Création de la fonction de directeur d'école — Texte n° 3118
Amendement N° 206 (Irrecevable)
Publié le 24 juin 2020 par : Mme Tolmont, Mme Victory, M. Juanico, Mme Manin, M. Aviragnet, Mme Bareigts, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Jean-Louis Bricout, M. Carvounas, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Letchimy, Mme Pau-Langevin, Mme Pires Beaune, M. Potier, M. Pueyo, Mme Rabault, Mme Rouaux, M. Saulignac, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud, les membres du groupe Socialistes apparentés.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Exposé sommaire :
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à ce que l'Etat prenne en charge l'aide administrative proposée aux directeurs d'école.
Cet article est central car il aborde la première demande des directeurs d'école : celle d'avoir un soutien administratif.
Il ressort de la consultation menée par le MES que près de la moitié des directeurs passent de 11h à 20h aux tâches de direction et que 44 % y passent plus de 20 heures par semaine. Les directeurs expriment alors un besoin d’appui humain pour gérer les accès à l’école en dehors des heures d’entrée ou sortie de classe, pour répondre aux appels téléphoniques (48 %) et traiter les messages électroniques (26 % en moyenne mais à plus de 50% dans les écoles de petite taille).
Parce que ce support humain est essentiel à leur fonction, le dispositif proposé dans ce texte n'est pas à la hauteur des attentes des directeurs.
En effet, en faisant reposer cette aide sur les collectivités, l'auteure de cette proposition de loi prend le risque que tous les directeurs d'école ne puissent en bénéficier, notamment dans les milieux ruraux où le besoin de support humain est criant.
Pour que ce texte ne soit pas un faux espoir lancé aux directeurs d'école, cet amendement fait revenir à l’État la charge de l'aide administrative mise à disposition des écoles. A la demande du directeur, cet agent de l'Etat pourra notamment réaliser les tâches relevant de la catégorie C. Ses missions seront précisées par décret.
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