Interventions sur "vaccin"

2022 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...on, il y a effectivement des médecins qui pourront diagnostiquer une fin de vie. Dans un EHPAD, la nuit, nous n'avons pas d'infirmière, seulement une aide-soignante. Qui décidera qu'un résident est en fin de vie, qu'il faut appeler sa famille et autoriser ses proches à lui rendre visite même s'ils ne disposent pas de passe sanitaire ? Qui décidera qu'il y a urgence ? Interdire aux personnes non vaccinées l'accès aux établissements de santé, c'est les empêcher de rencontrer des soignants qui pourraient les sensibiliser à la vaccination. Si vous croyez à la prévention, ne votez pas pour cet amendement, chers collègues ! Nous, personnels soignants, savons comment accueillir les visiteurs dans le respect des consignes sanitaires : nous leur demandons de porter des masques et des surblouses. Faites...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... appelons sans cesse à prévenir et à planifier. Alors que le variant delta envahissait l'Europe, vous avez annoncé au mois de mai la fin du port du masque et l'assouplissement des protocoles sanitaires dans les restaurants. Tout allait bien, chacun était invité à aller se promener et nos chers amis restaurateurs à accueillir toujours plus de clients ! Et vous vous étonnez ensuite que le nombre de vaccinations diminue ! Quand on affirme que la crise sanitaire est derrière nous, les gens ne vont évidemment plus se faire vacciner. S'agissant de l'obligation vaccinale des soignants, les faits sont têtus, monsieur Véran, et ce que j'ai dit tout à l'heure n'était absolument pas de la démagogie. Je le répète : au mois de mars, lors de la première vague, vous avez affirmé aux soignants qu'ils ne risqua...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

Dans ces circonstances, nous avons une pensée particulière pour nos concitoyens de La Réunion, de Martinique, de Guadeloupe et de Guyane, qui traversent une période particulièrement difficile. La situation ne nous autorise pas à laisser du temps au temps : elle nous contraint à agir au plus vite et à prendre des décisions pour freiner l'épidémie, accélérer la campagne de vaccination et maintenir les lieux ouverts. C'est la raison pour laquelle nous prenons des mesures certes difficiles, susceptibles de nous interroger les uns et les autres, mais qui s'imposent avec urgence. Aussi le groupe La République en marche votera-t-il bien évidemment ce projet de loi. Je tiens à remercier les collègues de mon groupe et de la majorité pour leur mobilisation, ainsi que l'ensemble d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...de redite et de répétition : depuis dix-sept ou dix-huit mois que sévit la pandémie, nous sommes passés par des moments d'espoir et de déception, les uns chassant les autres. À présent s'ouvre une période particulière où les variants se développent – il est beaucoup question du variant delta, mais il y en aura vraisemblablement d'autres ; nous entrons donc dans une zone à risques qui nécessite la vaccination la plus large possible. Cette dernière ne doit pas reposer nécessairement sur une obligation, mais plutôt sur la confiance de nos concitoyens dans le progrès et dans la science, mais aussi dans la parole publique et dans la gestion de la vaccination.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Un certain nombre de personnels des établissements de santé – soignants, mais aussi personnels des services techniques – sont en contact direct avec les plus fragiles de nos concitoyens : ils doivent se vacciner. Nous partageons pleinement cette position du Gouvernement. Il faut aller de l'avant, au plus près de nos concitoyens, afin de leur proposer la vaccination sur les plages – pourquoi pas –, dans les écoles, dans les établissements universitaires ou encore dans les lieux de travail. Les débats ont mis en lumière le difficile équilibre entre, d'une part, les besoins de santé et de sécurité sanita...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Je fais partie, plus que jamais, de ceux qui croient en la vaccination. Comme je l'ai affirmé lors d'une séance de questions au Gouvernement, la vaccination a sauvé des centaines de millions de vies. Je tiens à le redire ici, bien que plus personne ne nous regarde à 5 heures 25 du matin :

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Français, vaccinez-vous ! Vaccinez-vous en masse ! C'est extrêmement important. Si la majorité avait été cohérente, nous aurions peut-être débattu d'une vaccination obligatoire, comme nos amis socialistes l'ont proposé. Malheureusement, le passe sanitaire ne répond pas aux quatre exigences qui nous animent. C'est la raison pour laquelle aucun membre de notre groupe n'approuvera le texte dans son état actuel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Florennes :

...utionnelle. Nos débats ont été riches ; chacun a pu exprimer ses doutes, ses craintes, ses attentes et ses espoirs. Nous avons prouvé que notre assemblée est capable de travailler dans l'urgence, quand la situation l'exige. Le projet de loi a évolué, notamment grâce à l'adoption de quatre de nos amendements visant à renforcer les garanties dans l'application du passe sanitaire et de l'obligation vaccinale. D'autres évolutions devront être apportées – Jean-Paul Mattei a eu l'occasion de le dire ; nul doute que la navette parlementaire y pourvoira. Je souhaite vous remercier, monsieur le ministre, pour vos réponses précises qui ont permis de clarifier plusieurs points et de mettre à mal des contrevérités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLamia El Aaraje :

