453 interventions trouvées.
À de multiples reprises, nous avons donné nos arguments. Je vous rappelle que c'est le douzième texte relatif à la pandémie que nous examinons dans cette assemblée. Nous avons présenté un raisonnement sur l'importance du vaccin : s'il n'empêche pas d'être contaminé, les personnes vaccinées ont neuf fois moins de risque d'être contaminées, neuf fois moins de risque d'être contaminantes et, surtout, elles évitent les formes graves. Nous avons également démontré l'importance et la réussite du passe sanitaire. S'agissant du passe vaccinal, les non-vaccinés risquent de faire des formes graves ; ils risquent gros ainsi que leur entourage. Vous ne voulez pas de ces arguments : je suis ...
Je défendrai plusieurs amendements visant à la suppression de toutes ces mesures totalement liberticides qui contraignent les Français depuis maintenant deux ans et les contraindront encore plus avec l'adoption du passe vaccinal. Je ne peux pas laisser sans réponse les propos du rapporteur lorsqu'il nous affirme avec aplomb que les personnes vaccinées contaminent neuf fois moins que les personnes non-vaccinées. C'est totalement inexact, à moins qu'il ne cite les références scientifiques sur lesquelles il se fonde – je suis preneuse de cette information, car elle permettrait de rassurer la population. Souvenez-vous qu'en 2018, j'ai voté les onze vaccins prévus par la loi. Je n'ai jamais été antivaccin ! Il se trouve néanmoins que ce qu'on pr...
Si nous souhaitons la suppression de cet article et du passe vaccinal, c'est également parce qu'une enquête de l'INSERM a montré que 40 % des non-vaccinés ne l'étaient pas parce qu'ils ne parvenaient pas à accéder au vaccin. Nous reprochons à la stratégie du Gouvernement de faire reposer la responsabilité uniquement sur les citoyennes et les citoyens, sans prendre ses propres responsabilités en allant notamment chercher les publics, les plus fragilisés, ceux qui présentent des comorbidités. On sait en effet qu'un très grand nombre de personnes de ...
Du reste, hier, la très grande majorité des membres du personnel de l'éducation nationale qui manifestaient – je parle bien du personnel, car il n'y avait pas là que les enseignants, mais aussi tous ceux qui concourent à ce que l'école puisse rester ouverte et fonctionner, avec notamment la cantine, la garderie et tout le reste – étaient vaccinés. Pourtant, ils sont allés dans la rue manifester contre votre action, contre vos propositions, contre vos mesures, contre le passe vaccinal, qui ne sera pas efficace, et contre le passe sanitaire, qui ne l'a pas été. Cet amendement – sans doute l'avez-vous bien lu, monsieur le secrétaire d'État et monsieur le rapporteur – vise à supprimer non pas l'article ni le passe vaccinal, mais le passe sa...
Je reprends au point où j'en étais resté : Jean-Michel Blanquer vient de se réveiller parce qu'il a été réveillé par quelques milliers de nos concitoyens – les mêmes qui appliquent les protocoles sanitaires successifs avec brio et discipline, qui se conforment à toutes vos décisions, qui ont été parmi les premiers vaccinés et affichent un taux de vaccination extrêmement élevé, car ils sont conscients de leurs responsabilités vis-à-vis des enfants. Vous promettez de garder les classes ouvertes, mais il faut que ce soit eux qui vous demandent d'embaucher le personnel indispensable pour y parvenir ! Pendant ce temps, nous vous répétons depuis deux ans de fournir gratuitement des masques à tout le monde. Désormais, d...
Je vous demande encore une fois si vous pouvez citer une seule étude qui démontre que vous détenez la vérité sur ce vaccin, comme vous le prétendez. Il n'y en a pas. Il suffit de regarder les pays qui ont le moins vacciné : ce sont ceux qui n'ont pas de covid-19 ,
ceux où il n'y a de personne ni positive ni malade ; alors que les pays comme la France, qui ont le plus vacciné, connaissent malheureusement une explosion de cas positifs.
...e c'est facile, bien au contraire. Alors que cette pandémie dure depuis deux ans, j'ai l'impression qu'on ne tire pas d'enseignement de ce qui s'est passé depuis cette date. Je pouvais comprendre la pénurie de matériels au début de la crise, mais il est regrettable de constater que, deux ans après, il y a toujours une pénurie, notamment de lits de réanimation. Quant à faire des 5 millions de non-vaccinés des complotistes, je crois que c'est aller un peu vite en besogne. Il vaut toujours mieux convaincre que contraindre. S'il y a autant de non-vaccinés, c'est aussi parce que 9 millions de Français n'ont pas de médecin traitant.
...rendre une recommandation du Conseil d'État dans son rapport de septembre dernier intitulé : « Les états d'urgence : la démocratie sous contraintes ». Monsieur, le secrétaire d'État, il semblerait que le vaccin du laboratoire américain Novavax, fondé sur une technologie dite classique, va arriver en France. Ce vaccin est attendu notamment par une partie des 5 millions de Français qui ne sont pas vaccinés. Quand la Haute Autorité de santé – HAS – donnera-t-elle son feu vert ?
Je vous remercie de nous donner des chiffres, monsieur le secrétaire d'État. Pouvez-vous également nous indiquer le nombre de jeunes qui ont été hospitalisés pour des myocardites après avoir été vaccinés ?
