Interventions sur "tranche"

135 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Nous avions déposé le même amendement l'année dernière, monsieur le ministre, et votre réponse m'avait laissé espérer que votre avis, cette année, serait favorable. En effet, vous m'aviez déclaré que notre proposition était intéressante… De même qu'aujourd'hui, nous souhaitions alors une revalorisation différenciée des deux dernières tranches. Je rejoins notre collègue Mattei : nous ne proposons pas une perte de pouvoir d'achat mais une moindre augmentation de pouvoir d'achat, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

… alors même que la natalité continue de reculer avec 50 000 naissances en moins en 2017. De ce fait, il apparaît important que l'atteinte au pouvoir d'achat des classes moyennes organisée par le plafonnement des tranches les plus hautes du quotient familial par la loi de finances pour 2013 soit enfin réparée. C'est pourquoi le présent amendement vise à revenir aux montants de plafonnements antérieurs à la loi de finances pour 2013. J'ajoute que, depuis, les gouvernements successifs, qu'il s'agisse des gouvernements socialistes ou de l'actuel, ont complètement abandonné la politique familiale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

... non négligeable pour les ménages de la classe moyenne. L'amendement no 2634 vise à remonter de 100 euros le plafond de la réduction liée à la demi-part du quotient familial. Le coût qu'il représente est en quelque sorte gagé par l'amendement no 2633, que vous appellerez dans la discussion commune suivante, monsieur le président, et qui vise à abaisser les seuils d'entrée dans les deux dernières tranches de l'impôt sur le revenu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...e baisse d'impôts de 5 milliards d'euros. Je crois pourtant que toutes les personnes qui se sont exprimées jusqu'à présent n'ont pas la volonté d'aggraver le déficit public – du moins ce n'est pas un souhait qu'elles affichent. Sur le fond, je rappelle que, depuis le début des années 2000, la progressivité de l'impôt sur le revenu a été réduite – le barème est passé de quatorze à sept, puis cinq tranches. Il n'est donc pas illogique que les effets du plafonnement du quotient familial aient été revus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Ce n'est pas pareil ! Il faut se rendre à la réalité : on n'a pas les mêmes moyens dans un cas et dans l'autre. Il est vrai que le barème est passé de douze ou quinze tranches à cinq, mais c'était lié au passage de l'abattement forfaitaire de 20 % à 10 %. Cela correspondait à toute une évolution fiscale. Franchement, je ne comprends pas votre raisonnement. Comme le dit souvent Jean-Louis Bourlanges, un couple avec enfants n'a pas le même pouvoir d'achat qu'un couple qui n'en a pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

Monsieur le ministre, nous vous faisons là une proposition tonitruante qui respecte la baisse d'impôt de 5 milliards d'euros. Nous ne varions pas d'un centime par rapport à cet objectif, mais, pour plus de progressivité, nous vous proposons la création de dix tranches d'imposition avec des taux applicables aux parts des revenus des contribuables imposables de 7 % à 49 %. Ce faisant, nous respectons l'enveloppe budgétaire, mais nous renforçons la progressivité en multipliant le nombre de tranches, répondant ainsi à un certain nombre de demandes. Cela permet aussi d'agir sur le quotient familial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je ne serai pas tonitruant, car ce n'est généralement pas mon genre. Je ne reviens pas sur le fait que notre système est déjà l'un des plus redistributifs, mais je note simplement que ces amendements augmentent l'impôt pour certaines catégories de contribuables. Madame Elimas, si je loue la qualité de votre amendement, construit grâce à LexImpact, je constate que vous créez deux nouvelles tranches dont le taux serait supérieur au taux marginal en vigueur. Dès lors que nous avons pour règle de ne pas augmenter les impôts, mon avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

