Publié le 13 octobre 2021 par : M. Descoeur, Mme Audibert, M. Cattin, M. Bourgeaux, M. Hetzel, M. Brun, M. Sermier, Mme Meunier, Mme Porte, M. Jean-Claude Bouchet, M. Jean-Pierre Vigier, Mme Boëlle, M. Bony, Mme Corneloup, Mme Trastour-Isnart, Mme Duby-Muller, M. Menuel, Mme Louwagie, Mme Petex-Levet, M. Dive, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Cherpion, M. Reiss, Mme Serre, M. Viry.
Dans un délai de quatre mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le suivi et l'accompagnement des grossesses par les sages-femmes et établit des recommandations pour améliorer le statut de la profession de sage-femme.
Une fois encore, rien n’est proposé au travers de ce projet de loi de finance, pour une meilleure reconnaissance de la profession de sage-femme. Aujourd’hui la profession ne cesse d'alerter le Gouvernement sur ses conditions d’exercice qui ne cessent de se dégrader par manque de moyen humain et matériel, au détriment de la santé des patientes et des nouveaux-nés.
Jeudi dernier, un mouvement de grève a été suivi dans plus de 150 maternités et plus de 60 % de cabinets libéraux. Depuis le début de l’année, les sages-femmes sont déjà descendues cinq fois dans la rue pour réclamer reconnaissance et effectifs. De nombreuses maternités continuent de fermer, ne parvenant pas à recruter de sages-femmes. La profession défend ainsi plusieurs mesures telles que la création d'une sixième année d'étude afin d'acquérir l'ensemble des compétences qu'exige la profession et améliorer le bien-être étudiant ; la révision des décrets de périnatalité qui permettraient de reprendre en charge les femmes dans des conditions décentes, soutenues entre autres par le Collège national des gynécologues-obstétriciens ; la création d'un statut médical pour les sages-femmes en accord avec le code de la santé publique.
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