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...s l'attaque qui a endeuillé Nice et la France. Notre pays fait face à la plus grande crise sanitaire de son histoire récente. C'est un fait que je veux rappeler. Il nous oblige, nous tous – citoyens français et, plus encore, élus de la République – , à agir avec responsabilité. Il nous oblige également à reconnaître que la gestion d'une telle crise n'est pas une mince affaire, car il s'agit d'un virus que l'on connaît encore assez peu. Toutefois, étant donné vos échecs dans la gestion de la crise, nous avons le devoir de souligner vos errements successifs et de réaffirmer l'opposition du groupe Libertés et territoires à la méthode utilisée. Vous nous aviez dit que le confinement serait la dernière des options. Le Conseil scientifique l'a dit. Et, pourtant, nous y sommes. À quoi rime, aujourd...
Nous voici donc à l'aube d'un nouveau confinement. Il est aisé de comprendre votre choix de donner la priorité au travail sur toute autre activité car, même si les entreprises privées et publiques restent les principaux foyers de transmission du virus, il importe que l'économie ne s'effondre pas. Certains métiers ne peuvent se faire qu'en présentiel ; pour eux, les protocoles sanitaires doivent être appliqués et renforcés, en lien avec les partenaires sociaux. Mais, pour les autres, pourquoi ne pas avoir profité de l'entre-deux-vagues pour organiser le recours massif au télétravail ? Certains demandent un cadrage beaucoup plus serré et plus d...
Autre motif d'inquiétude sur les annonces d'hier soir : l'école, autre foyer privilégié de transmission du virus, même si les enfants sont moins touchés. S'il est important d'autoriser une réelle continuité pédagogique, des études mettent en lumière des craintes s'agissant des collèges et lycées. Comment allez-vous faire en sorte que ces établissements ne se transforment pas en clusters ?
Mais nous ne sommes pas en guerre ! Nous traversons une crise sanitaire, nous affrontons un virus : le virus n'a pas de stratégie, son traitement doit être sanitaire, non pas militaire. C'est au Gouvernement de gouverner, ce n'est pas à un conseil aux délibérations secrètes. C'est au Gouvernement de planifier les actions, après avoir consulté ses conseils scientifiques et médicaux. Au lieu de quoi un homme décide de tout, tout seul, entouré d'un conseil de défense hors-sol. Hélas, hélas, hél...
...er », au regard de l'explosion du nombre de cas et des délais trop longs pour obtenir les résultats des tests. Les brigades sanitaires sont en effet incapables de casser les chaînes de contamination, à tel point qu'Antoine Flahault, auditionné par la mission d'information de la conférence des présidents sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de Coronavirus-Covid 19, nous alertait en septembre : « Quand on recherche un foyer infectieux, s'il faut une semaine pour obtenir le résultat d'un test PCR, tester ne sert à rien sinon à faire de la belle épidémiologie. » En ce qui concerne les capacités hospitalières, échec également ! Votre gouvernement, comme ceux qui l'ont précédé, est comptable de la situation sanitaire de l'hôpital. Alors que les parlem...
...détermination à ne rien abandonner de la défense de notre République. Non, ces terroristes ne mettront pas notre démocratie à terre, ils ne briseront rien de ce en quoi nous croyons ! Je salue, dans ce contexte terrible, le débat démocratique que nous avons aujourd'hui. Le Premier ministre a exposé les éléments essentiels de cette nouvelle étape – cette nouvelle épreuve – dans la lutte contre le virus. De ce plan de déconfinement, nous pouvons débattre et discuter démocratiquement.
En cet instant où, précisément, la démocratie s'exprime dans cet hémicycle, je pense à la grande émotion qui nous a tous unis, ici même, quand nous avons eu la joie de retrouver nos collègues Jean-Luc Reitzer et Raphaël Gérard, après qu'ils eurent mené pendant des mois une lutte acharnée contre ce virus, qui a malheureusement emporté notre collègue Claude Goasguen, dont je salue la mémoire aujourd'hui. Nombre de Français, comme nous, ont des collègues, des amis, des membres de leur famille malades ou décédés, tant cette terrible maladie s'est immiscée partout dans notre pays. C'est à eux que je pense aujourd'hui. Le virus n'a pas changé. C'est le même virus. Il tue – y compris des jeunes – , il...
C'est un constat sur lequel nous pourrions tous nous mettre d'accord, sur lequel l'unité de la nation doit pouvoir se faire. Indépendamment de toutes les critiques qui peuvent légitimement nous être opposées, nous avons l'impérieux devoir de casser la progression effrayante de ce virus. Ce virus ne connaît ni majorité ni opposition, il n'est ni de gauche ni de droite, …
Tout l'été Olivier Véran et le Gouvernement ont été sur le pont, et Jean Castex a inlassablement rappelé que le virus ne prenait pas de vacances !
