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Pourquoi refusons-nous votre passe sanitaire ? Parce qu'il n'a rien de sanitaire, parce que ce passe autoritaire témoigne de votre échec. Voici une statistique qui figure dans l'un des derniers avis du Conseil scientifique : en France, seules 79 % des personnes âgées sont vaccinées, contre 100 % au Danemark, 100 % en Norvège, 100 % au Portugal, 100 % en Espagne, 100 % en Islande. Nous sommes, d'après ce tableau, le dernier pays d'Europe de l'Ouest pour la vaccination des plus à risque, le quinzième de l'Union européenne. Or que recommandent les scientifiques aujourd'hui ? Cibler, aller chercher les plus âgés, les malades chroniques, les obèses, tous ceux qui risquent les...
Mais, pour cela, il faudrait une politique de soins ; il faudrait mobiliser les médecins traitants, des équipes mobiles, les élus locaux. Il faudrait autre chose qu'une application, des vaccinodromes et de la com' ! Il faudrait autre chose qu'un monarque qui, de son palais de l'Élysée, donne des ordres à ses sujets, et en dix minutes à la télé revient sur ses promesses de la veille – « La vaccination ne sera jamais obligatoire », « Le passe sanitaire ne s'appliquera pas aux actes quotidiens »…
Résultat : comme vous n'allez pas chercher les plus à risque, comme le compteur reste bloqué à 80 % chez les plus de 80 ans, à la place, vous arrosez, même les enfants, même les adolescents, qui n'ont aucun intérêt à se faire vacciner.
À la place, vous installez un nouveau contrat social : tout le monde flique tout le monde, partout, dans les restos, les cafés, les centres commerciaux, les cinés… À la place, vous restreignez les libertés. À la place, vous déchirez la nation. À la place, vous faites du vaccin, qui est un outil intéressant, un remède miracle ; et vous mentez à nouveau, préparant bien des déceptions, bien des désillusions. Votre passe autoritaire est une impasse, qui masque votre vide. Depuis un an, vous n'avez aucune politique de soins. Depuis un an, avez-vous relevé la digue des hôpitaux ? Non ! Depuis un an, avez-vous installé des aérateurs partout ? Non ! Depuis un an, avez-vous la...
...risques en fonction de l'état de santé initial, les conséquences de l'épidémie sur les conditions de vie ne sont pas les mêmes selon le lieu de résidence, selon le logement, selon la situation financière, selon l'emploi occupé. Ces inégalités sociales sont prégnantes sur chaque territoire de santé ; elles ont des conséquences en particulier en matière de prévention et de renoncement aux soins. La vaccination, y compris hors période de crise, n'y échappe pas. Ces questions sociales sont déterminantes pour le renoncement aux soins. Je dis cela car nous considérons que les résistances idéologiques liées au vaccin sont minoritaires, mais que vous refusez de regarder cette réalité sociale. À cela s'ajoutent des inégalités territoriales : les déserts médicaux sont les vrais territoires oubliés de la...
...ontons ce qui est d'une certaine manière une nouvelle épidémie, particulièrement grave, qui touche un nombre toujours plus grand de nos concitoyens et qui fait peser de vrais risques sur notre système hospitalier. Vous dites que vous êtes d'accord avec cela, mais au moment où nos concitoyens s'inquiètent et attendent de nous des décisions fortes et rapides pour freiner l'épidémie et accélérer la vaccination – pour continuer à vivre, tout simplement –, vous êtes concentrés sur votre opposition au Président de la République, à la majorité, à notre action. La démonstration en est faite par le ministre lorsqu'il révèle que vous n'êtes pas venus aux consultations avec la proposition, par exemple, de l'obligation vaccinale. Il fallait apparemment trouver à tout prix quelque chose pour s'opposer ! V...
Vous avez refusé, mais nous y reviendrons. Tous ces arguments que nous entendons sur la vaccination, sur le passe sanitaire… mériteraient, si nous étions sérieux, un examen sérieux, donc dans des délais beaucoup plus sérieux. Mais nous avons conscience de l'urgence, et nous sommes des gens responsables : nous nous abstiendrons donc, afin que le débat se poursuive – et nous le poursuivrons, pied à pied, en défendant tous nos amendements.
Il vise à prévoir une exception à l'obligation de présentation du passe sanitaire dans le cas de contre-indications médicales. En raison de leur état de santé, certaines personnes ne peuvent ni se faire vacciner ni subir un test virologique, par exemple lorsqu'elles prennent des anticoagulants ou souffrent d'hémophilie. Le projet de loi prévoit cette exception médicale s'agissant de la vaccination obligatoire des soignants. Il est proposé de prévoir le même cas de figure pour le passe sanitaire.
Il y a urgence. Comme les délinquants, le virus court plus vite que les gendarmes. Nos réactions doivent donc être à la hauteur. Nous devons examiner et voter les dispositions relatives à l'extension du passe sanitaire, à la vaccination obligatoire des soignants et à l'isolement contraint. Et nous devons le faire en exerçant nos prérogatives en matière de contrôle de l'exécutif. C'est d'ailleurs justement parce que ce texte comporte des atteintes considérables à l'exercice de nos libertés individuelles que des amendements ont été adoptés à l'initiative du groupe Dem pour renforcer le contrôle du Parlement. Dans l'attente p...
Je voudrais revenir sur la situation en Bourgogne-Franche-Comté – je voulais intervenir lors de la défense du précédent amendement –, car elle est singulièrement grave. Avant-hier, tous les centres de vaccination du département du Doubs ont reçu un message de l'ARS de Bourgogne-Franche-Comté leur demandant, « suite à un incident majeur au niveau national concernant les dotations de vaccins » – il s'agit bien du nombre de doses disponibles –, de ne plus prendre de rendez-vous D1. « À cette heure, tous ceux qui restent disponibles doivent être fermés pour cette semaine et pour les suivantes. Toutes les...
