378 interventions trouvées.
L'amendement II-CF1026 a été adopté à l'unanimité par la commission des affaires économiques. Il ne faut pas, dans le contexte actuel, baisser le montant de crédits alloués à Atout France qui rend, d'après tous les acteurs du tourisme, de grands services. En outre, son budget est très modeste au regard des agences homologues existant dans d'autres pays, notamment en Espagne, en Italie ou en Suisse. Je propose donc de rétablir les crédits alloués à Atout France afin que cet opérateur puisse poursuivre sa mission dont le périmètre devrait d'ailleurs être élargi au tourisme intérieur.
Je reviens à la charge cette année : l'amendement II-CF988 tend en effet à créer un nouveau programme Développement du tourisme au sein de la mission Action extérieure de l'État, afin que ce secteur économique, qui représente près de 8 % du PIB national, bénéficie d'une visibilité un tout petit peu meilleure et que le terme tourisme soit à tout le moins présent dans notre maquette budgétaire. Une telle évolution permettrait une meilleure analyse de la performance : à défaut de redevenir une priorité en termes budgétaires ...
Madame la rapporteure spéciale, je vous rejoins dans votre volonté résolue de faire évoluer la place de l'action Tourisme dans la maquette budgétaire. Je tiens à souligner, à titre personnel, l'intérêt de votre amendement et à saluer cette initiative : c'est en faisant des efforts ensemble que nous réussirons peut-être à créer une nouvelle ligne « tourisme ». Pour le reste, nous en remettrons à l'avis du rapporteur…
Un tel effort pourrait bien évidemment être fait pour beaucoup d'autres domaines que le tourisme. Or le tourisme n'épuise pas le tourisme : ainsi la semaine dite « Goût de France » qui promeut la gastronomie française à l'étranger relève du tourisme, alors qu'elle n'est pas organisée par les services spécifiquement chargés du tourisme. Les conseillers à la coopération dans nos ambassades font eux aussi beaucoup pour le tourisme à travers leur action d'influence. Je ne suis par conséquent pas...
Tout le problème est là : aujourd'hui, le pilotage du tourisme est interministériel, ce qui rend difficile toute évaluation ou identification de l'action concrète du Gouvernement dans le domaine touristique. Monsieur le rapporteur spécial, je vous comprends : vous vous occupez des crédits de la mission Action extérieure de l'État. Or le tourisme ne se réduit pas, et c'est heureux, à la seule action extérieure de l'État, tous les acteurs du tourisme présents...
Notre collègue Émilie Bonnivard a parfaitement raison. Le fait que le tourisme relève d'une politique interministérielle n'aide pas à promouvoir l'image touristique de la destination France ni, par conséquent, à renforcer l'impact économique de cette activité. Vous dites, monsieur le rapporteur spécial, que notre diplomatie à l'étranger fait très bien le job : c'est sans doute vrai au niveau culturel, mais ce qui nous intéresse, c'est le retour économique dans nos territoir...
...ant pour les élèves français du réseau des établissements français à l'étranger que pour les étudiants étrangers qui suivent des études supérieures en France. Je note au passage que cet objectif est un peu contradictoire avec le relèvement des droits d'inscription des étudiants étrangers en France… Cela étant, je salue la volonté exprimée de renforcer la francophonie dans le monde. S'agissant du tourisme, il ne suffit pas de pousser des cocoricos, comme on le fait régulièrement : il faut mettre les moyens nécessaires pour renforcer nos atouts et nous faire connaître. Le tourisme a une grande importance pour l'économie de nos territoires ; je suis moi aussi d'avis qu'il ne faut pas réduire la capacité d'intervention d'Atout France.
Le présent amendement demande au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport sur la possibilité de créer un fonds de garantie, dont le financement reste à déterminer, en cas de défaillance d'une compagnie de transport aérien. Pour l'heure, les voyageurs n'ont aucun moyen de se faire rembourser leur billet, ce qui ne sécurise pas les acteurs du tourisme. Un travail est mené sur ce sujet au niveau européen, mais il conviendrait également que le Gouvernement s'engage à créer un fonds de garantie. Les cas de défaillance que nous avons connus au cours des derniers mois ont montré qu'il nous manquait un outil pour faire face à ce type de situation.
...eux rapports ayant trait à la mission « Cohésion des territoires » : celui consacré au logement, présenté par Mme Stéphanie Do, puis celui consacré à la politique de la ville, présenté par M. Patrice Anato. Les rapporteurs disposent de dix minutes pour présenter leur avis, les orateurs de groupe de trois minutes et les autres intervenants d'une minute. Nous terminerons par l'examen des crédits du tourisme et de la recherche. Concernant le logement, le projet de loi de finances (PLF) pour 2020 prévoit une forte diminution des besoins en financement au titre du programme « Aide à l'accès au logement », à hauteur de 1,4 milliard d'euros. Cette diminution s'explique notamment par la réduction de loyer de solidarité (RLS) appliquée dans le parc locatif social, ainsi que par la réforme du mode de calcu...
Chers collègues, les crédits alloués au tourisme sont répartis entre deux programmes appartenant à deux missions distinctes : le programme 134 « Développement des entreprises et régulations » de la mission « Économie » et le programme 185 « Diplomatie culturelle et d'influence » de la mission « Action extérieure de l'État ». Si les crédits prévus dans le cadre du programme 134 sont modestes, quatre dépenses fiscales importantes sont toutefois ...