...tenter. Le projet de loi prévoit d'ouvrir le passe sanitaire, mais vous avez déjà annoncé sa création par décret, en milieu de semaine : somme toute, cette session d'examen n'est qu'une vaste blague. Une fois encore, nous l'affirmons haut et fort : la réponse à la crise sanitaire réside dans le progrès scientifique, médical et technologique – je n'ai aucun doute à ce sujet. La solution, c'est le vaccin. Pour vaincre cette crise, la solution la plus simple, la plus claire et la plus juste est de rendre la vaccination obligatoire pour tous les Français. Vous faites le pari assez fou de réaliser 250 000 à 300 000 injections journalières – si j'ai bien compté – jusqu'à la fin du mois d'août, afin que 50 millions de Français soient vaccinés, conformément aux annonces du Premier ministre. J'ai envie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLamia El Aaraje :

En réalité, vous ne pouvez pas rendre la vaccination obligatoire, parce que nous n'avons pas assez de doses pour vacciner toute la population – vous le savez. En affichant l'objectif de 50 millions de personnes vaccinées, vous avouez d'ailleurs que vous n'êtes pas capables de couvrir l'ensemble de la population. Soyez-en assurés : nous avons envie de vous croire, car ce pari nous engage collectivement et revêt une importance capitale pour le p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLamia El Aaraje :

…contre votre retard permanent face à l'urgence sanitaire, contre une restriction de nos libertés, contre l'accroissement des inégalités entre nos concitoyens face à l'accès à la vaccination, contre une société de contrôle des uns par les autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...cratique et souvent obscur pour nos concitoyens. Il est urgent de mener un vrai travail de pédagogie pour convaincre que cette mesure est utile, à la fois pour lutter contre le virus et pour retrouver la vie la plus normale possible, en cohérence avec nos propres propositions faites dès le mois de décembre dernier. Nous partageons les objectifs de ce texte, tout comme nous partageons l'obligation vaccinale d'un certain nombre de professionnels, tout cela à condition de sortir d'une logique seulement coercitive. Sur ce dernier point, nous comptons sur la navette parlementaire pour rendre ce texte réellement équilibré puisque vous n'avez accepté quasiment aucune proposition des députés. Je pense, bien sûr, à la question des licenciements ou encore à la nécessité de trouver une logique pour les li...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... atteintes, parfois, à des principes importants. Là où nous devrions confronter les points de vue, vous avez trop souvent usé d'une rhétorique binaire : c'est ça ou le chaos, prétendez-vous, alors que nous avons besoin de réfléchir et d'agir ensemble pour sortir de cette crise préoccupante et complexe. C'est une bataille planétaire qu'il faut mener, alors que perdurent des inégalités d'accès aux vaccins qui sont graves, injustes et injustifiables. Nous appelons de nouveau à lever les brevets, à mettre en commun les formules et les procédés, à mobiliser autrement les capacités de production.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Pour gagner la bataille de la vaccination, il faut déployer une puissante campagne de santé publique. De cette bataille, nous en sommes, nous en serons. L'obligation devrait s'imposer aussi à l'État, une obligation de moyens. Oui, nous devons déployer tous les moyens, actionner tous les dispositifs pour convaincre, pour lever les doutes afin que le vaccin, dont nous ne ferons pas l'économie, arrive massivement au plus près des lieux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...Il vise à raccourcir d'un mois la durée de la période transitoire de sortie de l'état d'urgence sanitaire. Un délai de quatre mois semble en effet largement suffisant. Si tel n'était pas le cas, le Gouvernement serait toujours en mesure de revenir devant le Parlement pour en débattre. De plus, le passe sanitaire tel qu'il figure dans le présent texte constitue une méthode brutale pour imposer la vaccination à tous, notamment, en outre-mer, en Guadeloupe et en Martinique. Ces territoires connaissent pourtant un taux de chômage de 25 %, et même 40 % pour les jeunes. La plupart des jeunes sont au bord des routes, car c'est là qu'ils se réunissent. Par ailleurs, nous recevons actuellement des touristes, qui font la fête dans les hôtels. Il semble difficile de priver les restaurateurs d'espaces, pui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...es. Les indicateurs sanitaires sont en effet alarmants : aux États-Unis, le nombre de cas a augmenté de 195 % en deux semaines, et lundi, au moment même où les Britanniques célébraient le « Freedom Day », on comptait plus de 50 000 contaminations quotidiennes outre-Manche. Notre pays aussi connaît une accélération plus qu'inquiétante de la circulation du virus. Malgré le succès de la campagne de vaccination et l'élan – que je salue – qui a suivi les annonces du Président le 12 juillet, nous n'avons pas atteint en la matière le niveau de nos voisins britanniques.