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...se sanitaire qui touche actuellement la Guadeloupe, la Martinique, la Polynésie et l'ensemble des territoires d'outre-mer. Chaque famille est touchée dans sa chair – je dis bien dans sa chair – car chacun connaît la douleur de perdre un proche. Nous devons entendre les peurs, les doutes et les craintes devant tant de désinformation, tant de manipulations à l'heure où certains doutent encore de la vaccination. Il faut écouter la parole des experts scientifiques et il est difficile de le faire comprendre à nos populations. C'est en cela, vous avez raison monsieur Gosselin, qu'il faut faire preuve de patience et de pédagogie. Nous devons entendre la douleur et la souffrance des malades et des familles, mais écouter aussi les témoignages des soignants. Gardons à l'esprit que tant qu'il n'y aura pas de tr...
... du manque de médecins libéraux et de spécialistes. Une telle inégalité d'accès à la santé n'est pas acceptable, d'autant qu'elle ne nous permet pas d'envisager sereinement une éventuelle reprise épidémique. De plus, la couverture vaccinale est particulièrement faible dans plusieurs territoires ultramarins. Pourtant, les chiffres qu'a relatés M. le ministre traduisent une réalité indéniable : la vaccination protège ; elle permet de contenir la contamination et les effets dévastateurs du variant delta. Tant que les taux de vaccination ne progresseront pas suffisamment, certains territoires continueront d'être exposés à des situations catastrophiques. Aussi devons-nous poursuivre notre effort de pédagogie – cette pédagogie du « aller vers » –, non pas en nous contentant de passer quelques appels télé...
...utre-mer doit nous faire prendre conscience des besoins particuliers qu'expriment nos concitoyens ultramarins. Un autre sujet appelle notre attention : celui de la couverture vaccinale. Alors que le taux de couverture vaccinale complète culmine à 77,8 % pour toute la France, dans de nombreux territoires ultramarins, moins de la moitié de la population est vaccinée. La défiance exprimée envers la vaccination – similaire à celle que nous connaissons dans l'Hexagone – y est protéiforme. Quelles qu'en soient les raisons, il est de la responsabilité du Gouvernement d'inciter, de convaincre et de tout faire pour que nos compatriotes acceptent volontairement la vaccination. Il serait préoccupant que la défiance persiste, alors que la circulation du virus est extrêmement vive sur place, et que la mortalité ...
Un médecin de retour des Antilles a même qualifié ce qu'il a vécu de maltraitance sanitaire. Pourquoi avez-vous laissé la situation se dégrader ? Cette inhumanité est le fruit de l'échec de la politique de conviction et de vaccination dans ces territoires, suivi par des restrictions de libertés entravant les ultramarins jusque dans leur droit à une vie familiale normale. Encore une fois, le Gouvernement s'en remet à l'efficacité brutale des méthodes d'un autre temps. Nous avons subi un acte d'abandon ; l'exécutif doit donc assumer ses responsabilités. Nous ne voulons pas de votre autoritarisme. Nous savons tous que les territo...
...é à une pénurie de cercueils. Cette situation critique nécessite évidemment une mobilisation exceptionnelle. Plusieurs centaines de personnels soignants ont été déployées depuis la métropole, et nous souhaitons évidemment saluer leur engagement, crucial – la solidarité existe. Plusieurs explications ont été avancées pour comprendre la situation spécifique que connaît l'outre-mer, dont le taux de vaccination reste particulièrement faible. Notre groupe renouvelle son attachement à la vaccination de l'ensemble de la population, seule solution pour lutter efficacement contre la pandémie. La faiblesse de la vaccination est due aussi, il faut le dire clairement, à une défiance de la population, mais pas uniquement. Les tergiversations de l'exécutif sur la stratégie face à l'épidémie et ses nombreux manqu...
Nous aurions dû anticiper les réticences vis-à-vis de la vaccination en outre-mer et adapter l'offre en conséquence en adaptant la logique du « aller vers » aux personnes qui éprouvent des difficultés à s'inscrire dans le parcours vaccinal actuel. Nous aurions dû, ces dernières semaines, constatant les retards importants par rapport à la métropole, mettre en place des campagnes de communication ciblées en direction des publics les plus concernés. Il est urgent de ...
Au 3 septembre, la Martinique comptait 460 décès, la Guadeloupe 508 et la Polynésie 480. C'est une hécatombe inédite. Des familles entières sont décimées. Selon le Gouvernement et les grands médias sous contrôle, nos populations rétives à la vaccination favorisent donc une épidémie de non vaccinés : quelle caricature ! L'objectif est de culpabiliser les victimes en occultant les responsabilités de l'État : quel cynisme ! Là, je suis en colère. Comme nombre de mes compatriotes, j'ai perdu suffisamment de parents, d'amis, de proches pour vous rappeler en toute conscience les responsabilités de l'État. Dans nos territoires, les politiques publique...
Expliquer cette catastrophe sanitaire par le seul refus de la vaccination, c'est offenser, une fois de plus et une fois de trop des peuples qui ont su tirer des enseignements de l'histoire.
...sur l'instauration du passe sanitaire, j'ai appelé l'attention de nos collègues sur la nécessaire différenciation à établir entre les territoires d'outre-mer et l'Hexagone. Évidemment, cette demande n'a pas été entendue, alors que nous étions à la veille d'une première vague en outre-mer. Il était déjà possible d'anticiper cette dernière car nous disposions de chiffres montrant le faible taux de vaccination de la population et le faible taux d'équipement et de dotation en matériel dans ces territoires – je pense notamment à la faible capacité, voire au sous-dimensionnement du centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre. Plusieurs d'entre nous ici sont d'accord pour dire que cette crise était prévisible. Nous aurions fait mieux si nous l'avions anticipée ; cela n'a pas été le cas. Par ailleur...