... au moins les premiers 1 000 euros d'indemnité perçus. Vous nous annoncez une augmentation des indemnités, monsieur le secrétaire d'État ; mais alors, les maires devront payer encore plus d'impôts. Alors que le Sénat examine un projet de loi sur lequel nous nous pencherons dans quelques semaines, il me semble que nous devrions envoyer un signe, soit en augmentant l'abattement, soit en créant des tranches, pour permettre aux élus locaux de payer moins d'impôts. En tout cas, je souhaiterais que soit examinée la possibilité d'exonération d'une partie de l'indemnité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...nalement à son compte une idée que les députés Les Républicains défendaient depuis 2017, qui figurait dans deux propositions de loi que nous avions défendues – et que vous avez rejetées. À l'époque, la majorité n'avait pas eu de mots assez durs pour refuser toute baisse de l'IR. Voilà qui est dit ! Je remarque également que la baisse de l'impôt sur le revenu est concentrée sur les deux premières tranches, de manière à ne profiter qu'aux classes moyennes, mais que l'entrée dans la deuxième tranche et dans la troisième est plus rapide pour les contribuables plus aisés. Par ailleurs, le coût annoncé pour l'État est de 5 milliards d'euros en 2020, mais il importe de corriger ce montant en intégrant notamment deux facteurs : le premier tient à la mise en place du prélèvement à la source. En 2020, l'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

L'article 2 est essentiel en ce qu'il touche à un de nos fondamentaux, à savoir l'impôt sur le revenu, et la nécessité de rendre celui-ci plus juste. Le groupe MoDem a été particulièrement ambitieux : nous avons déposé un certain nombre d'amendements dont l'objectif est de rendre l'impôt sur le revenu plus progressif, donc plus juste, en instaurant dix tranches d'imposition, tout en respectant l'enveloppe de baisse de 5 milliards. Pour ce faire, nous avons usé – et abusé – de LexImpact : ce nouvel outil nous a été extrêmement utile. Quoi qu'il en soit, nous souhaitons une évolution de l'impôt sur le revenu qui prenne en considération un élément qui nous tient à coeur, à savoir la place de la famille : nous reviendrons donc sur la question du quotient f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...que vous soyez un cadre gagnant 20 000 euros par mois. Il faudrait faire exactement l'inverse : si on voulait une fiscalité juste, il conviendrait de réfléchir à une hausse des impôts progressifs et à une baisse des impôts non progressifs. Le groupe Socialistes et apparentés s'est limité à un seul amendement sur cet article ; il vise à instaurer une indexation plus faible pour les deux dernières tranches de l'impôt sur le revenu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...drage de l'article, un célibataire percevant 6 500 euros nets par mois bénéficierait d'une baisse d'impôt – modeste, certes, mais bel et bien une baisse. La mesure va donc bien au-delà des classes moyennes. Et puis, cela a été dit tout à l'heure, la disposition pose la question de l'avenir de l'impôt sur le revenu. L'exécutif se refuse à financer cette baisse d'impôts par la création de nouvelles tranches d'imposition et par le renforcement de la tranche marginale, aujourd'hui fixée à 45 %. Diminuer la première tranche sans renforcer les autres revient à affaiblir ce qui constitue l'un des outils les plus justes, parce que progressif, de notre système fiscal. Forts du travail mené dans le cadre de l'ordre du jour réservé du groupe GDR en février dernier, nous présenterons des propositions pour re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ui constitue l'un des seuls impôts redistributifs, alors même que, cela a été dit, ces derniers comptent de moins en moins dans la fiscalité globale – pourtant, ils sont absolument fondamentaux pour le pacte républicain. L'impôt sur le revenu rapporte 2,5 fois moins de recettes que la TVA, par exemple, qui est par nature injuste. Par ailleurs, si la mesure touche effectivement les deux premières tranches, cela concerne les personnes célibataires gagnant jusqu'à 6 700 euros par mois et les couples avec trois enfants gagnant jusqu'à 27 000 euros par mois : on ne peut pas dire qu'il s'agit vraiment des plus défavorisés de nos concitoyens. Dès lors, dire que ce sont ces derniers qui bénéficieront de la diminution me semble pour le moins exagéré, et cela d'autant plus que, par définition, les 57 % de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général :

...nt explique telle ou telle évolution. Nous aurons des chiffres très précis d'ici à la séance. Vous serez donc complètement satisfaits sur ce point. Par ailleurs, je voudrais rappeler certaines choses à propos de l'article 2. En effet, on se focalise sur un aspect au lieu de l'observer en totalité. Or il comporte deux dimensions. En premier lieu, il procède aux traditionnelles revalorisations des tranches de l'impôt sur le revenu et des divers montants relatifs, entre autres, au plafonnement des effets du quotient familial. Ces revalorisations sont appliquées au barème de 2019, qui comprend quatre tranches imposables à 14 %, 30 %, 41 % et 45 %, et elles ont lieu chaque année. Ainsi, le taux d'imposition d'un foyer ne changera pas si son revenu net global a progressé au même rythme que l'inflation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

