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...sse ; ensuite, renforcer nos capacités de réanimation jusqu'à 10 000 lits en sonnant la mobilisation générale ; enfin, vacciner, vacciner sans cesse et sans répit. La vaccination sera ouverte aux plus de 60 ans dès la mi-avril et aux plus de 50 ans dès la mi-mai. Je salue le choix de mesures spécifiques pour la vaccination des professionnels les plus exposés. Nous savons comment lutter contre le virus et comment nous en sortirons. Nous avons un horizon, nous devons tenir pour enfin pouvoir nous retrouver. Ne laissons pas, mesdames et messieurs les députés, le virus ouvrir un second front, celui de la fracture de notre pays. La France fait face parce qu'elle est unie. Elle s'en sortira parce qu'elle fait bloc. Professionnels, amis, voisins, familles, des enfants jusqu'aux grands-parents, nous ...
Vous nous aviez promis de gagner du temps face au virus, mais, en réalité, vous avez perdu du temps et même du terrain dans la bataille contre l'épidémie. Vous nous aviez promis de la clarté, de la cohérence de la constance, mais, en réalité, vous n'avez fait que naviguer à vue entre arrogance, confusion et revirements. Vous nous aviez promis la stratégie de la tortue française dépassant le lièvre américain, britannique ou israélien, parti trop vite...
La vérité, c'est que le virus avance plus vite que la vaccination. Sans vaccins en nombre suffisant, le confinement sera toujours une voie sans issue. Votre stratégie de vaccination n'est plus un pari perdu, c'est une Bérézina sanitaire.
La vaccination est notre seule porte de sortie. C'est le seul moyen d'en finir avec ce virus qui a endeuillé près de 100 000 familles françaises à qui je pense tout particulièrement aujourd'hui. Depuis la fin du mois de janvier, nous déplorons 20 000 morts supplémentaires. La vaccination est bien sûr le seul moyen de retrouver une vie normale, de tourner la page de la crise sanitaire qui éreinte les soignants, qui angoisse les familles, qui inquiète les parents pour l'avenir de leurs en...
En février dernier, nous demandions une harmonisation, un prolongement des vacances scolaires pour ralentir la diffusion du virus dans les classes. Vous venez simplement de le proposer pour les vacances de Pâques. Là encore, deux mois de perdus, près de 3 500 classes fermées du jour au lendemain, en raison de cas positifs détectés. Dès le mois d'avril 2020, nous réclamions d'imposer le port du masque obligatoire, a minima dans le transport public et dans les lieux clos. Nous l'avons demandé dès le mois d'avril 2020, vous a...
Là encore, trois mois de perdus. Dès le mois d'avril 2020, nous demandions, avec Patrick Hetzel, que les enseignants et les élèves soient testés chaque semaine pour éviter que le virus ne se propage à l'école. Vous avez attendu janvier dernier pour annoncer un protocole de tests à grande échelle dans nos écoles. Neuf mois de perdus. Dès le mois de mars 2020, avec Éric Ciotti…
Pendant des semaines, vous nous avez rétorqué que c'était impossible et que le virus n'avait pas de passeport, avant de faire finalement marche arrière et d'accéder à notre requête, le 30 janvier dernier seulement : dix mois de perdus, monsieur le Premier ministre. Dix mois de trop, dix mois de lassitude, dix mois d'épuisement, dix mois pour rien. Voilà, si vous aviez suivi nos propositions, …
...estion sanitaire chaotique, monsieur le Premier ministre, n'ajoutons pas une crise démocratique. Après vous avoir entendu ce matin, nous disons clairement, avec l'ensemble des députés Les Républicains, que la France ne peut pas être le seul pays européen qui mettrait sa démocratie entre parenthèses. Maintenons le calendrier électoral, adaptons les modalités de vote et vivons en démocratie avec le virus. C'est une responsabilité collective que nous devons tous partager.
… pas un mot pour les 400 000 personnes qui ont été hospitalisées ou qui le sont encore, pas un mot pour les 4,6 millions de nos concitoyens qui ont été infectés par le coronavirus, pas un mot pour celles et ceux qui subissent encore les effets du covid long. Aussi est-ce à eux et à tous leurs proches que je pense en cet instant.
Il y aura ceux qui vous diront que vous en faites trop, qu'après tout nous avons appris à vivre avec le virus, à porter le masque, à aménager nos espaces de travail et nos salles de restaurant ; qu'il faut nous laisser vivre, enfin. « Ce Gouvernement va-t-il cesser enfin d'emmerder les Français ? »
...te. Mais il a réaffirmé avec force que personne ne sera laissé au bord du chemin, grâce au maintien de l'activité partielle, du fonds de solidarité, des prêts garantis par l'État, qui ont préservé des millions de Français, des millions d'entreprises, et qui continueront de le faire. Il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître. Il y aura ceux qui vous diront que vous n'en faites pas assez, que le virus est devenu beaucoup plus dangereux, après l'avoir été moins, après l'avoir été davantage, que tout cela est évident et que le Gouvernement devrait le savoir mais qu'il n'écoute rien.