Sans vouloir enfoncer des portes ouvertes, je tiens à souligner que la priorité des priorités est d'augmenter le taux de vaccination en outre-mer, comme en métropole, d'ailleurs. Pour cela, il faut créer les conditions de la confiance, pour une population rendue suspicieuse par l'affaire catastrophique du chlordécone, on le sait – sans parler de la tendance d'une partie de la population locale à recourir à des herbes traditionnelles, dont on peut douter qu'elles apportent une réponse efficace à la maladie que nous connaissons....
Pourquoi les médecins qui prescrivent l'ivermectine sont-ils poursuivis dans ces territoires ? On peut discuter du vaccin mais, en l'occurrence, on sait que le taux de vaccination est faible. Pourquoi ne soigne-t-on pas avec des traitements préventifs outre-mer ? Expliquez-moi : pourquoi est-ce réservé à la métropole ? On peut s'interroger. J'en viens, pour finir, au respect des gestes barrières. Comment respecte-t-on les gestes barrières quand il n'y a pas d'eau, quand il y a des pénuries d'eau en Guadeloupe et que ça continue depuis des années ? Voilà quatre ans qu'on e...
... de loi ; les arguments ont été donnés. Nous nous opposons à la prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 15 novembre à La Réunion, en Martinique, en Guadeloupe, en Polynésie, en Guyane, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Nous l'avons dit, cette perpétuation de la restriction des droits et des libertés, instaurée depuis plus d'un an, n'est pas une réponse sanitaire et sociale à la hauteur. La vaccination dans les territoires d'outre-mer est très faible ; une fois de plus, ce que nous proposons, ce pour quoi nous plaidons, c'est, dans l'urgence, une politique du « aller vers », afin d'instaurer un vrai plan vaccinal d'urgence pour accélérer la couverture vaccinale outre-mer, ce qui n'est pas réellement fait. De plus, j'insiste et je répète ce qui a été dit avec force par Danièle Obono, Caroline F...
Qu'est-ce que vous prévoyez pour les semaines à venir ? Vu le faible taux de vaccination, vous prévoyez de suspendre les soignants, tout en ayant peur des conséquences immédiates. Je ne vais donner qu'un exemple : en Guadeloupe, il y a des personnes dialysées ; le taux de vaccination des soignants est tellement faible que si on devait suspendre les soignants non vaccinés, l'espérance de vie de tous ces dialysés ne serait même pas d'une semaine. Vous savez que vous allez dans le mur…...
Je suis d'accord sur la nécessité d'intensifier la campagne de vaccination en renforçant la politique « aller vers », en informant, en ouvrant des centres vaccinaux. En revanche, avis très défavorable à ces amendements de suppression.
Il est très décevant que nous n'obtenions aucune réponse sur la question sanitaire. Le rapporteur ne parle que de vaccination : c'est honteux. Les ultramarins attendent autre chose : qu'on leur offre des moyens, de la considération, du respect, qu'on les soigne tout simplement. Les soignants, dans ces territoires, attendent la garantie que leur contrat de travail ne sera pas suspendu. Une telle suspension serait honteuse. Que ce projet de loi n'apporte aucune réponse globale, c'est désespérant.
... d'urgence sanitaire sur le territoire réunionnais ne répond donc pas à un besoin d'harmoniser la politique de gestion de la crise sur le territoire national ; en outre, les données de santé ne la rendent pas nécessaire. Il serait pourtant essentiel de justifier cette décision, qui non seulement vient nier les efforts de la population réunionnaise en matière de respect des normes sanitaires et de vaccination, mais encore risque d'affecter durablement le fragile tissu économique de notre territoire. Et le ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises nous a dit, cet après-midi même, devoir attendre la fin de la crise sanitaire pour proposer des solutions ! En conséquence, le territoire réunionnais ne peut qu'être exclu du dispositif proposé.
...a Guyane est le seul département où nos concitoyens et nos concitoyennes vivent sous le régime de l'état d'urgence depuis le 17 octobre 2020. Si ce texte est adopté, cela fera bientôt plus d'un an. Durant toute cette période, le Gouvernement n'a pas mené la politique nécessaire, n'a pas assuré la planification qui permettrait une protection de la santé de la population. L'échec de la campagne de vaccination en est un exemple, ce que rappelait à la mi-août le Conseil scientifique : au 18 août, seuls 24 % des Guyanais et des Guyanaises avaient reçu une dose, contre 71 % dans l'Hexagone. Plus généralement, le texte ne nous semble pas prendre en compte la réalité du sous-dimensionnement des infrastructures sanitaires outre-mer. Cette sous-densité médicale est particulièrement forte en Guyane : 42 % de ...
La Guyane est un territoire très vaste, et sa situation se dégrade. Le taux de vaccination y est très faible. Les mesures proposées sont indispensables. Avis défavorable.
Il est regrettable que lorsqu'ils répondent, le rapporteur et le ministre soient obnubilés par le taux de vaccination.
En effet, la vaccination n'est pas la seule explication ni la seule solution. Aujourd'hui, dans nos territoires, la campagne de communication est tellement désastreuse, la pédagogie utilisée si piètre, que cela incite des gens à ne pas se faire vacciner. On nous traite de « vaudouistes », on dit que c'est parce que nous sommes illettrés que nous ne nous vaccinons pas,…