Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Vous avez des supporters mais j'espère que tout à l'heure, vous qui êtes un vrai laïque et en pleine santé laïque, vous serez d'accord avec moi pour dire qu'il n'est pas normal que la loi Falloux, qui oblige à l'instruction religieuse s'applique encore, que nous pourrions, à tout le moins, inverser le principe pour faire en sorte que l'instruct...

… et que les parents n'aient pas à demander une dérogation pour que les enfants n'aient pas à y assister ! Si vous maintenez cela, avouez, monsieur Blanquer, que vous n'avez pas de leçons à me donner en matière de laïcité.

Nous nous opposons aussi à la possibilité, pour les associations cultuelles, de posséder et administrer des immeubles. Cette disposition, qui ne figurait pas dans la loi de 1905, aurait pour effet d'affaiblir son objet, à savoir que les associations cultuelles doivent uniquement s'occuper du culte. Il s'agit donc précisément de respecter ce que...

Je ne vais pas privatiser l'hémicycle, je serai très bref. Nous pourrons reparler des arguments surprenants opposés par certains collègues qui valorisent un modèle d'école qui n'est certainement pas celui que je défends. Monsieur Petit, vous le trouvez formidable, c'est très bien ! Au moins, cela a le mérite de la clarté ! Monsieur le ministr...

L'accusation d'ambiguïté est propre à quelqu'un qui ne sait pas quoi dire : on ne sait pas de quoi l'accusateur parle exactement. Moi, je dis des choses précises. Nous débattons de l'école publique car nous voulons lui donner plus de moyens et notamment abroger la loi Carle. Vous me dites que l'école privée, c'est formidable, qu'il faut continu...

Votre parcours peut quand même nous amener à discuter sans que vous me preniez de haut, comme à chaque fois, en nous donnant le sentiment que nous ne sommes que peu de chose par rapport à vous, et que nous avons besoin, nous, de nous refaire une santé laïque face à vous qui avez toujours porté l'étendard de l'école publique. Je ne crois pas que...

Il vise à abroger l'article L. 481-1 du code de l'éducation. La particularité des trois départements français du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, tout à fait respectables, est que la loi de 1905 ne s'y applique pas ; l'héritage bismarckien, fruit d'une période douloureuse de l'histoire de France, imprègne le droit social ; la loi Fallou...

Le Figaro raconte peut-être n'importe quoi, mais cela existe encore ; il se dit parfois des choses qui, tout en étant tout à fait respectables, n'ont pas leur place dans l'école publique. Restons-en là. Rétablissons l'égalité des droits en supprimant l'enseignement religieux à l'école ; ce particularisme doit cesser. À l'heure actuelle, pour y...

Leurs traditions sont tout à fait respectables, ce sont de braves gens pleins de verve et de courage – tout cela ne fait aucun doute – , et je les salue ! Comme moi, je pense qu'ils considèrent qu'en République, la loi doit être la même pour tous, que les citoyens soient égaux devant la loi. Ensuite, suivant leurs convictions spirituelles, ce ...

Nous reparlerons du concordat. Avant de conclure, j'aimerais, chers collègues, vous exposer un dernier argument. Si l'on accepte qu'un particularisme local puisse avoir pour effet que certains citoyens échappent à la loi, cela se retournera contre nous comme un boomerang à d'autres endroits du territoire national.

On ne peut demander aux citoyens de respecter la loi, surtout sur une question aussi sensible, si on entérine le fait que ceux de certains départements ne sont pas concernés par cette obligation, à plus forte raison au nom d'une histoire douloureuse. Certaines personnes diront alors qu'elles aussi sont nées dans une région qui, autrefois, n'éta...

Il m'arrive sans doute d'avoir un ton inutilement passionné ; si ce fut le cas, je vous prie de m'excuser. J'espère tout de même que vous ne croyez pas vous-mêmes à ce que vous venez de dire. Je n'ai aucun mépris pour l'Alsace-Moselle ; là n'est vraiment pas le sujet. Monsieur Hetzel, vous êtes toujours très pertinent et je suis conscient que ...

Mais avouez que la situation en 1918 ou 1920 n'est pas exactement la même que celle de 2021 ! Il y a certainement des choses qui étaient douloureuses à l'époque, mais dont nous pouvons désormais parler. Quoi qu'il en soit, je vous suggère de ne pas trop vous imprégner, génération après génération, des moments tragiques de l'histoire. C'est ce ...

Entendez au moins qu'il convient d'entreprendre des démarches cohérentes, voire de nature à apaiser l'ensemble de nos concitoyens. Voilà ce qui me pose le plus problème dans votre position. Par ailleurs, le concordat ne concerne pas la seule Alsace-Moselle. L'ensemble des contribuables français participent à ce régime particulier, qui coûte 62...

Pour ma part, j'affirme que le principe devrait être inverse : en République et à l'école publique, les parents ne devraient pas avoir à faire une telle démarche ; s'ils souhaitent que leurs enfants suivent des cours d'éducation religieuse, qu'ils le signalent ! J'insiste, la règle doit être l'absence d'instruction religieuse à l'école publique...

Néanmoins, appliquer le principe de laïcité, ce n'est pas organiser un dialogue inter-religieux. La laïcité, c'est considérer que, quelles que soient ses convictions spirituelles, que l'on croie en Dieu ou non, les citoyens sont égaux. Organiser un dialogue inter-religieux, ce n'est pas la mission de l'école publique ! Si les religions se parl...

La loi de 1905 a été modifiée plusieurs fois, notamment le 25 décembre 1942 – chacun aura compris que c'était sous le régime de Vichy. La loi avait initialement établi un compromis en classant au titre des monuments historiques tous les bâtiments cultuels datant d'avant 1905, mais le régime de Vichy l'a modifiée pour permettre aux communes et c...

Il s'agit de prolonger la critique formulée à l'instant par mon collègue Éric Coquerel. Vous avez déclaré hier, monsieur le ministre, que « l'école, c'est bon pour les enfants ». De mon banc, je vous avais interpellé pour préciser que c'était surtout vrai de l'école publique. Vous en êtes resté à « l'école ». Or, parfois, l'école – en l'occurre...

Madame la rapporteure, vous ne pouvez pas occuper l'Assemblée une journée entière pour parler de l'instruction en famille, précisément parce que vous affirmez, en faisant claquer un vocabulaire républicain et en roulant les « r », qu'il faut absolument savoir ce qu'il se passe dans les familles, et, le lendemain, alors même que vous me concédez...

Je n'apprécie pas l'argument consistant à mettre en doute ma présence dans l'hémicycle. Vous n'êtes pas maîtresse d'école et je ne suis pas votre élève : vous ne vérifiez pas mon absence ou ma présence.