378 interventions trouvées.
...f de soutien pour accompagner ce secteur d'activité, car malheureusement une reprise franche ne se fera pas avant plusieurs mois. Disposant d'un vrai maillage sur le territoire, l'impact économique de la disparition de ces agences est catastrophique pour notre pays. Il en va de même pour toutes les entreprises, hôtels, restaurants, parcs, transporteurs, emplois, saisonniers, musées, qui vivent du tourisme et qui sont aussi durement touchés en cette période. Pour soutenir les agences de voyages et sauver les emplois, il est urgent de maintenir le chômage à 100 % pour les personnels, au moins pour le premier trimestre 2021. Monsieur le ministre, pourriez-vous vous y engager ?
Je vous avais interpellé au mois de juin, et vous m'aviez fait à l'oral une réponse bienveillante, mais je voudrais connaître les suites de la prise en compte de tous les acteurs de l'agritourisme, secteur qui a souvent été exclu des aides publiques car les entreprises concernées ne remplissaient souvent pas le critère de 80 % de pertes de chiffre d'affaires. Existe-t-il des mesures spécifiques ? Quelle prise en compte est-elle prévue ? Quels sont les moyens pour accorder des aides publiques à ces acteurs souvent dispersés, pour qui le tourisme et l'accueil des publics sont une activité se...
Dans le Finistère, j'ai rencontré un acteur du tourisme social qui possède 11 centres d'hébergement. Il était très satisfait des mesures proposées dès le printemps. Il a bénéficié du chômage partiel, d'un PGE, et cela l'a aidé à passer l'été avec un taux de remplissage de 70 %. Il a également participé au dispositif des « colonies apprenantes », qui ont bien fonctionné, en toute sécurité. Aujourd'hui, il se demande s'il ne serait pas souhaitable, dans...
Dans le tourisme rural, il y a énormément de petites structures touristiques, et d'autres, liées à la restauration ou à l'activité culturelle, qui n'ont pas connu ce rebond d'activité dont nous avons parlé tout à l'heure, surtout lorsqu'elles sont éloignées des côtes ou des grands lieux touristiques. Pour pouvoir survivre et faire venir des touristes chez elles, ces petites structures touristiques doivent avoir ...
Nous avons plus que jamais besoin d'engagement pour soutenir le secteur du tourisme et lui donner des perspectives, et espérer passer cette période difficile avec l'espoir d'en sortir avec des perspectives positives. Je vous remercie, Monsieur le ministre, et vous souhaite bon courage.
...est malheureusement dans ce contexte, auquel s'ajoutent les annonces de reconfinement, qu'il nous appartient de commenter et d'évaluer le projet de budget pour 2021. Bien que cela puisse sembler dérisoire au regard de la situation actuelle, il convient de poursuivre notre travail parlementaire, car c'est aussi la survie de tout un secteur de l'économie et de millions d'emplois qui est en jeu. Le tourisme est sans contexte le secteur le plus touché, au plan économique, par la crise sanitaire que nous traversons, et les nouvelles mesures de restriction nous font craindre le pire pour les entreprises de ce secteur et pour les emplois qui y sont liés. La chute du tourisme au premier semestre de 2020 a été sans précédent : alors que 94 millions de touristes étaient attendus en 2020, ils ne furent fina...
Ces dernières, affaiblies, ne se relèveront que difficilement d'une nouvelle saison à l'arrêt ou au ralenti. La question qui se pose est la suivante : le projet de loi de finances pour 2021 que nous examinons prévoit-il les mesures d'accompagnement économique d'urgence propres à garantir un deuxième sauvetage des entreprises du tourisme ? Malheureusement, la réponse est non – en tout cas, pas en l'état. Si le Gouvernement a fait preuve de réactivité dans sa politique d'accompagnement des entreprises en prenant des mesures d'urgence à travers les trois projets de loi de finances rectificatives – mesures que j'ai votées et que je salue – , je crains malheureusement que ces actions soient désormais insuffisantes pour sauver des ent...
