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… et du gel hydroalcoolique pour combattre ce virus inconnu. Il fallait adapter les protocoles sanitaires, il fallait faire en sorte que les gestes barrières soient connus et respectés. Avec les Français, nous avons gagné cette première bataille. Nous n'en sommes plus là ; l'urgence porte depuis le début de l'année sur le déploiement de notre stratégie vaccinale. Le 27 décembre dernier, il y a trois mois, nous débutions une campagne vaccinale. Ou...
Notre objectif de la mi-avril est d'avoir vacciné 10 millions de Français ; nous le dépasserons. Est-ce que cela suffit pour autant ? Est-ce que cela va assez vite ? Bien sûr que non. Mais n'oublions pas ce que nous avons accompli. Il a fallu sept jours, en janvier il y a un peu plus d'un an, pour que la France séquence le génome du virus, dix mois entre le premier patient connu et l'agrément du premier vaccin, là où il aurait fallu pas mal d'années il y a quelque temps.
...pu être vaccinés. Nous sommes en bonne voie de remplir nos objectifs parce que la vaccination est la mère des batailles, elle est notre espoir, notre espoir de retrouver une vie normale, de ne plus être contraints, de nous déplacer, de travailler. Aujourd'hui, cet espoir a un calendrier, un calendrier concret, un calendrier atteignable. Chers collègues, vacciner c'est notre manière de prendre le virus en étau et de le jeter, d'ici à quelques mois enfin, aux oubliettes du passé. Mais d'ici là, nous avons encore des combats à mener. Depuis un an, notre pays accompagne toutes celles et tous ceux qui subissent de plein fouet la crise économique et sociale.
... et scolaires (CROUS) à 1 euro. Notre objectif est d'apporter un soutien ponctuel, lorsque c'est nécessaire, mais surtout de les accompagner vers l'emploi et l'autonomie. Il y a aussi les plus démunis, et je pense aux mesures de mise à l'abri qui ont été prises et qui d'ailleurs ont été saluées par la Cour des comptes. Il y a enfin tous ceux qui subissent de plein fouet les mesures de freinage du virus. Sous la houlette du ministère du travail et du ministère de l'économie et des finances, le dialogue social a été plus intense que jamais. Il a permis d'instaurer et maintenir le mécanisme de chômage partiel…
...r échangé au plus près du terrain, chez moi, dans mes Alpes-de-Haute-Provence, avec de nombreux acteurs de l'économie, du tourisme, de gestionnaires de station de ski ou de centre de thermalisme, des commerçants, à quel point l'accompagnement économique de l'État est précieux, indispensable. Tous, nous souhaiterions que la vie sociale, culturelle et économique reprenne son cours, mais tant que le virus sera là l'accompagnement de l'État sera là également, et notre groupe, monsieur le Premier ministre, y veillera. Enfin, je pense à nos écoliers, …
...sse ; ensuite, renforcer nos capacités de réanimation jusqu'à 10 000 lits en sonnant la mobilisation générale ; enfin, vacciner, vacciner sans cesse et sans répit. La vaccination sera ouverte aux plus de 60 ans dès la mi-avril et aux plus de 50 ans dès la mi-mai. Je salue le choix de mesures spécifiques pour la vaccination des professionnels les plus exposés. Nous savons comment lutter contre le virus et comment nous en sortirons. Nous avons un horizon, nous devons tenir pour enfin pouvoir nous retrouver. Ne laissons pas, mesdames et messieurs les députés, le virus ouvrir un second front, celui de la fracture de notre pays. La France fait face parce qu'elle est unie. Elle s'en sortira parce qu'elle fait bloc. Professionnels, amis, voisins, familles, des enfants jusqu'aux grands-parents, nous ...
Vous nous aviez promis de gagner du temps face au virus, mais, en réalité, vous avez perdu du temps et même du terrain dans la bataille contre l'épidémie. Vous nous aviez promis de la clarté, de la cohérence de la constance, mais, en réalité, vous n'avez fait que naviguer à vue entre arrogance, confusion et revirements. Vous nous aviez promis la stratégie de la tortue française dépassant le lièvre américain, britannique ou israélien, parti trop vite...
La vérité, c'est que le virus avance plus vite que la vaccination. Sans vaccins en nombre suffisant, le confinement sera toujours une voie sans issue. Votre stratégie de vaccination n'est plus un pari perdu, c'est une Bérézina sanitaire.
La vaccination est notre seule porte de sortie. C'est le seul moyen d'en finir avec ce virus qui a endeuillé près de 100 000 familles françaises à qui je pense tout particulièrement aujourd'hui. Depuis la fin du mois de janvier, nous déplorons 20 000 morts supplémentaires. La vaccination est bien sûr le seul moyen de retrouver une vie normale, de tourner la page de la crise sanitaire qui éreinte les soignants, qui angoisse les familles, qui inquiète les parents pour l'avenir de leurs en...
En février dernier, nous demandions une harmonisation, un prolongement des vacances scolaires pour ralentir la diffusion du virus dans les classes. Vous venez simplement de le proposer pour les vacances de Pâques. Là encore, deux mois de perdus, près de 3 500 classes fermées du jour au lendemain, en raison de cas positifs détectés. Dès le mois d'avril 2020, nous réclamions d'imposer le port du masque obligatoire, a minima dans le transport public et dans les lieux clos. Nous l'avons demandé dès le mois d'avril 2020, vous a...