Comme le virus se propage au travers de nos relations sociales, les difficultés qu'impose le confinement aux entreprises fermées administrativement se propageront à l'ensemble de l'économie : les difficultés de trésorerie, d'abord, se diffuseront par l'intermédiaire des retards, des défauts de paiement, des défaillances d'entreprise ; il y aura une baisse de la demande et des ruptures d'approvisionnement. Nous ...
Chacun doit être acteur de la bataille que nous livrons ensemble contre le virus, et dans ce combat que nous menons en commun, nous avons la responsabilité les uns des autres !
..., où nous brandissons cette valeur comme un étendard dans toutes nos activités de citoyens. Ce n'est pas un hasard si l'un des tableaux les plus célèbres est La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix. C'est une vision nouvelle de l'allégorie de la liberté : une fille du peuple vivante, fougueuse, qui incarne la révolte et la victoire. Puisse cette liberté nous guider vers la victoire sur ce virus ! Puisse-t-elle aussi nous faire choisir d'être responsables ! Dans ces temps troublés, n'oublions pas, comme l'écrivait Victor Hugo, que « tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité ». Les interdictions, couvre-feux, conseils ou confinements ne seront que d'un effet médiocre en l'absence de responsabilité. Il relève de celle de chacun de respecter les gestes barrières, de prendr...
Cette responsabilité est d'abord individuelle et nous invite – nous, responsables politiques – à beaucoup d'humilité, mais aussi à indiquer aux Français que seule la responsabilité de chacun fera reculer cette épidémie. D'insouciance en imprudences et en remises en cause irresponsables, nous avons laissé le virus circuler, nous obligeant aujourd'hui à prendre des mesures difficiles et contraignantes. Plus de 30 000 nouvelles contaminations et plus de 500 nouveaux décès comptabilisés au cours des dernières vingt-quatre heures, plus de la moitié des lits de réanimation occupés, des opérations qui commencent à être déprogrammées : les faits sont accablants et nécessitaient une réaction ferme. Des mesures av...
...angereuse. Pour d'autres, ces mesures sonneront le glas de l'activité professionnelle et seront synonymes de graves difficultés économiques. Mais il nous faut être responsables. Être responsable, c'est assumer des décisions, parfois impopulaires, et les expliquer avec lucidité et humilité ; c'est ne pas céder à la facilité. Cette épidémie n'est pas terminée. Il faudra s'habituer à vivre avec le virus et appliquer les mesures barrières pendant longtemps encore. Il faudra également imaginer de nouvelles manières de s'adapter à cette épidémie, en élaborant des aménagements et de nouveaux procédés. Nos vies vont changer et nous devons innover. Le travail s'organisera différemment et l'enseignement évoluera – pour cela, les technologies seront parfois utiles. La solidarité devra s'exercer non seul...
L'État a-t-il reconstitué des stocks suffisants en matériels, masques, gants, charlottes, respirateurs, médicaments, et autres équipements nécessaires face au virus ? Vous venez d'annoncer le port du masque pour les enfants à partir de l'âge de 6 ans : le stock sera-t-il suffisant ? Le Président de la République a fixé un rendez-vous dans quinze jours ; en fonction des résultats, quels scenarii sont envisagés ? Il convient en effet de donner à nos concitoyens des perspectives et des objectifs. Le Président de la République a évoqué la disponibilité d'un va...
... ville de Nice, qui payent un trop lourd tribut au terrorisme islamiste. La République ne doit pas faillir : elle doit désormais agir vite. Le Premier ministre s'est exprimé à la suite de la déclaration du Président de la République d'hier soir. À l'instar du ministre de la santé, ils ont fait état de la gravité de la situation sanitaire de notre pays. Compte tenu de la vitesse de circulation du virus et du nombre de nouveaux malades quotidiens, de patients hospitalisés, de personnes placées en réanimation et, malheureusement, de décès, l'épidémie est désormais hors de contrôle. Cette situation marque un échec collectif. Cet échec, c'est le vôtre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, qui, trop souvent depuis le déconfinement, êtes dans la réaction et insuffisamment dans l'antici...
Et cet échec est aussi le nôtre, collectivement. Comme l'ensemble de nos concitoyens, nous n'avons pas été assez prudents dans nos comportements du quotidien, dans nos familles, auprès de nos amis, dans le travail et notre vie sociale, qui avaient repris car nous pensions pouvoir vivre avec le virus, à ses côtés. Nous savons aussi que nous pouvons mourir avec lui. Ainsi en arrivons-nous à une mesure qui est la seule qui puisse casser les chaînes de contamination, celle du confinement, décidé par le Président de la République à compter de ce soir et qui courra jusqu'au 1er décembre. Le confinement sera généralisé, et non territorialisé, mais ne sera pas de même intensité que celui du printe...
pour retrouver la confiance qui, jusqu'à présent, a fait défaut, et pour avoir l'espoir que nous sommes effectivement en capacité de vaincre ce virus. Plusieurs questions se posent au sujet des mesures qui viennent d'être annoncées, et dont nous attendions qu'elles soient mieux détaillées par le Premier ministre. Tout d'abord, si nous comprenons le souci d'humanité qui justifie le maintien de l'ouverture des EHPAD, n'aurait-il pas été plus prudent de n'appliquer cette mesure que dans quinze jours ou dans trois semaines, afin de permettre au ...