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...e schéma vaccinal complet offre entre 75 et 85 % de protection selon le vaccin utilisé, d'autre part la contamination en tant que telle. Bien évidemment, la stratégie ne sera pas la même dans les deux cas : si un schéma vaccinal complet n'offre que 50 % de protection contre la contamination, il faut prendre d'autres mesures en complément – c'est d'ailleurs ce qui vous conduit à dire qu'il faut un test en plus. Sommes-nous bien d'accord sur ce point ? Si tel est le cas, ce que nous disons, c'est que cette stratégie n'est pas la bonne, parce qu'elle privilégie des dispositifs liberticides, tels que la production d'un QR code, au détriment d'autres qui ne le sont pas. Ainsi, on peut lutter efficacement contre la propagation du virus dans les lieux clos – que les personnes qui s'y trouvent soient...
...dentes demandes, je souhaite que l'Assemblée se prononce sur une demande de suspension de séance. Je m'inscris en faux contre l'argument selon lequel il serait nécessaire d'adopter le projet de loi au plus vite, au motif que chaque heure qui passe voit l'augmentation du nombre de personnes contaminées. En effet, il existe déjà un passe sanitaire obligeant soit à être vacciné, soit à produire un test négatif : l'institution d'un passe vaccinal, mesure équivalente à la vaccination obligatoire, n'empêchera donc manifestement pas ces contaminations, ce qui était pourtant l'objectif annoncé.
Cet amendement de Jean Lassalle vise à considérer que, si le texte du projet de loi a été modifié, lors de son examen en commission, de manière à permettre aux jeunes d'accéder aux sorties scolaires sans être stigmatisés dans leur classe – sur présentation, au choix, d'un test négatif ou d'un schéma vaccinal complet –, il est urgent de rappeler que ces sorties sont indispensables et doivent être – autant que possible et sauf mesures particulières – maintenues en période de crise sanitaire. En effet, alors que le Gouvernement se targue d'offrir aux jeunes la possibilité de suivre une scolarité normale à la condition qu'ils respectent les mesures sanitaires – à savoir a...
Je suis étonné, chers collègues, car même si ce n'est pas la solution que nous aurions choisie, il existe aujourd'hui un passe sanitaire. Depuis que les tests sont payants, ce passe équivaut à une obligation vaccinale, à moins d'être très fortuné ou bien de ne plus avoir aucune activité sociale – ce que vous cherchez. Or le passe sanitaire n'empêche pas les contaminations : je l'ai dit à plusieurs reprises, le vaccin lui-même empêche la survenue de formes graves – au moins jusqu'au variant delta, nous verrons si c'est aussi le cas pour omicron – mais ...
Il vise à supprimer l'alinéa 14, en cohérence avec mon opposition au passe vaccinal. Comme l'a dit M. Coquerel, nous nous trouvons dans une situation surréaliste : alors que le passe sanitaire prévoit la possibilité de présenter un test négatif, l'épidémie flambe – 300 000 cas aujourd'hui nous dit-on, avec un variant omicron qui entraîne heureusement moins d'hospitalisations. Je voudrais que l'on m'explique comment en supprimant le test négatif, qui est la meilleure des protections, et en ne fondant le passe que sur le vaccin, on pourrait améliorer une situation qui n'est déjà pas bonne avec le passe sanitaire !
...n que mes collègues et moi posions au travers de cet amendement est finalement la même que celle qui est posée par les collègues qui viennent de s'exprimer : à quoi sert le passe vaccinal ? Quel est son objectif ? À l'alinéa 13, qui était visé par mon amendement, le texte prévoit de soumettre les personnes, dans un certain nombre de situations, à la présentation d'un passe vaccinal ainsi que d'un test PCR négatif. A priori, le but est de sécuriser entièrement les établissements ou les activités auxquels la personne pourra accéder, afin d'éliminer tout risque de contamination. Cela signifie donc, a contrario – chacun en est bien conscient –, que le passe vaccinal n'est pas une mesure barrière contre la propagation d'un virus mais qu'il s'agit d'une autre mesure, avec un autre obje...
