Publié le 20 octobre 2020 par : M. Mendes, M. Matras, Mme Mirallès, M. Raphan, M. Zulesi, M. Haury, M. Person, Mme Charrière, Mme Toutut-Picard, M. Paluszkiewicz, Mme Vanceunebrock, Mme Brugnera, Mme Provendier.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La précarité menstruelle touche des milliers de femmes qui n’ont pas les moyens d’avoir des protections hygiéniques décentes. D’une part, les protections réutilisables et de fabrication biologique sont les plus compatibles pour l’environnement car elles contribuent à la réduction des déchets. D’autres part, elles sont aussi les plus économiques et permettent d’économiser sur cette dépense.
Enfin, des études ont souligné l’opacité des composants dans les protections hygiéniques. Si les règles pour la composition des aliments sont très détaillées, il devrait en être de même pour ces protections que les femmes utilisent quasiment toute une vie. Les conséquences pour la santé sont connues, en plus du risque du choc toxique, d’autres complications peuvent se développer avec le temps. Cette différence de traitement est clairement une discrimination envers les femmes.
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