Publié le 30 novembre 2020 par : M. Meyer, M. Perrut, M. Cattin, Mme Audibert, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, Mme Louwagie, M. Hetzel, M. Boucard, Mme Trastour-Isnart, M. Jean-Claude Bouchet, M. de Ganay, Mme Poletti, M. Rolland, M. Viry.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est transmise lors d’une piqûre de tique infectée par une bactérie de la famille des spirochètes. Elle peut provoquer une maladie parfois invalidante (douleurs articulaires durables, paralysie partielle des membres…).
La surveillance de la maladie de Lyme pour l’année 2018, réalisée par Santé publique France, a montré une augmentation significative du nombre de nouveaux cas de maladie de Lyme diagnostiqués en médecine générale en France entre 2017 et 2018 (104 cas pour 100.000 habitants contre 69 /100.000 en 2017).
Face à cette augmentation inquiétante du nombre de cas, le Plan national de prévention et de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques a cherché notamment à une meilleure prise en charge des patients. Il a pour cela procédé à la création de 5 centres de référence pour la prise en charge des maladies vectorielles à tiques (CRMVT) dans les CHU de Clermont-Ferrand et St Etienne, Marseille, Rennes, Strasbourg et Nancy, et Villeneuve-Saint-Georges et Créteil.
Ces établissements d’expertise, de prise en charge de recours et de coordination, devront travailler en synergie entre eux ainsi qu’avec tous les centres de compétence hospitalières de la zone, en cours d’identification par les Agences régionales de santé, pour mettre en oeuvre la nouvelle organisation des soins.
Mais afin que ces centres soient les plus efficaces et opérationnels possibles, il est indispensable que la recherche le soit tout autant.
Il convient ainsi de doter le plan national de lutte contre la Maladie de Lyme de moyens conséquents pour conduire une recherche pluridisciplinaire à la hauteur des enjeux et proposer un traitement aux patients, dont beaucoup sont en détresse médicale du fait d’une grande difficulté de diagnostic, les symptômes pouvant apparaître très tardivement après une piqure de tique.
Cet amendement a donc pour objet de créer une structure spécifique assurant le développement, la coordination et le financement de travaux de recherche dans les domaines biologiques mais également thérapeutiques sous la forme d’un établissement public, rattaché directement au Ministère des Solidarités et de la Santé.
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