Le tourisme est un secteur stratégique de l'économie française, qui représente 7,2 % du PIB, 2 millions d'emplois directs et indirects, 313 000 entreprises, dont une majorité de très petites entreprises et de petites et moyennes entreprises. Avec plus de 90 millions de visiteurs internationaux accueillis en 2018, outre-mer inclus, la France a battu un nouveau record de fréquentation et demeure la première de...
... qui excelle autant qu'elle innove, mais aussi de traditions régionales fortes. Les collectivités l'ont compris, qui valorisent le marketing territorial. La Provence, chère à mon coeur, n'est pas seulement la patrie de Cézanne, de Mistral ou de Pagnol, mais aussi une marque qui fait briller les yeux de nos interlocuteurs quand on prononce ce nom à l'autre bout de la Terre. Plus prosaïquement, le tourisme en France est un secteur économique fort, qui représente 7,2 % du PIB et 2 millions d'emplois directs et indirects. Cette activité fait vivre les métropoles comme les zones rurales, met en valeur nos territoires, favorise tous types d'emplois, qualifiés ou non, dans des domaines très divers – hôtellerie, restauration, culture. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, cela représente 140 000 emplois directs...
Je veux tout d'abord saluer l'excellence et surtout la pertinence du rapport de notre collègue. Non, non et non ! Ne me dites pas que la France est le premier pays touristique au monde. C'est un mensonge, un concept marketing destiné à nous vendre l'idée que tout irait bien pour notre pays. Il ne faut pas confondre le nombre de visiteurs, en augmentation, et le chiffre d'affaires généré par le tourisme en France. Si l'on prend ce dernier critère, nous chutons de la première à la troisième marche du podium, ce qui est insatisfaisant. Plus inquiétant encore, notre pays passe à côté de la croissance mondiale touristique, dont le rythme est autrement plus rapide que celui de l'augmentation du nombre de nos visiteurs et du chiffre d'affaires que nous en dégageons. La France serait-elle une belle en...
Ayant été corapporteure d'une mission d'information sur le tourisme, présidée par mon collègue Vincent Rolland, je ne peux que souscrire à ses remarques sur notre économie touristique. Elle souffre d'un manque de lisibilité et nous avons milité pour que des clarifications soient faites afin que l'on saisisse mieux ce qu'elle représente. Cela doit commencer par les crédits qui lui sont dédiés. Si l'on cumulait toutes les sommes qui lui sont consacrées au niveau na...
Monsieur le rapporteur, je partage vos constats sur l'importance de l'industrie du tourisme dans notre pays, sujet qui m'est particulièrement cher. Parmi les points positifs, notons les retombées économiques de la fréquentation touristique sur le PIB et les emplois directs ou indirects. Quant aux points négatifs, pour les faire disparaître, nous devons nous mobiliser de manière plus unanime que par le passé : soyons tous des ambassadeurs de la marque « France », quels que soient nos t...
Monsieur le rapporteur, je regrette tout comme vous qu'aucun programme spécifique ne soit réservé au tourisme et que les crédits qui lui sont consacrés relèvent de treize missions différentes. Toutefois, il importe de rappeler que sa dimension profondément interministérielle contraint notre architecture budgétaire. Nous nous réjouissons d'autant plus du rôle que remplit le comité interministériel du tourisme (CIT), qui répond au besoin impérieux de coordination, et nous nous félicitons de la récente créa...
Beaucoup ont souligné la nécessité d'un ministère spécifique au tourisme : il serait bien plus cohérent qu'il y ait dans l'architecture gouvernementale un ministre délégué ou un secrétaire d'État au tourisme rattaché à Matignon, comme c'est le cas du CIT, plutôt qu'aux affaires étrangères. Par ailleurs, pour préserver un tourisme de qualité, j'estime qu'on ne s'exonérera pas d'une réflexion sur le lien entre tourisme et impact écologique. Dans les Alpes-Maritimes, le...
... vous évoquaient les actions menées pour promouvoir la France à l'étranger. La volonté de conquérir les marchés émergents asiatiques correspondait à une démarche logique il y a une dizaine d'années, mais on a minoré l'importance du marché européen et du marché de proximité. En Alsace, on a tout simplement oublié les Allemands et nous avons attiré les touristes asiatiques jusqu'à souffrir d'un sur-tourisme. C'est ainsi que des touristes chinois viennent en bus par milliers à Colmar dans le seul but de voir le lieu de tournage d'une émission de téléréalité à succès… S'agissant de la lisibilité, je suis d'accord avec vous pour dire qu'il faut l'améliorer. Il n'y a pas forcément de cohérence dans les actions menées par les départements et les régions et même à l'intérieur d'une même région. On a ains...
Cet amendement vise à rétablir les crédits alloués à Atout France au titre de sa subvention pour charges de service public. Cet opérateur, dont le travail est reconnu par tous les professionnels du tourisme, a un budget très faible par rapport à ses homologues espagnols, allemands ou suisses.
J'espère que nous voterons tous ensemble en faveur de cet amendement important. Atout France a besoin de crédits supplémentaires pour assurer la promotion de notre tourisme. Nos concurrents étrangers déploient des moyens énormes. Il suffit de se rendre dans certains salons : la France donne l'impression d'être recroquevillée sur elle-même et écrasée par les autres destinations, au point qu'il devient parfois difficile de susciter des partenariats avec les agences régionales de tourisme et les territoires. Je vous en conjure, mes chers collègues, votez cette augment...