Noire, noire, noire : 2020 aura été une année noire pour le tourisme, après plusieurs années déjà difficiles. Alors que nous attendions 94 millions de visiteurs internationaux et 60 milliards d'euros de recettes tirées du tourisme international, ces visiteurs ne seront finalement que 36 millions et ils créeront 24 milliards d'euros de recettes. Les pertes de recettes touristiques globales – domestiques et internationales – pourraient atteindre 30 % à 35 % sur l'en...
...eut à travers le monde les valeurs de l'égalité, de la liberté, de la fraternité, de la laïcité et de la solidarité, valeurs qu'il nous incombe aujourd'hui plus que jamais de réaffirmer. Ainsi, les 408 millions de soutien à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger en 2021 confirment la hausse de 25 millions d'euros de l'année écoulée. Il en va de notre responsabilité. Enfin, la filière tourisme continuera à bénéficier du plan de relance et les ressources allouées à Atout France dans ce programme vont permettre d'accélérer le développement de solutions nouvelles, d'accompagner leur déploiement à une plus large échelle afin que les entreprises touristiques les intègrent rapidement pour la poursuite de leur activité, et de relancer l'attractivité de la destination France en contribuant à b...
...05 « Agence pour l'enseignement français à l'étranger » bénéficient d'une augmentation de leurs crédits par rapport à l'année 2020, mais ce sont les seules du programme, ce qui renforce le décalage avec les autres actions du programme, l'action 03 « Objectifs de développement durable », l'action 04 « Enseignement supérieur et recherche », ou l'action 07 « Diplomatie économique et développement du tourisme », cette dernière action enregistrant la plus forte baisse de crédits du programme, soit près de 10 % par rapport à 2020. La crise sanitaire explique en partie cette diminution : elle a eu des conséquences fortes sur les mobilités scientifiques et universitaires, remises à plus tard voire totalement annulées. Une telle situation pourra se poursuivre en 2021. Je reviens un peu plus précisément s...
...i vont être obligées de retirer leurs enfants du système scolaire car elles n'ont plus les moyens de payer les frais de scolarité de leurs enfants. En septembre, des parents d'élèves du lycée Pierre Loti d'Istanbul m'ont fait part de leur désarroi. J'ai écrit au directeur de l'AEFE, Olivier Brochet, le 6 octobre dernier – j'ai d'ailleurs adressé copie de ce courrier au secrétaire d'État chargé du tourisme, des Français de l'étranger et de la francophonie, Jean-Baptiste Lemoyne. Un Français d'Instanbul m'a confié son désespoir en ces termes : « Même si nous ne sommes pas sur le territoire français, où la scolarité est gratuite et obligatoire, je pense qu'aucun enfant français ne devrait être exclu de l'école française et de ses racines juste à cause de difficultés financières. » Malheureusement, j...
Il vise à retrouver le niveau des crédits qui étaient accordés aux grands opérateurs de l'État en 2019, en abondant de 5 millions d'euros le budget en faveur de la coopération culturelle, de la promotion du français et du tourisme. Les instituts français, établissements à autonomie financière qui sont désormais liés aux services culturels des ambassades et font également partie du réseau des alliances françaises, constituent les fers de lance de l'apprentissage de la langue française à l'étranger. La baisse de crédits, qui s'élève au total à 5 millions d'euros et touche toutes les composantes du réseau – instituts françai...
Je ne souhaite pas que l'on achève l'examen des crédits de cette mission sans que le ministre ne nous éclaire sur le budget du tourisme. Vincent Rolland et moi-même l'avons évoqué et avons posé plusieurs questions. Le rattachement des crédits affectés au tourisme à la mission « Action extérieure de l'État » nous place dans une situation inconfortable : eu égard au contexte et à la transversalité du sujet, nous devons débattre du budget du tourisme pour l'année 2021 ici et maintenant. Monsieur le ministre, pouvez-vous faire cert...
