Publié le 5 juin 2018 par : M. Cédric Roussel, M. Galbadon, M. Attal, M. Lénaïck Adam, Mme Ali, Mme Amadou, Mme Bergé, M. Bois, Mme Brugnera, Mme Calvez, Mme Cazarian, Mme Charrière, M. Claireaux, Mme Colboc, M. Cormier-Bouligeon, Mme Jacqueline Dubois, Mme Frédérique Dumas, M. Freschi, M. Gérard, Mme Gomez-Bassac, M. Henriet, Mme Hérin, M. Kerlogot, Mme Lang, M. Le Bohec, Mme Liso, Mme Mörch, Mme Muschotti, Mme Piron, M. Raphan, Mme Rilhac, Mme Rist, Mme Rixain, M. Sorre, M. Studer, M. Testé, Mme Thill, M. Vignal, M. Ferrand, les membres du groupe La République en Marche.
Retiré avant publication.
Cet amendement a pour objet d'étendre l'interdiction de l'usage du téléphone portable à l'ensemble de la communauté éducative dans les écoles et les collèges.
L'article L111‑3 du code de l'éducation définit la communauté éducative comme l'entité qui « rassemble les élèves et tous ceux qui, dans l'établissement scolaire ou en relation avec lui, participent à l'accomplissement de ses missions. Elle réunit les personnels des écoles et établissements, les parents d'élèves, les collectivités territoriales ainsi que les acteurs institutionnels, économiques et sociaux, associés au service public de l'éducation. »
Il semble ainsi nécessaire de renvoyer à nos jeunes une image d'exemplarité et de cohérence avec les principes affichés par la présente proposition de loi, impliquant que les adultes puissent s'adapter au règlement intérieur imposé aux élèves.
2 commentaires :
Le 06/06/2018 à 15:43, Civil Servant a dit :
Les signataires pourraient ils expliquer la raison de cette interdiction? Les signataires savent ils qu'en cas de PPMS il est demandé aux enseignants d'utiliser leur téléphone portable afin d'obtenir les informations essentielles?
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 10/06/2018 à 16:16, chb17 a dit :
Ces trois douzaines de députés hors sol ont sans doute été briefés in extremis sur les PPMS, sur les exigences des sorties scolaires, ou sur un fonctionnement quotidien sans rapport avec leur "cohérence" imaginaire.
Dans la vie quotidienne d'un établissement d'enseignement, les technologies de communication ont pris une place importante. Bien des cours s'appuient sur elles, via portable à défaut de tablette ou d'ordi fourni à chaque élève. Il y a peu de calculatrices, parmi les possesseurs de téléphone. Il n'y a plus une seule de ces vieilleries les cabines téléphoniques, qui permettaient le contact gamin-famille (je suis malade, d'accord je prends un kg de sucre, amène mon sac de sport pour l'entraînement de foot, j'invite Clara pour ce soir, c'est Kader qui me ramène à 5h, on m'a piqué mon scoot...).
L'exemplarité exigée des adultes de la communauté éducative me semble être du même tonneau que le retour en arrière étrange que propose cette loi toute entière : sauf en ce qui concerne les enfants de niveau primaire, c'est de l'esbroufe, du divertissement. Et la promesse de problèmes sans fin.
La non-présentation de cet amendement devrait alerter ; mais le gouvernement au contraire accélère et court-circuite la moindre réflexion. Sa "démocratie", sur bien des sujets, c'est le petit doigt sur la couture du pantalon, schnell raus !
L'idée sous-jacente serait-elle de profiter de cette majorité peu expérimentée et artificiellement gonflée par une tempête de démagogie, pour liquider la démocratie elle-même ?
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