Publié le 14 décembre 2020 par : M. Brun, M. Abad, Mme Anthoine, M. Aubert, Mme Audibert, Mme Bazin-Malgras, Mme Beauvais, Mme Boëlle, Mme Bonnivard, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Bouchet Bellecourt, M. Bourgeaux, Mme Brenier, M. Cattin, M. Cinieri, M. Ciotti, M. Cordier, Mme Corneloup, M. Cornut-Gentille, M. Dassault, M. Deflesselles, M. Descoeur, M. Dive, M. de Ganay, Mme Genevard, Mme Kuster, M. Hemedinger, M. Hetzel, Mme Le Grip, M. Le Fur, Mme Louwagie, M. Emmanuel Maquet, M. Meyer, M. Minot, M. Nury, M. Perrut, M. Quentin, M. Ravier, M. Reda, M. Rolland, M. Sermier, Mme Serre, M. Teissier, M. Therry, Mme Trastour-Isnart, Mme Valentin, M. Viala, M. Jean-Pierre Vigier, M. Viry.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre a annoncé lors de sa conférence de presse du 25 novembre que 2021 serait « l’année de la Gastronomie ». Si les auteurs du présent amendement s’en félicitent, il n’en demeurent pas moins que la fermeture des établissements jusqu’au 20 janvier 2021 au moins fragilise une filière aujourd’hui en détresse, comme en témoigne l’organisation d’une grande manifestation de la profession à Paris le 14 décembre 2020.
De nombreux établissements sont déjà très éprouvés par la crise, deux confinements et un couvre-feu. Il est à craindre que le renforcement des dispositifs de soutien ne suffise pas à compenser le manque à gagner du prolongement de cette fermeture administrative.
Interdites d’exercer leur activité, ces entreprises sont en droit d’attendre des réponses fortes, à la mesure du préjudice qu’elles subissent. Faute de quoi, c’est tout un maillage d’établissements qui jouent un rôle essentiel dans la vie économique, mais aussi l’animation et l’attractivité de nos villes moyennes et communes rurales, qui serait condamné à disparaître.
Les pouvoirs publics doivent s’engager résolument aux côtés des professionnels pour défendre les 220 000 entreprises du secteur des CHR, premier employeur privé du pays avec son million de salariés, qui représente 10 % de notre P.I.B.
Il n’est en effet pas souhaitable de sacrifier un pan entier de l’économie, de notre art de vivre et que le monde entier nous envie.
En complément des dispositifs d’urgence, que nous avons votés à l’Assemblée Nationale, des mesures structurantes s’imposent en 2021 : exonération totale de charges, prise en charge des loyers, retour de la TVA à taux réduit, transformation du PGE en apport de fonds propres via les titres participatifs.
C’est pourquoi, il est impératif de mettre en oeuvre à cette occasion un Plan de sauvegarde de la Restauration et de la Gastronomie françaises, pour permettre et accompagner une reprise qui s’annonce pour le moins délicate.
Il est donc proposé de créer une action 01 « Plan de sauvegarde des cafés, hôtels et restaurants » dans un programme « Plan de sauvegarde des cafés, hôtels et restaurants » au sein de la mission « Plan de relance », doté de 2 milliards d’euros de crédits et de réduire à due concurrence les ouvertures d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement de l’action 016 du programme 362.
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