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Ce débat est légitime, tant est difficile la décision de mettre en œuvre le passe sanitaire et, demain, le passe vaccinal, surtout s'agissant des mineurs, notamment les 12-17 ans. Si nous l'instaurons pour eux, c'est parce que ce public est lui aussi touché, et particulièrement, par le virus – la semaine dernière, le taux d'incidence chez les 10-19 ans était de 835 cas pour 100 000 habitants, contre 759 dans l'ensemble de la population –, et qu'il le véhicule. Il importe donc de lui appliquer les mêmes mesures qu'aux adultes pour combattre et freiner la propagation du virus. Notre collègue Caroline Abadie défendra ultérieurement un amendement visant à exempter les mineurs du passe v...
...matière de protection sanitaire ? Ou en prévoyant des moyens de protection réelle, comme le demandent les associations de parents, les syndicats d'enseignants et de nombreux spécialistes, dont les études préconisent d'aménager les espaces où les enfants passeront l'essentiel de leur temps et où ils auront, ainsi que les adultes, davantage de chances de se contaminer entre eux et de transporter le virus chez eux ? Telle est la discussion que nous devrions avoir, au lieu d'examiner de pauvres amendements qui ne servent à rien sinon à se faire plaisir.
Il est rare que je ne sois pas d'accord avec Danièle Obono, mais, en l'occurrence, je considère que tout ce qui peut être arraché pour les mômes doit l'être. Certes, il s'agit d'un amendement de bonne conscience. Si le virus se propage à la vitesse que l'on nous annonce, aucune sortie scolaire n'aura lieu, et il sera inopérant. Toutefois, il y a un principe fondamental : l'école, pas touche ! On ne peut pas opposer un obstacle, de quelque nature qu'il soit, à la scolarisation d'un enfant. C'est d'ailleurs pour cette raison que le Gouvernement a heureusement renoncé à imposer le passe vaccinal pour l'accès à l'école,...
... de leur interdire l'accès au même gymnase, trois ou quatre heures plus tard, lorsqu'ils s'y rendent avec leur club associatif habituel. La pratique sportive est extrêmement importante pour les jeunes. S'ils ne prennent pas cette habitude relativement tôt, ils auront du mal à maintenir une activité sportive par la suite. Cela favorisera les comorbidités, qui rendent la contamination par le coronavirus dangereuse. Le sport est bon pour la santé non seulement physique, mais aussi mentale. Les chiffres publiés par l'hôpital Robert Debré doivent nous alerter : entre juillet 2019 et mars 2021, les tentatives de suicide chez les jeunes de moins de 15 ans ont augmenté de 299 %. À Rouen, les entrées aux urgences consécutives à des tentatives de suicide ont quadruplé entre 2019 et 2020. À Nancy, l'on ...
..., est fatiguée. Nous n'imaginions pas nous retrouver confrontés, à quelques jours des fêtes de fin d'année, à une nouvelle flambée épidémique – vous nous avez apporté des précisions sur les projections, selon lesquelles 4 000 patients atteints du covid-19 pourraient être hospitalisés en réanimation dans quelque temps. Toutefois, vous avez également fait état d'un ralentissement de la dynamique du virus. Vous avez parlé de la vaccination des enfants. Quid des conséquences, dès la rentrée, sur la scolarisation ? De nombreux enseignants s'interrogent sur le protocole sanitaire à appliquer et nous interpellent à ce propos. Il y a des craintes et des interrogations à propos de ce qui est dit et fait. Il convient donc de clarifier les choses. Je voudrais également, à travers vous, appeler l'...
...grand plan d'investissements pour l'hôpital public, afin de préparer l'avenir – mais aussi le présent, car il n'est pas dit que la crise sanitaire ne durera pas encore plusieurs années. Au lieu de cela, à chaque nouvelle vague épidémique, la réponse est la même : déprogrammation des soins, pression intenable sur l'hôpital public et mesures incitatives ou coercitives pour freiner la progression du virus. Une autre solution existe pourtant, que les députés socialistes et apparentés défendent depuis plusieurs mois : la vaccination obligatoire. Enfin, l'une des mesures prises par le Gouvernement apparaît comme un non-sens absolu au vu de la situation sanitaire. Pourquoi faut-il trois cas positifs avant de décider la fermeture d'une classe, contre un seul cas auparavant ? On sait pourtant que l'éco...
