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C'est ce que nous faisons aujourd'hui. Avec ce passe vaccinal, qui ajoute une contrainte et limite de facto la liberté des personnes non vaccinées, nous cherchons à protéger l'ensemble de la population. Nous sommes conscients que le passe vaccinal ne mettra pas fin à l'épidémie ; mais nous savons aussi que c'est la mesure qu'il faut prendre pour protéger le plus grand nombre et préserver l'accès de chacune et chacun à la santé. C'est en liberté et en conscience, dans l'esprit de la citation de Victor Hugo, que nous prendrons nos responsa...
Les non-vaccinés, on les soigne ! On ne peut pas dire n'importe quoi dans l'hémicycle !
Chers collègues de l'opposition, je vous entends depuis des heures prendre la défense des non-vaccinés. C'est votre droit le plus strict. Mais je n'ai pas beaucoup entendu sur vos bancs des députés prendre la défense des personnes vaccinées qui n'ont pas accès aux services de réanimation alors qu'elles en ont besoin.
Arrogance, celle du Président de la République qui, par ses propos insultants pour une partie de nos concitoyens, a totalement disqualifié le passe vaccinal. Le groupe UDI et indépendants était pourtant favorable à son principe : c'est certes une contrainte, mais surtout une façon d'inciter les non vaccinés à recevoir une première dose. Mais en voulant « emmerder une partie des Français », le Président de la République a fait du passe vaccinal le passe de la discrimination et de la stigmatisation, si bien qu'il n'aura plus aucun effet sur la vaccination. Intransigeance, celle du Gouvernement et de la majorité face aux propositions qu'ont pu faire les oppositions, à l'Assemblée nationale comme au S...
Malheureusement, vous préférez financer des vigiles à hauteur de 60 millions d'euros par mois au lieu d'ajouter des lits de réanimation pour les personnes vaccinées car oui, vous avez raison, aujourd'hui ce sont elles qui sont en réanimation.
L'examen pour le moins chaotique du projet de loi montre une chose : nous sommes entrés de plain-pied dans la campagne présidentielle. Les mots pesés du Président de la République, disant son envie d'emmerder les non-vaccinés, dessine une stratégie qui vise à cliver. Mais est-ce une stratégie sanitaire ou une stratégie électorale ? De la même manière, l'échec hier, dans des conditions rocambolesques, de la commission mixte paritaire est le fait de postures politiciennes déplorables, éloignées du sujet grave qui nous occupe.
...ises, mais elles auraient dû intervenir dès le mois de décembre. C'est ce que préconisait d'ailleurs le Conseil scientifique. Au lieu de cela, le pari a été fait de sauver Noël. Ce choix politique explique aussi la situation sanitaire actuelle. Nous avons été convoqués à la dernière minute, dès le 29 décembre en commission, pour donner un nouveau tour de vis – avec une cible principale : les non-vaccinés. Nous pensons, à l'instar du Gouvernement, que la couverture vaccinale est très importante pour lutter contre l'épidémie. Mais il faut le reconnaître, les événements de ces dernières semaines nous conduisent à nuancer cette affirmation : la protection du vaccin est moins longue qu'espéré ; elle pâtit de l'apparition des variants ; elle n'empêche manifestement pas la contamination, même si elle r...
Il est en effet anormal qu'une personne vaccinée n'ait pas accès aux soins. Mais ce n'est pas à cause des non-vaccinés.
...reusement été déclarée illégale par les tribunaux. Nous aurions pu, ensemble, nous assurer qu'il y avait suffisamment de réactifs pour les tests PCR, pour éviter les files d'attente devant les pharmacies que nos concitoyens ont dû subir pendant les fêtes de fin d'année. Nous aurions pu écouter les soignants et décider un moratoire sur la fermeture de lits d'hôpital. Eux ne considèrent pas les non-vaccinés comme responsables de leurs maux – prétendre le contraire montre que vous ne les côtoyez pas ; ils pointent plutôt la politique que vous appliquez à l'hôpital public depuis deux ans ,
ou encore aux moyens d'aller vers les populations à risque, notamment vers la catégorie des plus de 80 ans, celle qui connaît le plus fort taux de non-vaccinés – pas tant par refus du vaccin qu'en raison de difficultés à y accéder. Comme le montre l'étude de l'INSERM, c'est du moins le cas de 40 % d'entre eux. Votre politique est d'autant moins compréhensible que, nous le voyons bien, vous êtes en train de changer de stratégie : vous laissez filer le virus, vous allégez les mesures de distanciation à l'école et les dispositions relatives à l'isolement...
