Projet de loi de finances pour 2021 — Texte n° 3360

Amendement N° 1090A (Irrecevable)

Publié le 12 octobre 2020 par : M. Di Filippo, Mme Anthoine, Mme Audibert, M. Bazin, Mme Bazin-Malgras, Mme Bonnivard, M. Bony, M. Jean-Claude Bouchet, M. Bourgeaux, M. Dassault, M. Pierre-Henri Dumont, M. Hetzel, M. Kamardine, Mme Levy, Mme Meunier, M. Minot, Mme Porte, M. Reda, M. Sermier, Mme Boëlle, M. Cinieri, Mme Corneloup, M. de Ganay, M. Descoeur, M. Rolland, M. Schellenberger, M. Viala, M. Emmanuel Maquet.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

Le marché français du jeu vidéo représente 4,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019.

Les jeux de sports (2éme au classement par genre) représentent à eux seuls 2.2Mds € de chiffre d’affaires.

71% des français jouent occasionnellement et 49% régulièrement : 1 enfant sur 2 et 1 adulte sur 3 jouent tous les jours.

L’objet de cet amendement est de proposer que les jeux vidéo, qui favorisent la sédentarité et l'éloignement des consommateurs des clubs sportifs, deviennent une source de financement pour le monde sportif.

La création d'une taxe supplémentaire de 0,01 centime sur chaque vente de jeux vidéoUne taxe de 0.01% permettrait de récolter chaque année 48 millions d’euros dédiés au sport.

Selon l’OMS, 60 à 85 % de la population mondiale, dans les pays développés comme dans ceux en développement, a un mode de vie sédentaire, ce qui en fait l’un des problèmes de santé publique les plus sérieux de notre époque. On estime aussi que deux tiers des enfants n’ont pas une activité physique suffisante, ce qui aura des conséquences graves pour leur santé à l’avenir. Chez les 7-18 ans, la capacité physique a diminué de 25 % en un demi-siècle et le nombre de diabètes liés au surpoids augmente

La sédentarité entraîne une augmentation rapide de la fréquence des maladies comme les affections cardiovasculaires, le diabète ou l’obésité. Les maladies chroniques liées à ces facteurs de risque sont désormais les principales causes de mortalité dans toutes les régions du monde.

Le coût social de l’inactivité physique est ainsi estimé à 16,7 Mds€ pour l’année 2013 (dont 13,4 Mds€ de dépenses de santé et 3,2 Mds€ de coûts indirects). Les économies réalisées par le niveau de pratique « constaté » s’élèvent quant à elles à 2,6 Mds€. Ce chiffre correspond au solde entre les économies réalisées sur les dépenses de santé (5,6 Mds€) déduit des dépenses de santé générées par la pratique sportive (3 Mds€). Un accroissement de 10 % de la pratique, génère ainsi 560 millions d’euros d’économies en termes de dépenses de santé et 300 millions d’euros de dépenses supplémentaires soit un gain net de 260 millions. Le gain est maximal (7,7 Mds€) dès lors que le taux de pratique de 100 % est atteint (soit une augmentation de 300 % du niveau de pratique actuel).

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