..., est fatiguée. Nous n'imaginions pas nous retrouver confrontés, à quelques jours des fêtes de fin d'année, à une nouvelle flambée épidémique – vous nous avez apporté des précisions sur les projections, selon lesquelles 4 000 patients atteints du covid-19 pourraient être hospitalisés en réanimation dans quelque temps. Toutefois, vous avez également fait état d'un ralentissement de la dynamique du virus. Vous avez parlé de la vaccination des enfants. Quid des conséquences, dès la rentrée, sur la scolarisation ? De nombreux enseignants s'interrogent sur le protocole sanitaire à appliquer et nous interpellent à ce propos. Il y a des craintes et des interrogations à propos de ce qui est dit et fait. Il convient donc de clarifier les choses. Je voudrais également, à travers vous, appeler l'...
...éniques, en particulier, a explosé au cours des dernières semaines, à tel point que les professionnels craignent une pénurie. En effet, les chiffres de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine démontrent que la réalisation de tests antigéniques a presque triplé en moins d'un mois, pour atteindre 3 millions par semaine. Ce recours soudain et massif aux tests s'explique par la circulation du virus et donc la multiplication des cas contacts ; par la prudence des Français, désireux de se faire tester avant de voir leur famille ; par un déploiement plus important du dépistage des enfants et par l'obligation de se faire tester en plus de la présentation d'un schéma vaccinal complet pour voyager à l'étranger. Notre capacité à tester massivement la population est un élément indispensable de la ...
...grand plan d'investissements pour l'hôpital public, afin de préparer l'avenir – mais aussi le présent, car il n'est pas dit que la crise sanitaire ne durera pas encore plusieurs années. Au lieu de cela, à chaque nouvelle vague épidémique, la réponse est la même : déprogrammation des soins, pression intenable sur l'hôpital public et mesures incitatives ou coercitives pour freiner la progression du virus. Une autre solution existe pourtant, que les députés socialistes et apparentés défendent depuis plusieurs mois : la vaccination obligatoire. Enfin, l'une des mesures prises par le Gouvernement apparaît comme un non-sens absolu au vu de la situation sanitaire. Pourquoi faut-il trois cas positifs avant de décider la fermeture d'une classe, contre un seul cas auparavant ? On sait pourtant que l'éco...
...ues, en particulier, a explosé au cours des dernières semaines, à tel point que les professionnels craignent une pénurie. En effet, les chiffres de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine démontrent que la réalisation de tests antigéniques a presque triplé en moins d'un mois, pour atteindre trois millions par semaine. Ce recours soudain et massif aux tests s'explique par la circulation du virus et donc la multiplication des cas contacts, par la prudence des Français, désireux de se faire tester avant de voir leur famille, par un déploiement plus important du dépistage des enfants et par l'obligation de se faire tester en plus de la présentation d'un schéma vaccinal complet pour voyager à l'étranger. Notre capacité à tester massivement la population est un élément indispensable de la st...
Je voudrais vous interroger sur la stratégie dite de dépistage réactionnel dans les écoles, qui consiste à tester toute une classe lorsqu'un cas est signalé. Cette démarche n'est pas suffisamment efficace car les tests interviennent trop tardivement : le virus a déjà eu le temps de circuler dans la classe et dans le reste de l'école. À la rentrée de septembre, le ministre de l'éducation nationale avait pris l'engagement de procéder à 600 000 tests salivaires par semaine dans les écoles primaires. Avec seulement 142 000 tests par semaine en moyenne, nous sommes loin de cet objectif. Dans ce contexte, êtes-vous favorable à la mise en place d'un dépistag...
... commencent à imposer la vaccination. Le maire de New York, pour sa part, a annoncé qu'elle deviendrait obligatoire pour les salariés du privé à partir de janvier 2022 afin d'endiguer la propagation de l'épidémie. En dépit de notre couverture vaccinale, la cinquième vague arrive. Sans doute devrons-nous nous habituer à cette réitération, à moins qu'un variant ne vienne atténuer la dangerosité du virus. Dès lors, l'enjeu est de savoir gérer le reste en parallèle, de donner des perspectives à long terme. En effet, l'absence de visibilité devient très difficile à vivre. Ainsi, certains responsables de collectivités territoriales, à l'annonce de la situation en cette fin d'année, sont obligés d'annuler en cascade des cérémonies de vœux. Cela fait presque deux ans que nous vivons avec l'épidémie : ...
