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Je suis désolée, monsieur le ministre, mais on ne peut pas vous laisser parler d'une incitation à la vaccination qui fonctionnerait : à un moment donné, il faut arrêter de raconter n'importe quoi !
..., permettez-moi de lui rappeler les dispositions adoptées par le Conseil de l'Europe. Le point 7.3.2 de la résolution 2361 impose « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner » et le point 7.3.1 « de s'assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n'est pas obligatoire et que personne – écoutez bien, monsieur le ministre, c'est important – ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner si il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement. » Si vous arrivez à nous convaincre que les dispositions que vous êtes en train de mettre en œuvre ne sont pas contraires à ces deux articles, alors nous vous suivrons, mais...
...ent relever d'un motif familial impérieux. Par exemple, une femme enceinte dont la grossesse est compliquée ou une personne qui chute et perd ainsi son autonomie peuvent avoir besoin d'aide très rapidement. Il faut aussi tenir compte, par humanité, de certaines situations particulières, par exemple celle de certains de nos compatriotes qui, fort heureusement, ne sont pas nécessairement contre la vaccination, mais reviennent d'un pays étranger où celle-ci était peu accessible. D'autres viennent d'atteindre l'âge de seize ans à partir duquel ils peuvent décider eux-mêmes de se faire vacciner. D'autres encore ont différé de quelques semaines la vaccination pour un projet de grossesse, car on sait que cela peut parfois modifier la température.
Je souhaite revenir sur un sujet sur lequel je vous avais interrogé il y a maintenant quarante-huit heures, mais auquel vous n'aviez pas répondu ou que très partiellement. Prenons l'exemple de la Suisse, pays voisin dans lequel l'immunité naturelle permet d'obtenir un certificat covid équivalent à celui obtenu grâce à la vaccination : un test positif donne ainsi accès à une certification valable 365 jours et une sérologie attestant de la présence d'anticorps à une certification de 90 jours. J'aimerais comprendre. Les Suisses sont-ils totalement dans l'erreur ou considérez-vous que cet exemple doit être écarté ? Dans cette hypothèse, pourriez-vous préciser à la représentation nationale les motifs de votre position, puisque c'...
...ne permet pas d'attester à 100 % de la protection contre le virus. En effet, la réponse immunitaire ne se résume pas aux seuls anticorps, d'autant qu'il convient de connaître parmi ces derniers ceux qui sont neutralisants et ceux qui ne le sont pas. J'ajoute qu'il est parfaitement possible de recevoir une dose de rappel, y compris lorsqu'on bénéficie d'un taux élevé d'anticorps. C'est pourquoi la vaccination est possible dans un délai de deux mois après une infection. La durée de validité du certificat de rétablissement, qui est de six mois, est néanmoins adaptée. Comme vous l'avez souligné, monsieur Gosselin, mon objectif n'est pas d'emmerder les gens mais bien le virus.
...le résultat négatif d'un test PCR effectué depuis moins de vingt-quatre heures serait plus dangereuse qu'un voyageur vacciné qui peut être porteur du virus sans nécessairement en subir les symptômes et donc peut le transmettre. La liberté d'aller et de venir est une valeur constitutionnelle garantie par la Constitution d'octobre 1958. Exiger le passe vaccinal pour se déplacer revient à rendre la vaccination obligatoire. On peut comprendre pourquoi de plus en plus de gens vont sur le site de l'Assemblée nationale pour signer la pétition dénommée Respect de la résolution européenne 2361 du 27 janvier 2021 appelant à s'assurer que les citoyens et les citoyennes sont informés que la vaccination n'est pas obligatoire et que personne ne subit de pression politique, sociale ou autre pour se faire vacciner ...
Le professeur Éric Caumes, qui n'est pas un antivax, était ce matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin. Il a tenu les propos suivants : « C'est un peu provocateur, mais on ne peut pas nier qu'une infection naturelle est aussi, voire plus, efficace qu'une vaccination. […] On acquiert l'immunité collective par le vaccin et par l'infection naturelle. » Il a précisé qu'il y avait probablement 500 000 infections par jour et qu'à ce rythme nous obtiendrons plus rapidement l'immunité par l'infection que par la vaccination. Il a également ajouté que le vaccin était moins efficace que ce que l'on espérait, à la fois en matière de circulation du virus que de durée de ...
…mais des médecins affirment aujourd'hui qu'à un tel seuil, nous ne courons aucun danger. Nous pourrions donc, lorsqu'une personne justifie d'une sérologie présentant ce niveau d'immunité, décaler la vaccination de quatre mois, quel que soit le moment de l'infection, l'important étant l'immunité résiduelle.
Il s'agit d'amendements de bon sens. Des études britanniques prouvent que la durée de validité de la vaccination pourrait être de dix semaines : nous risquons d'être confrontés à un vrai problème logistique dans les semaines à venir concernant le nombre de doses disponibles pour vacciner les personnes à risque. Je rappelle que 91 % des personnes actuellement hospitalisées dans des situations critiques ont plus de 65 ans ou présentent des comorbidités. Nous nous trouverons donc devant l'équation suivante : c...