On sait depuis hier ce qu'en pense le Président de la République mais il faudrait que le Gouvernement fasse preuve de clarté quant aux objectifs qu'il poursuit lorsqu'il impose le passe vaccinal seul et lorsqu'il lui adjoint la présentation d'un test négatif, et qu'il clarifie également toutes les situations évoquées par les différents amendements. Nous attendons des réponses précises sur ces sujets.
... mots du Président. Ma collègue socialiste l'a rappelé : les transports sont un secteur très particulier puisqu'ils permettent à chacun de retrouver sa famille, d'aller travailler et d'exercer la liberté constitutionnelle d'aller et venir. Mme Cariou l'a très bien dit : dans les circonstances actuelles, avec la circulation du variant omicron, les personnes qui ont obtenu un résultat négatif à un test réalisé dans les vingt-quatre dernières heures ne risquent pas de contaminer plus de personnes que celles présentant un schéma vaccinal complet. Il convient de retrouver du bon sens afin de redonner un minimum de crédibilité à votre texte, sans laquelle il continuera de souffrir de tous les maux dont nous l'avons accusé depuis que nous avons commencé les débats il y a trois jours.
Tout d'abord, deux dérogations importantes sont prévues : pour un motif impérieux d'ordre familial ou de santé, un test de dépistage suffira pour voyager. De plus, les dispositions considérées ne sont pas applicables en cas d'urgence. Cela me semble équilibré. Ensuite, je rappelle que cette partie du texte vise les transports interrégionaux de longue distance, qui durent plusieurs heures en principe. C'est d'ailleurs pourquoi il est nécessaire d'y appliquer le passe vaccinal. Avis défavorable sur l'ensemble des a...
... relatif à la gestion de la crise sanitaire : « l'application du "passe sanitaire" à chacune des activités pour lesquelles il est envisagé de l'appliquer doit être justifiée par l'intérêt spécifique de la mesure pour limiter la propagation de l'épidémie ». Ainsi, alors que le passe vaccinal est envisagé pour les transports interrégionaux, en quoi est-il moins sûr de les emprunter en produisant un test négatif plutôt qu'en étant vacciné ? C'est même normalement le contraire ! En l'occurrence, le Conseil d'État n'aurait pas dû, par définition, valider la mesure d'application du passe vaccinal dans les transports. En effet, s'il est négatif, avoir effectué un test est beaucoup plus sécurisant qu'être vacciné, ce qui n'empêche pas d'être porteur du virus. Le Conseil continuait en indiquant que l'...
Si donc nous pensons que le vaccin peut, comme je le crois, permettre d'éviter les formes les plus graves, nous avons tous intérêt à travailler sur la question de la conviction. Ça fait des semaines, monsieur le ministre, que vous prétendez que la stratégie du « tester-tracer-isoler » fonctionne. Je suis désolé mais, même avant que le nombre de contaminations ne flambe, même au moment de la vague delta, cette méthode n'était déjà plus utilisée. Aujourd'hui les agences régionales de santé (ARS) ne contactent quasiment plus personne pour vérifier s'il est cas contact et l'inviter à s'isoler.
Cet amendement de repli vise à maintenir la présentation du passe sanitaire – et non du passe vaccinal – pour les déplacements de longue distance par transports publics interrégionaux, sur le modèle de la dérogation déjà prévue pour l'accès aux établissements de santé. En effet, il est nécessaire que l'ensemble des citoyens, y compris ceux qui ne sont vaccinés mais qui présentent un test négatif, puissent se déplacer librement sur le territoire. Il est vrai que le Président de la République nous a apporté son éclairage sur la question hier soir. Si on veut – pardonnez-moi l'expression – « emmerder » les Français,…
...e sont depuis deux ans. C'est la raison pour laquelle le groupe La France insoumise vous avait demandé de recruter 300 000 emplois jeunes. Nous savions tous qu'il faudrait des personnels supplémentaires pour faire face au covid, notamment pour accomplir ce genre de tâche. Vous avez refusé, comme vous avez refusé toutes nos propositions, et nous payons aujourd'hui l'absence de cette stratégie du « tester-tracer-isoler ».