Certains Français ont peur des vaccins, d'autres ont peur de perdre leur liberté, peur devant les tergiversations d'un Gouvernement qui présente désormais comme une solution efficace un passe sanitaire qu'il jurait pourtant, il y a peu, ne jamais vouloir instaurer. Nous devons dissiper les craintes, réhabiliter la parole scientifique et rétablir le dialogue entre le Gouvernement et la représentation nationale. Vous avez choisi de fa...
En l'occurrence, ce n'était pas la question que je voulais poser. Le problème qui est soulevé par cet amendement est important. Comme tous les collègues, nous recevons beaucoup de personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas se faire vacciner et qui souhaiteraient être éclairées sur ce qu'il adviendra. Le rapporteur a apporté une réponse, qui ne me semble pas très précise. J'en profite pour poser une autre question à M. le ministre. Les personnes qui ont été contaminées avant le 28 mars ont été enregistrées dans un système d'information appelé le SI-DEP – système d'information de dépistage populationnel. Or le SI-DEP a écrasé toute...
...blique qui la chérit plus que tout – cette liberté que représente la statue de Pradier située à ma gauche, tandis qu'une autre, représentant l'ordre public, lui fait face. La réalité, mes chers collègues, c'est que face à cette pandémie, nous n'avons que de mauvaises solutions sur la table. Il y en a trois : la première, c'est le passe sanitaire, c'est-à-dire inciter le maximum de personnes à se vacciner et les autres à se tester massivement, et isoler les personnes testées positivement pour casser les chaînes de contamination ; la deuxième est le reconfinement, ce qui reviendrait à priver tout le monde de quasiment toutes les libertés, de surcroît en pleines vacances ; la troisième serait de laisser courir le virus, de permettre aux gens de se contaminer en toute liberté, mais d'ici à quelques...
...soin d'être débattues et que les Français finiront par les accepter. Or les choses ne se passent pas ainsi : c'est ce que vous rappelle notre collègue socialiste lors de la présentation de sa motion de rejet. Vous devez entendre ses arguments, qu'il s'agisse des conditions déplorables dans lesquelles se tient ce débat ou des inégalités territoriales et sociales qui règnent en matière d'accès aux vaccins. Nous ne voterons pas la motion de rejet préalable, nous nous abstiendrons, mais nous demandons que plus de temps soit consacré au débat supplémentaire afin que les Français comprennent ce que nous sommes en train de faire.
...lques heures de retrouver « les jours heureux ». Tu parles ! Néanmoins, le message a été reçu cinq sur cinq par les Français, les entreprises, les associations qui ont programmé de nombreuses manifestations et festivités, ainsi que des vacances. Le passe sanitaire est en réalité le triste résultat de l'incapacité du Gouvernement à déployer rapidement la seule arme dont nous disposons, à savoir le vaccin. Vous nous avez fait perdre trois mois et aujourd'hui, c'est la liberté des Français qui en paie le prix fort. Sans votre gestion hasardeuse du début, qui a été rattrapée grâce à l'intervention des collectivités territoriales, nous aurions le même taux de vaccination que les autres pays, qui ne sont pas obligés d'avoir recours au passe sanitaire. Puisque vous semblez tenir à ce passe sanitaire ...
Ainsi, Emmanuel Macron, voyant que le variant delta ne cessait de se propager, prit de l'eau, se lava les mains en direct à la télévision et dit : « Je suis innocent, tout est de la faute des personnes non vaccinées, cela les regarde », avant d'ajouter « vive la République, vive la France ! »
Le monarque s'imagine Jupiter quand il n'est que Ponce Pilate ; comme lui, il s'en lave les mains. Dans dix jours, les Français devront présenter un passe sanitaire à peu près partout et tout le temps, si bien que, bientôt, vous aurez le choix entre deux doses de vaccin, un test PCR à 50 euros ou 135 euros d'amende. Ceux qui hésitent à se faire vacciner, qui sont méfiants, ceux dont la vaccination est incomplète seront donc assignés à résidence et priés de laisser les personnes vaccinées tranquillement entre elles. Mieux, certains d'entre eux pourront même être licenciés faute de vaccination.
La couverture vaccinale est la plus faible pour les plus précaires, les inégalités sociales de santé disloquent notre pays, à peine 35 % de la jeunesse a reçu deux doses de vaccin. Oui, mais le Président s'en lave les mains. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) nous dit qu'il faut convaincre plutôt que contraindre, mais le Président s'en lave les mains. Le Président s'en lave les mains, il a tonné, l'intendance ...
Emmanuel Macron a des illuminations le lundi matin, dans le huis clos d'un conseil de défense, qu'il nous confie le soir à la télévision. Depuis 2017, c'est le fait du prince : les Français tirés au sort pour suivre la politique de vaccination ont disparu, le Parlement est sans cesse écrasé, et Emmanuel Ier décrète, prolonge l'état d'urgence sanitaire, nous convoque même en session extraordinaire. Sachez, collègues, que le fait de décider seul n'est pas étranger à l'absurdité d'une décision ou à sa brutalité. Comment ça, les cafés et les restaurants qui sortent tout juste la tête de l'eau devront tripatouiller nos papiers de sant...
Incohérent comme imposer la vaccination obligatoire aux soignants, les menaçant sans scrupule de ne plus les payer, tout en en dispensant les policiers. Mais non, me direz-vous, les policiers ne sont pas au contact de la population. Quand un policier applique la technique du plaquage ventral, le citoyen a la tête contre le sol, ce qui limite la contamination par aérosols et donc la transmission du virus !