Je voudrais vous interroger sur la stratégie dite de dépistage réactionnel dans les écoles, qui consiste à tester toute une classe lorsqu'un cas est signalé. Cette démarche n'est pas suffisamment efficace car les tests interviennent trop tardivement : le virus a déjà eu le temps de circuler dans la classe et dans le reste de l'école. À la rentrée de septembre, le ministre de l'éducation nationale avait pris l'engagement de procéder à 600 000 tests salivaires par semaine dans les écoles primaires. Avec seulement 142 000 tests par semaine en moyenne, nous sommes loin de cet objectif. Dans ce contexte, êtes-vous favorable à la mise en place d'un dépistag...
...-on autoriser des personnes ayant un cas de covid à leur domicile à se rendre au travail, au risque d'infecter des collègues ? Vous savez aussi bien que moi à quel point c'est aberrant, monsieur le ministre, d'autant que vous avez été aide-soignant : vous savez ce que cela signifie de placer des patients à l'isolement. Même si le risque est moins élevé quand on est vacciné, on peut transmettre le virus. Celui-ci est manuporté. Même si l'on se lave les mains, il est difficile d'y échapper quand on vit dans la même maison qu'une personne infectée, et c'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit d'un petit appartement où l'on vit les uns sur les autres. Depuis la première vague, nous étions pourtant tous d'accord avec la stratégie consistant à tester, isoler et tracer. Qui a donc pris cette décision ?...
... commencent à imposer la vaccination. Le maire de New York, pour sa part, a annoncé qu'elle deviendrait obligatoire pour les salariés du privé à partir de janvier 2022 afin d'endiguer la propagation de l'épidémie. En dépit de notre couverture vaccinale, la cinquième vague arrive. Sans doute devrons-nous nous habituer à cette réitération, à moins qu'un variant ne vienne atténuer la dangerosité du virus. Dès lors, l'enjeu est de savoir gérer le reste en parallèle, de donner des perspectives à long terme. En effet, l'absence de visibilité devient très difficile à vivre. Ainsi, certains responsables de collectivités territoriales, à l'annonce de la situation en cette fin d'année, sont obligés d'annuler en cascade des cérémonies de vœux. Cela fait presque deux ans que nous vivons avec l'épidémie : ...
...-on autoriser des personnes ayant un cas de covid à leur domicile à se rendre au travail, au risque d'infecter des collègues ? Vous savez aussi bien que moi à quel point c'est aberrant, monsieur le ministre, d'autant que vous avez été aide-soignant : vous savez ce que cela signifie de placer des patients à l'isolement. Même si le risque est moins élevé quand on est vacciné, on peut transmettre le virus. Celui-ci est manuporté. Même si l'on se lave les mains, il est difficile d'y échapper quand on vit dans la même maison qu'une personne infectée, et c'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit d'un petit appartement où l'on vit les uns sur les autres. Depuis la première vague, nous étions pourtant tous d'accord avec la stratégie consistant à tester, isoler et tracer. Qui a donc pris cette décision ?...
Non, car la ventilation est la capacité qu'a un logement à renouveler l'air. Elle joue, à ce titre, un rôle pour freiner la propagation du virus.
Non, car la ventilation est la capacité qu'a un logement à renouveler l'air. Elle joue, à ce titre, un rôle pour freiner la propagation du virus.
Chers collègues, chers invités, en présence ou en visioconférence, je vous souhaite la bienvenue pour cette audition publique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) qui porte sur la transmission du coronavirus dans les milieux confinés. Nous parlerons de transmission dans l'atmosphère, de purificateurs d'air, de capteurs de CO2, ce qui nous conduira à évoquer à la fois des questions d'épidémiologie et de mécanique des fluides. Notre collègue de l'Assemblée nationale Jean-Luc Fugit et notre collègue du Sénat Angèle Préville présideront cette audition. Elle fait suite à un premier travail de Jean-Luc Fu...
Nous sommes donc réunis ce matin pour une audition publique sur la transmission du coronavirus dans les milieux confinés. Nous évoquerons aussi la question des capteurs de CO2 et les purificateurs d'air. En mai 2020, l'Office parlementaire a publié une note intitulée Pollution de l'air, gaz à effet de serre et crise du Covid-19 : quelles interactions ? Cette note mise en ligne le 15 mai 2020 s'intéressait, deux mois après le début de la crise en France, à l'évolution de la pollutio...