Publié le 7 juillet 2018 par : Mme Pascale Boyer, M. Roseren, Mme Lenne, M. Besson-Moreau, M. Morenas, Mme O'Petit, M. Marilossian, Mme Dubré-Chirat, M. Galbadon, Mme Fontaine-Domeizel, Mme Bagarry, Mme Gaillot, Mme Bono-Vandorme, Mme Vanceunebrock-Mialon, Mme Toutut-Picard, M. Gouttefarde, Mme Guerel, Mme Tanguy, Mme Degois, Mme Chapelier, Mme Lardet, M. Michels.
Le premier alinéa du préambule de la Constitution est complété par les mots : « et aux principes énoncés dans son préambule. »
Le préambule de la Constitution de 1958, dans sa rédaction actuelle, fait référence uniquement « aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004 ». Ceci limite la valeur constitutionnelle de la Charte en excluant son préambule. Cet amendement vise donc à conférer une valeur constitutionnelle à l'ensemble du contenu de la Charte et permet donc d'élargir son invocabilité devant le Conseil constitutionnel. Le bloc de constitutionnalité est ainsi renforcé par l'intégration du préambule de la Charte lequel contient notamment les notions « d'équilibres naturels », de « diversité biologique », et de « générations futures ».
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