Publié le 12 octobre 2019 par : M. Grelier, M. Door, M. Bazin, M. Masson, M. Lurton, Mme Corneloup, M. Bony, M. Reda, Mme Kuster, M. Dive, M. Abad, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Ramadier, Mme Levy, Mme Lacroute, M. Bouchet, M. Marleix, M. Perrut.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le prisme budgétaire des lois de financement de la sécurité sociale, auxquelles sont annexées des études d’impact d’ordre économique ou organisationnel, exclut trop souvent l’approche humaine et les réalités du quotidien des professionnels de santé.
Pourtant, au vu de l’actualité concernant le secteur hospitalier, médico-social mais également libéral, il apparaît essentiel que l’étude d’impact intègre la dimension humaine, et donc une évaluation sur la qualité de vie au travail des professionnels de santé.
Les syndicats de jeunes médecins ont récemment publié des enquêtes inquiétantes sur la santé mentale des jeunes et futurs médecins. De la même manière à l’hôpital, l’analyse des chiffres de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) montre des résultats très inquiétants que la lecture des verbatims contenus dans les rapports rend encore plus difficiles à admettre. L’état de sidération des professionnels, le nombre de burnouts, le niveau de fatigue sont des réalités qu’il convient de documenter et de prendre en compte lors de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
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