Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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C'est une question de fond, car la défense des femmes est un combat important qui, il y a encore quelques jours, a pris une résonance particulière dans cet hémicycle, qui nous a tous émus, je crois. Et je remercie ceux de nos collègues du groupe LaREM qui sont venus voir Mathilde Panot pour lui dire qu'il y avait des choses qui ne se faisaient ...

Troisièmement, monsieur le rapporteur général, je vous ai connu plus précis. Mme la ministre déléguée nous a fourni une liste démontrant que le Gouvernement dispose déjà d'outils pour agir. Nous avons répondu que c'était bien la preuve que vous aviez des éléments.

Nous ne nous opposons pas à la dissolution en soi. Puisque Génération identitaire a été citée, je vous informe au passage que notre collègue Muriel Ressiguier a présidé une commission d'enquête sur la lutte contre les groupuscules d'extrême droite.

… ce que je ne regrette pas. La seule chose que je me suis permis de dire, c'est que vous avez reçu les représentants de la Libre pensée et que vous avez veillé, avec M. de Rugy et d'autres, à ce que la fédération nationale de la Libre pensée soit auditionnée par la commission spéciale – et d'autres associations laïques ont signalé qu'elle ava...

C'est dire alors si vous connaissez bien le sujet ! Depuis deux ans au moins, nous demandons la dissolution de ce mouvement. À l'époque, M. Collomb était ministre de l'intérieur ; je n'ose pas dire que vous le connaissez bien, on me le reprocherait, mais il me semble que vous êtes de ses proches.

Mais, franchement, ce que j'ai dit tout à l'heure n'avait rien de machiste, c'est tout l'inverse : je manifestais mon respect pour vos idées.

Or, M. Collomb n'a rien fait, malgré notre demande ! Utiliser de semblables arguments ne vous servira pas, et fera tourner en rond le débat. Nous disons que vous avez déjà les moyens d'agir. Vous voulez élargir les pouvoirs administratifs : c'est une intention que nous critiquons, par principe.

Oui, parce que, par précaution, nous préférons les décisions judiciaires. Nous citons des noms d'associations qui nous indignent : nous sommes tous d'accord pour dire qu'il est parfois nécessaire de dissoudre une association, mais il faut, je le répète, prendre beaucoup de précautions et le faire un cadre juridique. Même les gens que nous n'aim...

… et que nous en faisons notre fonds de commerce : c'est blessant. En outre, cela trahit, selon moi, la faiblesse de votre réponse.

Vous connaissez nos critiques vis-à-vis de ce texte. On aurait pu espérer que, face aux piétinements de la laïcité, notre débat aurait permis de clarifier certaines situations, mais je constate que ce ne sera pas le cas. L'adverbe « gravement », en l'occurrence, fait écho, selon moi, à l'interdiction dans le contrat d'engagement républicain du...

L'objet de cet amendement, dont la présentation en commission spéciale avait engendré un débat, peut-être résumé ainsi : en matière de neutralité, les élus doivent aussi donner l'exemple ; ils devraient être les premiers à le faire. Hier, j'ai observé que plusieurs élus – beaucoup sont assis face à moi, mais ce ne sont pas les seuls – considér...

… parce qu'en 1832, la ville aurait été épargnée de l'épidémie de choléra après s'être, elle aussi, placée sous la protection de la sainte Vierge. À Béziers, c'est l'organisation d'une messe, sur fonds municipaux, par le maire, qui va jusqu'à en faire la publicité dans le journal municipal, édité aux frais du contribuable, et sur des affiches e...

Dans mon amendement, j'ai évidemment fait la distinction entre deux situations. La participation à une cérémonie religieuse constitue parfois une obligation, car elle symbolise la présence de la République aux côtés de nos concitoyens lors de rassemblements guidés par l'émotion face à un drame en particulier : si des concitoyens de confession j...

… il est même plutôt préoccupant. Franchement, il est grand temps de prévoir un dispositif simple. Je ne sais pas si vous prendrez le temps de me répondre, mais, au cas où, je vous invite à le faire sans outrance. Je ne sais pas si le collègue Courson est présent, mais il va de soi que l'on peut très bien se rendre, par exemple, à une cérémon...

Il s'agit de la possibilité d'assister à des obsèques religieuses, non d'en bénéficier ! Vous n'avez rien compris !

Merci à tous de vous être exprimés sur cet amendement ; le débat me semble tout à fait intéressant. Pour commencer, monsieur le ministre, je vous ai connu meilleur : tandis que Mme Vichnievsky me répond que mon amendement correspond à la jurisprudence actuelle et qu'il n'est donc pas utile, vous me répondez que mon amendement est excessif. Met...

Ce sont deux arguments différents. Me reprocher les deux n'a pas de sens ! À moins de considérer que la jurisprudence est excessive – dans ce cas, changez-la !

Vous êtes dans en contradiction flagrante, ce qui prouve que vous ne savez pas vraiment quoi répondre, en réalité. Deuxièmement, j'ai évoqué moi-même l'exemple que vous avez cité, collègue Lagarde. De grâce, n'y revenons pas ! Oui, cela a du sens qu'un élu de la République aille commémorer à Drancy le sort qui fut réservé aux Juifs, notamment ...

Ce n'est pas un fait historique, contrairement à la Shoah ! Cela relève d'une croyance ! Or nous avons à faire la distinction entre une croyance – respectable, mais que nous n'avons pas à valider par notre présence – et un événement historique !

Comme l'a dit M. Mélenchon, chaque élu a le droit de pratiquer sa foi. Il peut être catholique – une religion que je ne déteste pas, madame Ménard, ayant été enfant de choeur et baptisé à Béziers !