Publié le 17 décembre 2018 par : Mme Bazin-Malgras, Mme Meunier, M. Bazin, M. Bony, M. Gosselin, M. Leclerc, M. Viry, M. Door, M. Forissier, Mme Louwagie, M. Descoeur, M. Brun, Mme Trastour-Isnart, M. Viala, Mme Valentin, Mme Dalloz, M. Masson.
I. – Après l'alinéa 4, insérer l'alinéa suivant :
« 2°bis La quatrième ligne est supprimée ».
II. – En conséquence, substituer aux alinéas 52 à 58 l'alinéa suivant :
« B. – Le IIIbis est abrogé. »
III. – Compléter cet article par l'alinéa suivant :
« XVI. – La perte de recettes pour l'État est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. »
Le mécanisme du plafond mordant vise la ponction par l'État des recettes des agences de l'eau au-delà du montant maximum de prélèvement des redevances. Ce principe remet en cause le principe de l'eau paie l'eau et permet à l'État d'opérer une ponction sur les agences de l'eau.
Alors que dans le cadre du 11ème programme, les agences de l'eau voient leur champ d'action étendu notamment à la lutte contre le changement climatique, l'institution d'un plafond mordant induira nécessairement la diminution et l'arrêt de certaines aides pourtant toujours nécessaires pour les territoires.
Cet amendement vise à donc contrer définitivement son application, après son décalage d'un an obtenu dans la loi de finances pour 2017.
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