Autre exemple, un couple d'amis chez qui je m'étais rendue ayant été déclarés positifs à la covid, je me suis fait tester une première fois puis une deuxième après sept jours d'isolement, et ce n'est qu'ensuite que j'ai reçu un SMS m'informant que j'étais cas contact.
Monsieur le ministre, vous avez affirmé, lorsque vous avez donné l'avis du Gouvernement sur les amendements précédents, que vous aviez maintenu la notion de motif impérieux d'ordre familial ou de santé. Cela se limite-t-il à la visite à une personne dont le pronostic vital est engagé, avec un certificat médical qui en atteste, ou au décès d'un membre de la famille en ligne directe, ou d'un frère ou d'une sœur, sur présentation du certificat de décès ? Est-ce que seules ces situations seront prises en considération ? C'est assez important, parce que d'autres cas pourraient relever d'un motif familial impérieux. Par exemple, une femme enceinte dont la grossesse est compliquée ou une personne qui chute et perd ainsi son...
Il devrait être suffisant de leur demander un test négatif pour assurer la protection des voyageurs en période épidémique. Il me semble souhaitable d'adopter, sur cette question des transports, une approche assez souple.
Je souhaite revenir sur un sujet sur lequel je vous avais interrogé il y a maintenant quarante-huit heures, mais auquel vous n'aviez pas répondu ou que très partiellement. Prenons l'exemple de la Suisse, pays voisin dans lequel l'immunité naturelle permet d'obtenir un certificat covid équivalent à celui obtenu grâce à la vaccination : un test positif donne ainsi accès à une certification valable 365 jours et une sérologie attestant de la présence d'anticorps à une certification de 90 jours. J'aimerais comprendre. Les Suisses sont-ils totalement dans l'erreur ou considérez-vous que cet exemple doit être écarté ? Dans cette hypothèse, pourriez-vous préciser à la représentation nationale les motifs de votre position, puisque c'est précis...
La sérologie ne permet pas d'attester à 100 % de la protection contre le virus. En effet, la réponse immunitaire ne se résume pas aux seuls anticorps, d'autant qu'il convient de connaître parmi ces derniers ceux qui sont neutralisants et ceux qui ne le sont pas. J'ajoute qu'il est parfaitement possible de recevoir une dose de rappel, y compris lorsqu'on bénéficie d'un taux élevé d'anticorps. C'est pourquoi la vaccination est possib...
...placements liés au travail. Cela a donc des conséquences très fâcheuses. Deux questions se posent. La première a déjà été posée, mais nous en attendons la réponse : qui assure le contrôle ? La seconde concerne le motif impérieux. Qui jugera de sa pertinence ? Doit-on présenter un certificat médical ? Dès l'accès au quai, ou une fois monté à bord ? Par la suite, évidemment, il peut y avoir des contestations devant les tribunaux, mais que se passe-t-il si la personne a été jetée dehors alors qu'elle se rendait au chevet d'un membre de sa famille ? Je crois qu'on n'a pas besoin de construire une telle usine à gaz. Le passe sanitaire, qui prend en compte les résultats des tests, permet de résoudre la plupart des situations sans litige. Pourquoi donc emmerder les Français ?
...ur les déplacements par transports publics interrégionaux, qu'il s'agisse des avions ou des TGV, et pas seulement, contrairement à ce que vous proposez, monsieur le ministre, dans le cas où l'on peut justifier d'un motif impérieux. Comme je l'ai dit en défendant l'amendement de suppression de l'article 1er , je ne comprends pas pourquoi une personne qui peut faire valoir le résultat négatif d'un test PCR effectué depuis moins de vingt-quatre heures serait plus dangereuse qu'un voyageur vacciné qui peut être porteur du virus sans nécessairement en subir les symptômes et donc peut le transmettre. La liberté d'aller et de venir est une valeur constitutionnelle garantie par la Constitution d'octobre 1958. Exiger le passe vaccinal pour se déplacer revient à rendre la vaccination obligatoire. On p...