...vec ces décisions que nous devons prendre aujourd'hui, en accordant notre confiance au Premier ministre, se joue la capacité de notre système de santé à faire face. Dans cette lutte, chaque jour, voire chaque heure comptera. Accepter ce nouveau plan de confinement, c'est faire le choix de ne pas laisser nos soignants – que nous avons tant applaudis et que nous applaudirons encore – seuls face au virus. Hommage à eux et à leur courage !
...d'hui, c'est malheureusement que nous ne sommes pas prêts. Nous ne sommes pas prêts à affronter une deuxième vague, et peut-être demain une troisième. Il est vrai que cette pandémie est mondiale, que tous les pays européens sont touchés, avec plus ou moins d'intensité, que rien n'est simple et que tout n'est pas de la faute du Gouvernement, mais il est vrai aussi que nous sommes confrontés à un virus complexe, sournois, qui laisse beaucoup de zones d'ombre, face auquel nous devons tous être humbles et faire preuve de modestie quant à notre capacité à l'éradiquer. Comment ne pas penser ici à toutes les familles endeuillées par le covid ? Voilà pourquoi, en responsabilité, le groupe Les Républicains appelle les Français à respecter les mesures annoncées hier soir par le Président de la Républi...
Contre le coronavirus, il n'y aura jamais de solution miracle, mais il existe un ensemble de politiques publiques qui, engagées les unes après les autres, peuvent constituer une digue face à ces vagues successives, qu'il s'agisse des hôpitaux éphémères, de la formation accélérée des professionnels de santé ou d'un corps auxiliaire de santé pour décharger les soignants des tâches quotidiennes, du recrutement d'infirmie...
Comment est-il possible que seulement 23 % des aides-soignants en EHPAD et 60 % des personnels hospitaliers soient vaccinés ? Il n'est pas possible, en pleine pandémie de coronavirus, d'avoir des stocks insuffisants de vaccins contre la grippe. Personne ne peut comprendre et accepter une telle pénurie. Faire reposer toute votre stratégie sanitaire uniquement sur les épaules des Français est une erreur. Mettre vos propres échecs sur le dos des Français est une faute. La défiance ne cesse de grandir et, désormais, il y a urgence à sortir de cet amateurisme ambiant qui sape le ...
...sant ; il faudra au moins le prolonger d'une année supplémentaire. Bien entendu, il est indispensable de maintenir le mécanisme de chômage partiel qui, soulignons-le, fut une excellente mesure. Nous devons envoyer un signal fort. Il y va de la survie de toute notre économie. On ne peut qu'espérer que ce deuxième confinement soit la solution salvatrice qui nous permettra de nous débarrasser de ce virus et de redonner aux Français toute la liberté qu'ils chérissaient avant cette crise. Pour le Gouvernement, il est plus que jamais nécessaire de faire preuve d'une grande pédagogie, d'envisager chacune des situations et d'être précis dans les réponses qu'il doit apporter.
Nous ne pouvons appeler les Français à la responsabilité et faillir face aux nôtres. Il y a moins de deux semaines – deux semaines ! – , le Sénat votait en faveur de la réouverture des bars et des discothèques ! Il y a moins d'un mois, des élus nous expliquaient que le virus n'était pas le même à Marseille et à Paris !
Si les mesures annoncées sont vitales, nous le savons, elles sont aussi brutales. Brutales car, si le virus tue, la crise économique fait aussi des victimes. Depuis des mois, nous sommes au coeur d'une équation impossible : sauver des vies et sauver la vie économique. Qui peut imaginer que l'on prononce de gaîté de coeur des fermetures administratives ? Qui peut imaginer que cette décision est prise sur un coin de table ou à la légère ? Elle est prise car elle est aujourd'hui la seule décision responsa...
...eune, une solution » propose des solutions concrètes pour soutenir leur insertion professionnelle durable, avec des compensations de charges et des aides exceptionnelles pour recruter des alternants en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. Notre jeunesse ne doit pas être entravée. Personne ne veut être une génération covid qui serait synonyme de morosité et d'anxiété. Vivre avec le virus, c'est vivre et c'est garder intact notre esprit de conquête.
...ontexte de la covid, c'est quasiment un défi de civilisation. Parce que c'est précisément l'exercice de nos libertés fondamentales qui permet à l'épidémie de se propager, c'est forcément leur aménagement qui nous permettra de l'endiguer. Comment l'accès aux soins serait-il garanti si nos hôpitaux étaient définitivement saturés ? Où est la fraternité quand certains proposent de laisser circuler le virus ? La nature devrait-elle décider de qui doit vivre ou mourir ? Ce serait une terrible régression de la civilisation, et ce n'est pas l'idée que nous nous faisons de la France. Plutôt que de nous focaliser sur les restrictions nécessaires au combat contre ce virus, nous pouvons aussi regarder ce que notre démocratie a produit de bon pendant ces premiers mois d'état d'urgence sanitaire. Des innova...