Publié le 14 mai 2018 par : Mme De Temmerman, M. Bothorel, M. Cellier, Mme Chapelier, Mme Françoise Dumas, M. Fiévet, M. Fugit, Mme Gipson, Mme Krimi, M. Marilossian, M. Morenas, Mme Muschotti, Mme Osson, Mme Peyron, Mme Piron, M. Potterie, Mme Mireille Robert, M. Testé.
À la première phrase de l'article L. 312‑17‑1 du code de l'éducation, après le mot « sexistes », sont insérés les mots : « , aux dangers du harcèlement sexuel à la gestion des contenus à caractère sexuel présents sur internet et les réseaux sociaux ».
Internet et les réseaux sociaux sont omniprésents dans nos sociétés. Les enfants et les adolescents sont particulièrement exposés et vulnérables aux contenus inappropriés et nuisibles présents sur internet, à l'exploitation sexuelle en ligne et hors ligne et à une image des relations sexuelles déformée et biaisée.
Le phénomène du revenge porn (contenu sexuellement explicite qui est publiquement partagé sur Internet sans le consentement de la personne apparaissant dans le contenu) illustre parfaitement les dérives du harcèlement sexuel à l'heure de la communication numérique. Pour changer les comportements, il faut sensibiliser les enfants et les adolescents aux dangers du harcèlement numérique, qu'il soit sexuel ou moral.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.