En plus de faire baisser les recettes de l'État de 5 milliards d'euros, votre mesure met à mal la fonction redistributive de l'impôt sur le revenu. En effet, votre baisse ciblée va bénéficier non seulement aux classes moyennes – dans lesquelles je nous inclus, puisqu'un célibataire gagnant jusqu'à 6 700 euros se trouve dans la deuxième tranche, tout comme un couple avec trois enfants touchant jusqu'à 27 000 euros –, mais aussi aux plus fortunés qui se situent au-delà de la deuxième tranche et bénéficient déjà de nombreux cadeaux – flat tax, suppression de l'ISF et bientôt de la taxe d'habitation. En revanche, les 57 % de ménages ne payant pas l'impôt ne bénéficieront en aucun cas de la mesure, mais en subiront les conséquences : moins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général :

J'ai donné, par avance, les arguments pour lesquels je serai défavorable aux amendements de suppression. Madame Rubin, je n'ai pas très bien compris votre raisonnement : je n'ai pas l'impression que l'on soit très fortuné dès la deuxième tranche, à 30 %. J'ai déjà expliqué tout à l'heure pourquoi notre réforme était redistributive et qu'en supprimant l'article 2 vous supprimiez également la revalorisation des tranches de l'impôt et des montants relatifs au plafonnement des effets du quotient familial. Monsieur de Courson, les questions que vous avez posées, nous nous les sommes également posées. Nous y répondrons dans le rapport.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Nous avons une proposition pour rendre l'impôt sur le revenu plus juste : notre amendement vise à réintroduire quatorze tranches d'imposition. La réduction du nombre de tranches, en 1994, s'est traduite par un allégement de l'effort fiscal des foyers les plus aisés, au détriment du reste des contribuables. Ainsi, selon l'INSEE, lorsque les 1 % les plus riches cumulent revenus du travail, revenus du capital et revenus exceptionnels, seuls 51 % de ces revenus sont soumis à l'impôt sur le revenu, le reste étant soumis au pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Même si le rapporteur général a déjà indiqué le sort qu'il réserverait à nos amendements, nous les présenterons tout de même. Notre amendement vise à établir un barème progressif à onze tranches, offrant un rendement stable aux finances publiques, aux alentours de 73 milliards d'euros, tout en permettant une baisse d'impôt pour les foyers modestes et moyens, plus importante que dans la proposition gouvernementale. Comme je l'ai dit tout à l'heure, la réforme proposée par l'exécutif n'est satisfaisante ni en termes de ciblage – sans relancer le débat sur la définition des revenus moyens,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

... nos amendements. Je ne doute pas de sa fiabilité, puisqu'il a été développé en lien étroit avec les services de la commission des finances. Il permet de mesurer les effets de nos propositions ou de celles du Gouvernement non seulement sur les finances publiques, mais aussi sur la distribution des revenus par décile. Nous avons ainsi analysé les effets de l'indexation des seuils d'entrée dans les tranches sur la distribution des revenus pour nous apercevoir qu'elle coûte à peu près un milliard d'euros aux finances publiques, dont plus de la moitié est captée par les deux dernières tranches, c'est-à-dire les 10 % des ménages les plus aisés. C'est pourquoi nous vous proposons l'amendement I-CF1041 visant à geler l'indexation pour les revenus au-delà de 74 000 euros, ce qui rapporterait 150 million...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général :

...de la commission des finances qui ont aidé les concepteurs de LexImpact, qui reste encore à améliorer et apprivoiser. Certains éléments sont neutralisés dans le logiciel, si bien que votre amendement ne fait pas tout à fait ce qu'il devrait faire. Cela étant, votre proposition conduirait à faire augmenter les impôts, en augmentant le taux d'imposition des redevables situés dans les deux dernières tranches. Elle a aussi un effet marginal non négligeable, puisqu'elle ferait basculer certains contribuables de la tranche à 30 % vers celle à 41 %. Avis défavorable à cet amendement en discussion commune.