Publié le 24 septembre 2018 par : Mme Louwagie, Mme Anthoine, M. Lorion, M. Kamardine, M. Straumann, M. de la Verpillière, M. Perrut, M. Nury, M. Quentin, M. Vialay, M. Le Fur, M. Reda, M. Viry, Mme Beauvais, M. Gosselin, Mme Poletti.
I. – À la fin de l'alinéa 22, substituer aux mots :
« moins de onze »
les mots :
« au moins cinquante ».
II. – En conséquence, procéder à la même substitution à la fin de l'alinéa 23.
III. – En conséquence, à la fin de l'alinéa 24, substituer au mot :
« onze »
le mot :
« cinquante ».
IV. – En conséquence, supprimer la première phrase de l'alinéa 26.
Les contraintes apportées par les seuils au sein des petites entreprises ont pour conséquence de détourner une partie de l'énergie vitale de celles-ci au détriment de la création de richesse.
En deçà d'un effectif de 50 salariés, le nombre de niveau hiérarchique entre les salariés et le dirigeant reste limité et l'accès direct au dirigeant reste aisé pour tous les salariés. Ainsi, jusqu'à cette taille d'entreprise, on peut considérer que le dialogue social doit bénéficier d'une réglementation souple.
Par ailleurs, l'alignement sur les 3 seuils européens de 10, 50 et 250 personnes devrait être évité concernant le premier seuil. Ce premier seuil de 10 correspond en France à 2 seuils (10 et 11 salariés) qu'il serait souhaitable de supprimer pour que les TPE puissent se focaliser sur leur développement.
Pour mémoire, les contraintes liées à ces 2 seuils :
● Entretien préalable en cas de licenciement collectif (au moins 10 salariés sur une période de 30 jours)
● Consultation des IRP en cas de licenciement collectif
● Établissement d'un PSE
Notification administrative en cas de licenciement collectif.
● Élection obligatoire DP
● Soumission au forfait social des cotisations patronales de prévoyance complémentaire
● Application du taux de 1 % pour la contribution unique au titre de la FPC
Soumission à la contribution versement transport
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