...s responsables du programme pour en améliorer l'exécution en cours d'exercice. Votre rapporteur pour avis prend acte de l'augmentation générale des moyens de la mission, mais regrette qu'elle soit modérée au regard de l'urgence économique dans les outremers. Examinons à présent les conséquences de la crise sur l'activité des TPE-PME ultramarins, notamment dans un secteur essentiel pour nous, le tourisme. Le tissu économique ultramarin est composé à 95 % de très petites entreprises (TPE). Leurs taux de rentabilité sont faibles et leurs fonds propres limités, ce qui diminue leur résistance aux chocs conjoncturels. Dans ce contexte de déséquilibre structurel permanent, le monde économique ultramarin est atteint par une profonde crise de confiance. À titre d'exemple, l'indicateur guadeloupéen du cl...
...es catastrophes environnementales liées au réchauffement climatique. La crise de la Covid-19 est une crise d'une autre forme. Elle a frappé très durement l'Outre-mer : en Guyane et à Mayotte, l'état d'urgence sanitaire n'a été levé que le 16 septembre dernier. Depuis le mois de mars dernier, les liaisons aériennes et maritimes avec l'Outre-mer ont été fortement perturbées, voire interrompues. Le tourisme a été frappé de plein fouet, en raison d'une forte diminution de la fréquentation et de l'absence de visiteurs internationaux. Le tissu économique, composé à 95 % de PME, a eu besoin de financements significatifs. Autant d'éléments qui ont amené l'État à intervenir massivement pour enrayer les effets du confinement. L'engagement total de l'État, par le biais des dispositifs que nous connaissons,...
Après avoir examiné les crédits de la mission « Relance », hier, et de la mission « Outre-mer » à l'instant, nous portons notre attention, à présent, sur les crédits de la mission « Action extérieure de l'État », pour ce qui concerne le tourisme. On le sait, l'année 2020 sera extrêmement difficile pour le secteur du tourisme. Alors qu'on attendait 94 millions de visiteurs internationaux, ils ne seront probablement que 36 millions et peut-être moins ; alors qu'on prévoyait des recettes touristiques issues du tourisme international de 60 milliards d'euros (Md€), elles ne seront que de 24 Md€. Si le tourisme domestique a permis de sauver la...
La crise sanitaire liée à la Covid-19, vous l'avez dit, a profondément affecté le secteur touristique. Alors que nous dépendions fortement du tourisme international, les restrictions à la circulation des personnes, la fermeture des frontières ont conduit à une réorientation des actions de promotion de la destination France vers un public de proximité français et européen – en majorité belge, néerlandais et allemand. Cela n'a malheureusement pas suffi à compenser le déclin du nombre de touristes étrangers. D'après les premières estimations d'Ato...
L'année 2020 a été catastrophique pour les professionnels du tourisme. Restaurateurs, hôteliers, commerçants, voyagistes ou prestataires de services : tous ont vu leur activité chuter, voire disparaître pendant le confinement, tous ont dû s'adapter et faire preuve d'inventivité pour survivre à la crise sanitaire et tous peinent maintenant à reprendre une activité non déficitaire. De son côté, l'État a apporté un soutien financier d'une ampleur sans précédent. Activ...
Je salue le travail de M. Vincent Rolland, dont nous partageons la volonté de promouvoir un tourisme responsable et durable : à moyen terme et à long terme, c'est un objectif vers lequel on doit tendre. Néanmoins, l'industrie touristique est en très grande souffrance. Si on pensait, au printemps, qu'on allait s'orienter vers la fin de la crise et s'engager sur la voie de la relance, on s'aperçoit, à présent, que la crise est toujours là et qu'elle ne fait que s'exacerber. On s'interroge sur ce q...
Bien évidemment, le groupe MoDem est en phase avec une bonne part des propos tenus par le rapporteur et les orateurs précédents. Je ne peux qu'en approuver l'essentiel, tant sur le constat que sur l'avenir. Traditionnellement, notre pays pouvait s'enorgueillir d'attirer le plus grand nombre de visiteurs au monde. Les professionnels du tourisme, comme bien d'autres personnes vivant indirectement de ce secteur, sont en première ligne face à la crise sanitaire. La baisse globale d'activité liée à la crise du covid-19 est d'une ampleur inédite et ruine les objectifs quantitatifs annoncés ces dernières années : on attendait, en 2020, 94 millions de visiteurs étrangers et 60 Md€ de chiffre d'affaires. Pour 2020, l'Organisation mondiale du to...