Publié le 24 mars 2021 par : M. Sempastous, M. Lejeune, Mme Boyer, Mme Lenne, M. Cabaré, M. Templier, M. Cormier-Bouligeon, Mme Mauborgne, M. Roseren, Mme Riotton, M. Vignal, Mme Petel, M. Martin, Mme Brugnera, Mme Toutut-Picard.
Rédiger ainsi l’alinéa 9 :
« L’artificialisation est un changement d’état effectif d’une surface agricole, forestière ou naturelle vers des surfaces artificialisées, c’est-à-dire des tissus urbains, des zones industrielles et commerciales, des infrastructures de transport et leurs dépendances, des mines et des carrières à ciel ouvert, des décharges et des chantiers, des espaces verts urbains, notamment des espaces végétalisés inclus dans le tissu urbain, et des équipements sportifs et de loisirs y compris des golfs. Les espaces qui subissent une artificialisation ne sont plus disponibles pour des usages tels que l’agriculture ou la foresterie ou bien comme habitats naturels. »
Cet amendement vise à préciser la définition de l’artificialisation des sols en reprenant celle de l’Observatoire des espaces naturels, agricoles et forestiers (OENAF) qui est majoritairement utilisée pour diverses expertises et statistiques d’analyses de changements d’affection des sols.
Il fait suite à une demande de plusieurs représentants du monde agricole lors des auditions préalables à l’examen de la loi.
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