Publié le 16 octobre 2017 par : M. Door, M. Viry, M. Perrut, M. Lurton, M. Cherpion, Mme Corneloup, M. Grelier, Mme Guion-Firmin, Mme Levy, M. Ramadier, Mme Ramassamy, Mme Valentin.
Supprimer cet article.
Le satisfecit contenu dans cette annexe B est bien loin de la réalité.
S'il est vrai que le déficit se réduit d'année en année, la Sécu n'est pas encore « sauvée » comme on nous l'avait pourtant annoncé l'année dernière ....
En effet, comme le dénonce la Cour des comptes, en l'absence de véritables réformes structurelles, la réduction se fait de plus en plus par des artifices comptables - ce qui rend de plus en plus insincère la présentation du budget - et d'une augmentation des recettes (matraquage fiscal). Ce PLFSS ne déroge pas à la règle…
Sur la branche vieillesse : le décalage de 3 mois de la revalorisation des pensions (du 1er octobre 2018 au 1er janvier 2019) fait réaliser, sur le dos des retraités qui vont déjà être impactés par la hausse de la CSG, une économie de 500M€. Évidemment elle n'est pas renouvelable … à moins que le Gouvernement ne compte repousser de quelques mois, chaque année, les revalorisations ?
Sur la branche maladie, sur laquelle se concentre désormais les déficits :
Sur la branche famille : Via des mesures compliquées d'alignement du montant et des barèmes de l'allocation de base de la PAJE sur ceux du complément familial, le Gouvernement va économiser 70 à 90M€ en 2018 sur le dos des familles. Ces prestations étant sous conditions de ressources, il ne s'agit pas des familles les plus riches… Après 5 années de massacre organisé de la politique familiale de notre pays, les familles de la classe moyenne n'avaient certainement pas besoin de cela …
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