Là encore, trois mois de perdus. Dès le mois d'avril 2020, nous demandions, avec Patrick Hetzel, que les enseignants et les élèves soient testés chaque semaine pour éviter que le virus ne se propage à l'école. Vous avez attendu janvier dernier pour annoncer un protocole de tests à grande échelle dans nos écoles. Neuf mois de perdus. Dès le mois de mars 2020, avec Éric Ciotti…
Pendant des semaines, vous nous avez rétorqué que c'était impossible et que le virus n'avait pas de passeport, avant de faire finalement marche arrière et d'accéder à notre requête, le 30 janvier dernier seulement : dix mois de perdus, monsieur le Premier ministre. Dix mois de trop, dix mois de lassitude, dix mois d'épuisement, dix mois pour rien. Voilà, si vous aviez suivi nos propositions, …
...estion sanitaire chaotique, monsieur le Premier ministre, n'ajoutons pas une crise démocratique. Après vous avoir entendu ce matin, nous disons clairement, avec l'ensemble des députés Les Républicains, que la France ne peut pas être le seul pays européen qui mettrait sa démocratie entre parenthèses. Maintenons le calendrier électoral, adaptons les modalités de vote et vivons en démocratie avec le virus. C'est une responsabilité collective que nous devons tous partager.
… pas un mot pour les 400 000 personnes qui ont été hospitalisées ou qui le sont encore, pas un mot pour les 4,6 millions de nos concitoyens qui ont été infectés par le coronavirus, pas un mot pour celles et ceux qui subissent encore les effets du covid long. Aussi est-ce à eux et à tous leurs proches que je pense en cet instant.
...ntéressée aux contrats conclus par le ministère des solidarités et de la santé avec des cabinets de conseil entre mars 2020 et février 2021. Je pensais, initialement, en présenter les résultats dans un rapport budgétaire – à mon sens, l'examen de ces contrats relevait surtout de la mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid-19. Cependant, la décision de mettre fin aux travaux de cette mission m'a convaincue de présenter les résultats de mon contrôle dès février, afin de réaffirmer l'intérêt de cette prérogative parlementaire. Les commissions permanentes demeurent, et au sein de la commission des finances, les rapporteurs spéciaux conservent toutes leurs prérogatives. Du 12 mars 2020 au 9 février 2021, le mini...
Le débat étant l'occasion d'évoquer de nombreux sujets, je concentrerai mes propos sur trois d'entre eux : le suivi de la circulation du virus, celui de la vaccination et les mesures sanitaires prises dans les écoles. S'agissant du suivi de la circulation du virus, un an après le début de l'épidémie, nous scrutons quotidiennement l'évolution des indicateurs qui rendent visibles notre invisible ennemi : le dénombrement des nouveaux cas, les taux d'incidence, de positivité ou de reproduction sont autant de chiffres qui nourrissent nos es...
...des travaux du conseil scientifique nuit à la confiance et à la nécessaire transparence des informations que Cédric Villani vient de rappeler au nom de l'OPECST. La situation est désormais plus que préoccupante. En Île-de-France les centres hospitaliers sont à la recherche de lits pour créer, temporairement, plus de places en réanimation. Dans mon département de Seine-Maritime, la progression du virus se poursuit. Le taux d'incidence y est mesuré à 341,8 pour 100 000 personnes. Au regard de ce chiffre, l'ARS, l'agence régionale de santé, a demandé aux hôpitaux de Rouen et d'Elbeuf d'activer la phase 3 de leur plan régional de mobilisation contre la covid-19, mesure qui implique notamment la déprogrammation de 30 % de l'activité chirurgicale non urgente. Cette situation est une catastrophe pour...
...s à l'épidémie de covid-19 depuis plus d'un an et la situation est toujours très complexe. Nous sommes conscients que chaque jour, le Gouvernement doit prendre des décisions difficiles tout en étant soumis à des injonctions contradictoires. Depuis un an, beaucoup a été fait et les décisions qui s'imposent ont été prises, que ce soit pour préserver l'économie ou pour protéger les Français face au virus. Les écoles n'ont été que peu fermées : nous pouvons nous enorgueillir d'avoir laissé ouverts ces lieux d'apprentissage comme peu de pays l'ont fait. Je rends d'ailleurs hommage aux professeurs qui ont déployé beaucoup d'énergie et de compétences pour accompagner les jeunes. Bien sûr, tout n'a pas été parfait, mais il n'y a que les tenants du « y'a qu'à faut qu'on » pour ne pas comprendre que la...
...-quatre heures plus tard, le Président de la République indique qu'il ne faut surtout pas parler de confinement. Pire, notre machine technocratique s'est mise en route pour produire une attestation de deux pages comprenant pas moins de quinze dérogations. Cette situation ubuesque n'est malheureusement qu'un exemple de l'incroyable poids administratif qui nous empêche d'agir vite pour affronter le virus. L'État-providence qui devrait être la solution est devenu le problème. Le plus grand défaut de l'action gouvernementale, c'est le manque d'anticipation. De nombreux spécialistes s'en inquiètent. Ainsi, selon l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique, il n'y a aucune raison que les autres départements dans lesquels les indicateurs se dégradent ne connaissent pas prochaine...
...vre-feux et des annonces gouvernementales. Ils sont épuisés par la stratégie du stop and go et ont atteint la limite de l'acceptation. Certains expriment déjà une vive exaspération, comme lors du carnaval de Marseille qui a donné lieu à des comportements irresponsables que nous ne voulons pas voir se multiplier. C'est un tableau noir que je dépeins, marqué par un sentiment d'impuissance face à un virus qu'il est difficile de maîtriser malgré le combat mené par les professionnels de santé. Nous avons malgré tout un espoir, celui de la vaccination qui prouve déjà son efficacité. Nous n'avons pas le droit à l'erreur, il faut réussir la campagne de vaccination car, à l'instant où nous parlons, la saturation des hôpitaux en Île-de-France a contraint au transfert de certains patients ; le nombre de ...