Publié le 18 février 2019 par : Mme Rixain, Mme Lardet, Mme Sylla, M. Morenas, M. Pellois, M. Cabaré, M. Kokouendo, Mme Muschotti, M. Simian, Mme Racon-Bouzon, M. Chiche, M. Vignal, Mme Toutut-Picard, Mme Grandjean, M. Buchou.
Compléter l'alinéa 2 par les mots :
« , notamment en matière de prévention de la mortalité infantile. »
Avec 3,7 décès d'enfants de moins d'un an pour 1000 naissances vivantes, la mortalité infantile est stable en France depuis une dizaine d'années, après avoir très fortement baissé tout au long du vingtième siècle (INSEE). Si la mortalité infantile est polymorphe, il existe des gestes simples susceptibles de prévenir certaines causes. C'est le cas pour la mort subite du nourrisson par exemple pour laquelle on sait que l'usage d'une couette ou coucher l'enfant sur le ventre sont des facteurs de risques. On peut également prendre l'exemple du syndrome du bébé secoué qui survient lorsqu'on secoue un nourrisson par exaspération, colère ou épuisement face à des pleurs qu'il ne supporte plus, et qui touche au moins 200 enfants par an en France. Aussi cet amendement vise à ce que la prévention des risques prévue au deuxième alinéa de l'article 2 comprenne un module spécifique à la petite enfance. Chaque élève étant potentiellement une sœur, un frère, un baby-sitter et un parent en puissance, il semble indispensable de les sensibiliser aux spécificités des nourrissons en matière de gestes qui sauvent.
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