...e ministre ? Que les gens soient protégés ou vaccinés ? Vous insistez vous-même pour qu'ils reçoivent un soi-disant booster, grâce à une dose de rappel, pour que leur niveau d'anticorps remonte. Nous vous proposons de le mesurer très précisément. Cela me semble être d'un absolu bon sens, à la fois pour garantir la liberté de nos concitoyens et désengorger, dans une certaine mesure, les centres de vaccination.
...à l'épreuve notre système de santé et notre tissu économique. L'amendement n° 331 vise à récompenser l'exemplarité dont ont fait preuve les employeurs et les salariés en leur donnant la main sur le protocole sanitaire via des accords d'entreprise. L'idée serait de mettre autour de la table les employeurs, les représentants des salariés et la médecine du travail pour convenir d'une incitation à la vaccination, en s'accordant sur un seuil de personnes vaccinées au-delà duquel le protocole sanitaire serait allégé. C'est une demande qui vient du terrain.
Contraindre n'empêche pas de convaincre – contraindre ou emmerder, selon le registre qu'on choisit, est un impératif que nous devons assumer. Force est de constater que l'incitation ne suffit pas, et que la contrainte a prouvé son efficacité : depuis que nous prenons des mesures relatives au passe sanitaire, un grand nombre de Français ont choisi le chemin de la vaccination. Cependant, contraindre n'empêche pas de continuer à convaincre. Parmi les personnes non vaccinées, je fais la différence entre les antivax – qui peuvent se montrer violents ou menaçants, et mettre en cause les fondements communs de notre société –, et ceux qui hésitent encore à se faire vacciner. Notre responsabilité, dans notre travail collectif de ces prochaines heures, sera de leur tendre la ...
Nous nous trouvons cependant dans une situation particulière : alors que, le 31 décembre, le Président de la République en appelait à la responsabilité, au sens civique et au bon sens, afin que ceux qui ne sont pas encore vaccinés prennent le chemin des centres de vaccination, alors que votre Gouvernement communique sur l'urgence d'adopter un projet de loi qui visait officiellement, jusqu'à hier, à accélérer la volonté d'être vacciné – puisqu'il limite les activités sociales des non-vaccinés –, à deux reprises, des événements qui ralentissent la discussion sont provenus de l'exécutif et de sa majorité. Ce fut le cas lundi soir, parce que votre majorité n'était plus ma...
Cette loi et les paroles prononcées provoquent des fractures entre les Français. Il faut bien se mettre dans la tête que les Français ont peur – certains du covid, d'autres de la vaccination –, et ce n'est certainement pas en les stigmatisant que nous les mettrons d'accord : bien au contraire, nous les dresserions les uns contre les autres. Or, tel n'est pas le rôle du Président de la République, qui doit au contraire rassembler tous les Français, car il est le président de tous les Français. Pour ma part, je ne fais pas une loi pour emmerder qui que ce soit, mais pour protéger, pou...
Eh oui ! Si c'était le cas, nous ne serions pas en train d'en discuter ! Les demandes que nous avons exprimées, depuis le début de cette crise, d'accompagner la vaccination par d'autres mesures sont bien souvent restés lettre morte. On a parlé de populisme, or c'est précisément le fait d'employer le terme d'« emmerdement » et de dire à des Français qu'ils ne sont plus des citoyens, mais des irresponsables, qui revient à verser dans le populisme, et c'est ce que j'essaie d'éviter la plupart du temps. Je demande donc au Premier ministre de nous dire, premièrement, qu...
Si la vaccination permet d'éviter les complications les plus graves, le variant omicron passe là-dedans comme au travers d'une raquette trouée – je le dis en connaissance de cause, ayant moi-même eu trois cas dans ma famille.
Face à la dégradation de la situation sanitaire, je peux comprendre que l'on veuille restreindre les conditions d'accès aux activités non essentielles en incitant ainsi à la vaccination. Mon amendement s'inscrit dans la suite de notre débat : je m'interroge sur la pertinence d'un passe vaccinal dans les transports interrégionaux. Les étudiants ne sont actuellement pas soumis au passe sanitaire pour suivre leurs cours. S'ils doivent se déplacer d'une grande ville à une autre, dans le cadre de leurs études, ils y seront en revanche soumis, ce qui ne me semble pas cohérent. De la m...
...st trop imprécis et me semble couvert par les motifs familiaux ou sanitaires déjà prévus. Pour ce qui est du motif professionnel, je me suis déjà exprimé sur la question et je ne vois pas de motifs qui justifieraient de traiter différemment un trajet Paris-Marseille et un autre entre Cayenne et Fort-de-France, d'autant moins que les territoires d'outre-mer sont vulnérables face au virus et que la vaccination constitue la meilleure chance d'éviter que la terrible tragédie de cet été ne se répète. J'observe enfin que cet amendement ne reprend pas la dérogation prévue en cas d'urgence. Il me semble donc apporter moins de garanties que l'alinéa 9. C'est un avis défavorable.
On verra les statistiques plus tard, mais vous savez très bien que la vaccination ne garantit pas la non-contamination, alors qu'un test négatif l'assure davantage.
Chers collègues de La France insoumise, vous n'avez de cesse sur les plateaux de télévision ou dans les médias de prôner la vaccination – et je vous en remercie. Cependant, vous défendez systématiquement dans cet hémicycle des arguments contraires au vaccin. Être vacciné ou disposer d'un test négatif datant de moins de vingt-quatre heures ne revient pas au même, monsieur Coquerel.