans les écoles, dans les laboratoires, dans les pharmacies. Partout, cette désorganisation suscite l'incompréhension et l'exaspération des parents, des enseignants, des profe...
Il vise à supprimer l'alinéa 13, qui pose les jalons du fameux « super passe vaccinal 2G+ » conditionnant l'accès à certains lieux à un schéma vaccinal complet et à un test, ce que pratique déjà l'Allemagne. La volonté de recourir à un tel dispositif montre les faiblesses du passe vaccinal, puisqu'elle revient à admettre que la vaccination n'empêche pas la transmission du virus. Il est donc inutile d'imposer d'avoir reçu le vaccin et ses rappels comme condition du passe, puisque le test sera in fine la condition de validité de celui-ci. Étant opposés au dispo...
Cette intervention viendra en complément des éléments défendus par mes collègues : le cumul du vaccin et du test est-il encore justifié dans le texte ? En effet, depuis que ce projet de loi a été écrit, beaucoup de choses ont été dites dans cet hémicycle, notamment cet après-midi. Ainsi, voilà quelques heures, M. Véran, ministre de la santé,…
…donc démontrer que ceux qui ont fait le parcours vaccinal comme vous le souhaitez ont un bonus, et n'ont pas besoin, dans certaines conditions, d'un test complémentaire. En vase clos, par exemple pour prendre un avion, on peut considérer qu'il est bon de procéder à un test complémentaire avant d'embarquer, mais admettez que, dans d'autres circonstances, on n'est pas obligé de demander à ces personnes un test en plus du vaccin.
Il va dans le même sens que les précédents et tend ainsi à supprimer l'alinéa 13. En effet, le cumul du vaccin et du test paraît tout à fait inutile et nous ne comprenons pas où est la cohérence : selon moi, le test suffirait amplement. On sait en effet qu'une personne vaccinée peut attraper quand même le covid, même s'il est vrai que le vaccin protège des formes graves. Alors, vaccinons-nous – et il me semble, du reste, que tous ici nous sommes vaccinés, à part quelques-uns –,…