Projet de loi de finances pour 2020 — Texte n° 2272

Amendement N° 1234A (Rejeté)

(8 amendements identiques : 689A 884A 885A 1037A 1157A 1537A 2193A 2517A )

Publié le 16 octobre 2019 par : M. Le Fur, Mme Bassire, M. Dassault, M. Perrut, Mme Poletti, M. Quentin, M. Reiss, M. Teissier, M. Thiériot.

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Supprimer les alinéas 17 et 18.

Exposé sommaire :

Le 11° de l’article 7 prévoit de borner dans le temps le crédit d’impôt défini par l’article 244quater M du Code général des impôts en le limitant aux heures de formation effectuées jusqu’au 31 décembre 2022.

Or, ce crédit d’impôt est dédié aux chefs de très petite entreprise.

L’acte I des réformes du Gouvernement a mis l’accent sur le développement de l’emploi et de la formation professionnelle. Les chefs de très petite entreprise ont le droit et le besoin de se former. Dans le cas où ils réussissent à l’organiser, cela implique qu’ils délaissent momentanément le pilotage de leur activité. Cela a un coût.

Le principe d’indemniser ces chefs d’entreprise, sous la forme d’un crédit d’impôt, du temps passé en formation qu’ils ne peuvent pas consacrer à leur activité est légitime.

L’objet du présent amendement est de maintenir cette indemnisation.

Les entreprises artisanales, commerciales ou libérales ne bénéficient pas tant d’aides directes. Il est essentiel de maintenir des mesures qui soutiennent la formation de leurs dirigeants.

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