…et c'est donc à titre personnel que j'affirme que ce texte arrive à contretemps, quand 91 % de la population est déjà vaccinée – en Normandie, ce chiffre atteint même 93 %. On ne voit pas très bien ce que va apporter ce passe vaccinal, qui ne permettra de convaincre ni les antivax, ni les gens qui ont simplement peur de se faire vacciner. Ces derniers – j'en ai rencontré il y a encore quelques jours – sont pris en charge par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infec...
Le président Becht a rappelé les chiffres : en 2020, il y avait 40 000 contaminations par jour et nous étions confinés ; à l'heure actuelle, on compte 300 000 contaminés par jour et nous sommes soumis à des mesures de protection beaucoup plus légères. La différence entre ces deux époques, comme l'a rappelé M. Gosselin, c'est 91 % de vaccinés, ce qui montre bien que la vaccination fonctionne, notamment en évitant aux personnes contaminées de développer des formes graves de la maladie. Le vrai problème, c'est le risque que les non-vaccinés font courir à eux-mêmes et aux autres de contracter des formes graves et de devoir être admis en réanimation. C'est en direction de ces personnes-là que l'effort de vaccination doit se poursuivre et...
...oignants, qui n'ont aucune perspective de réorientation. Dans ce contexte, la privation délibérée de moyens de prise en charge des malades, du fait de la mise à l'écart d'une partie du personnel sans solution de remplacement, participe objectivement à la désorganisation de l'hôpital et à l'affaiblissement des capacités hospitalières. Des établissements reconnaissent faire appel à des personnels vaccinés mais positifs et asymptomatiques, tout en refusant l'accès à des personnels non vaccinés mais non contaminés. Selon le Gouvernement, un vacciné positif est donc moins dangereux qu'un non-vacciné négatif ! Compte tenu de tous ces éléments, la suspension des personnels soignants et paramédicaux non vaccinés à ce jour entraîne au moins, notamment dans les outre-mer, un problème de rupture d'égalit...
...idemment cet amendement. Vous nous avez indiqué, monsieur le rapporteur, que l'obligation vaccinale pesant sur les soignants reposait sur une raison médicale : il ne fallait pas que les soignants transmettent le covid à leurs patients. Or, comme M. Nilor vient de le rappeler à juste titre, du fait de la pénurie de soignants, on dit aujourd'hui à certains d'entre eux, testés positifs au covid mais vaccinés, qu'ils peuvent continuer de travailler avec les protections nécessaires, alors que des soignants qui acceptent de se faire tester régulièrement et qui seraient testés négatifs n'en ont pas le droit. Il en va de même des pompiers suspendus parce qu'ils ne sont pas vaccinés et qui sont pourtant réquisitionnés quand il manque des pompiers, parce que dans ce cas ils sont bien assez bons pour travai...
Il y a un problème de cohérence. Le rapporteur nous explique que les soignants non vaccinés, même négatifs, ne peuvent pas aller soigner parce qu'ils se mettraient en danger, mais dans le même temps, les forces de police sont appelées à intervenir partout et en toutes circonstances, au contact du virus et dans des conditions très difficiles, sans que cela pose de problème à personne.
Vous vous évertuez à nous culpabiliser en disant que c'est parce que nous ne sommes pas suffisamment vaccinés, mais l'émergence et le développement du variant omicron viennent encore une fois mettre en échec tout votre plan de communication. En effet, il affecte aussi bien les non-vaccinés que les vaccinés et vous le savez ! Pire, un vacciné positif à omicron contamine beaucoup plus qu'un non-vacciné négatif !
...qu'avec le passe sanitaire, on pouvait enlever les masques et que les gestes barrières devenaient inutiles. C'était l'époque où l'on pensait que le vaccin empêchait la transmission du virus. Le moins que l'on puisse dire, c'est que tel n'a pas été le cas. Le troisième point, le plus important, devrait nous amener à réfléchir : au départ, le passe sanitaire n'a pas été instauré pour punir les non-vaccinés mais pour limiter la transmission. Il a été vendu comme un outil permettant aux personnes vaccinées ou disposant de tests négatifs de continuer à pratiquer des activités tout en garantissant aux autres qu'elles ne leur transmettraient pas la maladie. C'est ainsi que Jean Castex nous a expliqué, en août 2021, qu'une personne vaccinée ne pouvait plus être cas contact. C'était ce que l'on croyait à...
Il est dommage que je n'aie pas obtenu de réponse car je pose une question de fond. L'objectif a changé, on l'a compris, puisqu'il est maintenant de punir les non-vaccinés en imaginant que le fait de les contraindre à la vaccination réduira le nombre de cas graves. Or, comme vous l'avez dit vous-même, monsieur le secrétaire d'État, si la baisse du nombre de cas graves, s'agissant du variant delta notamment, est liée à l'action du vaccin – heureusement –, en revanche, pour omicron, on sait que la question est différente et vous le reconnaissez vous-même. Le fait q...
...rsonnes, pourquoi ne pas prévoir, en toute logique, une quatrième dose ? S'il estime que cette nouvelle dose sera utile dans une semaine ou dix jours, c'est-à-dire après le pic lié au variant omicron, alors que les personnes qu'il souhaite protéger ne le sont plus depuis le mois de décembre, c'est que sa logique n'est pas sanitaire mais vise simplement à embêter jusqu'au bout ceux qui ne sont pas vaccinés.