...En effet, comme le souligne la Défenseure des droits dans un communiqué du 4 janvier, « les formes sévères affectant rarement les mineurs, l'argument consistant à justifier le passage du passe sanitaire au passe vaccinal par la nécessité d'alléger la pression sur le système hospitalier ne peut être valablement avancé pour ce qui les concerne. « Par ailleurs, les mineurs de 16 ans ne peuvent être vaccinés qu'avec l'accord de leurs parents. Ils pourront donc être privés de l'exercice de leurs libertés…
Nous regrettons cependant que les mineurs de 16 à 18 ans restent soumis au passe vaccinal. En effet, ils sont sous la responsabilité de leurs parents et il est illusoire d'imaginer que sous prétexte qu'ils sont autorisés à le faire, ils pourront être vaccinés sans l'accord de ces derniers. Beaucoup, par exemple, ne disposent pas de leur propre carte vitale ; beaucoup ne peuvent se rendre dans un centre de vaccination par leurs propres moyens ; beaucoup ne voudront pas, tout simplement, braver l'interdiction parentale. Nous savons que la crise sanitaire a déjà provoqué ou aggravé des expressions de mal-être, voire de détresse, chez les adolescents et ...
S'il en est un qui est un peu comptable de la situation, c'est bien Olivier Véran puisqu'il a validé tout ce qui a été fait. Je ne remonterai pas plus loin dans le temps, ne voulant pas être désagréable avec mon collègue du groupe Les Républicains, mais il est vrai que la situation est problématique. Vous pointez du doigt ceux qui ne sont pas vaccinés, alors que ce sont les turpitudes de quinze ans de gouvernements qui ont serré la vis à l'hôpital public pour appliquer les politiques d'austérité qui sont responsables. Quand on veut faire des économies, on s'attaque d'abord aux plus gros morceaux, c'est-à-dire à la santé publique. À l'époque, alors que nous n'étions pas députés, nous contestions déjà ces politiques. Soyez comptables de vos déc...
...'est la raison pour laquelle nous soutenons ce projet de loi, qui tend à améliorer les outils pour gérer la crise sanitaire et pour accélérer encore la campagne vaccinale, à laquelle les Français adhèrent massivement. Nous devons aller encore plus loin : en transformant le passe sanitaire en passe vaccinal, c'est vrai, nous ferons davantage peser la contrainte sur nos concitoyens qui ne sont pas vaccinés.
...a Cour des comptes du premier trimestre 2021, portant sur l'état d'occupation des lits en réanimation, indiquait que les lits des unités concernées étaient occupés en permanence à 88 %, avec des pics d'activité en hiver. En consultant aujourd'hui les données mises à jour sur le site du Gouvernement, j'ai constaté que le taux d'occupation des lits de réanimation était passé à 77 %. En quoi les non-vaccinés empêcheraient-ils les vaccinés d'accéder aux lits de réanimation ?
Il y a, selon vous, d'un côté les bons citoyens, responsables, qui méritent toute votre considération, parce qu'ils sont vaccinés. Et puis, il y a les non-citoyens, les irresponsables, qui pourtant respectent la loi et qui ne sont pas vaccinés. Or tous, sans exception, peuvent être infectés ; tous, sans exception, peuvent transmettre le virus. Qui peut encore dire qu'une personne triplement vaccinée mais qui n'est pas porteuse du virus ne constitue pas un danger pour les autres ? Qui peut affirmer, haut et fort, que notre ...
...me – avec l'amendement imbécile que vous avez adopté – éventuellement privé de droits politiques, de certains droits au travail, il s'agit bien d'une déchéance partielle de citoyenneté, l'objectif étant de désigner des boucs émissaires. La question est posée : qui, aujourd'hui, est le plus responsable de la contamination et de la manière dont courent omicron et delta ? Est-ce que ce sont les non-vaccinés…
…laissant quasiment les enseignants face à eux-mêmes et sans protection. Est-ce que ce sont les non-vaccinés ou un gouvernement qui n'a rien anticipé, et qui, aujourd'hui – j'ai encore entendu M. Attal l'annoncer ce matin dans ma circonscription – nous explique benoîtement que les fournitures arrivent, que les masques arrivent, dans quelques semaines, c'est-à-dire après le pic de l'épidémie – on peut l'espérer –, à peu près comme la cavalerie, toujours en retard ? Qui est irresponsable, non pas de l'é...
...née jeudi dernier par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Il a été très clair : si le vaccin empêche de développer des formes graves – il n'y a pas de doute possible, il est très efficace –, en revanche, il ne fait pas obstacle aux transmissions. Il a souligné que la campagne de vaccination a été un succès puisque plus de 90 % des personnes sont vaccinées. C'est une erreur que ce texte d'urgence sanitaire soit uniquement polarisé sur le problème des personnes non vaccinées. Il a répété à trois reprises que ce serait une erreur de miser uniquement sur le vaccin pour vaincre cette pandémie et pour lutter contre ses effets. Si la stratégie vaccinale existe déjà, puisque plus de 90 % des Français sont vaccinés, bien d'autres mesures nécessaires à l...
La modification du passe sanitaire en passe vaccinal n'est ni proportionnée ni adaptée. Elle n'est pas proportionnée car elle réduit trop largement les libertés des non-vaccinés par rapport au bénéfice réel que l'on pourrait attendre d'une plus grande vaccination alors que le virus circule. Surtout, elle n'est pas adaptée car les effets d'une plus grande vaccination n'interviendront, pour les non-vaccinés, qu'à la mi-février alors que le pic épidémique du variant omicron sera passé. Ce n'est donc pas une mesure efficace à court terme.